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The Spirit



3 / 6

Ce qui ne marche pas

- le numéro de yamakasi du pauvre en générique de début
- les clichés hors d’âge de super héros que Miller croit pouvoir utiliser au cinéma parce qu’il les a ressuscités dans une BD
- 45 minutes d’histoire étirées sur le double
- les laïus en voix-off sur la ville


Ce qui marche

- l’ambiance visuelle Sin City (sans plus, mais ça passe)
- le héros qui ne peut pas faire un pas sans trébucher sur une bombe. Mention spéciale à la dernière robe d'Eva Mendes.
- les scènes auto parodiques de Samuel Jackson et de Johansson, limite ZAZ. Bonne poilade. Je m’attendais presque à voir débarquer Leslie Nielsen. Le contraste avec les autres scènes (souvent nulles) est en soi un effet comique.

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Tennis de Table Bordeaux

Le film s'est en fait un court metrage de 1h43 avec de belles filles, de très belles filles même (Eva mendes en tête suivie de près par Sarah paulson)
Deux acteurs complètement perdus dans le casting avec des rôles d'une nullité et d'un vide incommensurable (Samuel L jackson et Scarlett johansson)
Des effets visuels qui se cherchent... Bon ou il l'a rouge sa cravate ou pas putain il faut se décider là... Trop de changement de couleurs, là où Sin city trouve un équilibre The spirit se perd complètement et offre au spectateur une envie de gifler l'etalonneur et le réalisateur du film.
Des flashback interdit pour faire semblant qu'en fait l'histoire et profonde et puis c'est tout.
Ah oui des blagues pas drôle beaucoup trop de blague pas drôle et une envie de claquer Miller à la fin de la projection.
2/6 vraiment vraiment gentil.

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Why there is so much trouble in this world?

5/6

Weaaah c'est tendax.

Je déteste pas le film, je le trouve pas nanardesque dans la mesure où Miller est assez conscient de son délire...mais bon ça reste nawak.

J'ai lu quelque part une comparaison avec The Dark Knight Strikes Again, la BD ratée qui suit son monumental The Dark Knight Returns.
Et c'est un peu ça.

Un gros partage en couille haut en couleurs qui voudrait marier un certain sens de l'épure avec une expérimentation visuelle mais qui au final, derrière ses apparats d'illustrations originales, paraît bien peu inspiré.

Le résultat final, au niveau formel, ressemble à un mix inabouti de Sin City et Speed Racer. En jamais homogène.

Je sauverai quand même quelques images classes, perdues dans la masse...mais dans l'ensemble, Rodriguez, Snyder et les Wachowski ont déjà réussi là où Miller échoue alors qu'il passe après.

Et pour le reste...que dire...le film se vautre tellement dans son n'importe quoi cartoonesque qui avance probablement la désuétude de la BD originale (que je ne connais pas) comme excuse à son alternance "monologues voix off très premier degré du Spirit qui nous casse les couilles avec sa ville et dialogues avec les femmes genre jsuis un gros séducteur"/"humour au ras des pâquerettes d'Octopus" qui consterne souvent (le combat pipicaca dans la boue durant l'intro ultra mal rythmée), amuse d'un rire nerveux (le clone pied/tête, le trip nazi, le chaton) mais surtout ennuie (il se passe rien dans ce film, le "scénario" tient sur un timbre poste).

A la limite, quitte à se le réapproprier pleinement, j'aurai aimé voir Miller partir dans une croisade d'extrême-droite...ici, à part un timide "je peux faire ce que les flics ne peuvent pas" et des galéjeades SS sur lesquelles je m'interroge encore, il n'y a que du vent.

C'est l'iconisation du vide, The Spirit.

1/6

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Que voila un beau film de merde ! Ca faisait bien longtemps.

Le projet déjà. A quoi ça rime de violer la bande dessinnée américaine pour faire du rien. De quoi parle ce film? Que dit il? Quel en est le sujet? Le rapport de son héros à sa ville (voix off absolument insupportable de bout en bout...). Non, y'a strictement rien. Une histoire qu'il pourrait raconter. Non, c'est wallou à ce niveau là aussi : on nage dans l'hystérie la plus totale autour d'un pauvre délire mythologique. Quant à la figure de style, la variation autour d'un procédé technique, de la bande dessinnée, ou du cinéma, non plus.

Non, The Spirit, c'est un salmigondis de n'importe quoi, une sorte de gros molard que Franck Miller nous balance à la gueule. Ca doit le faire marrer de mettre des artefacts nazis dans son film en les mêlant à une imagerie lynchienne. Ca doit aussi le faire marrer ses gros bonhommes débiles qui passent leur temps à dire la même chose. Mais je pense sincèrement que ça ne fait marrer que lui. C'est pathétique quasiment de bout en bout. Dans l'écriture, c'est absolument dramatique dans la structure et dans la rythmique, à l'intérieur même des scènes. La plupart sont INTERMINABLES pour déboucher sur du rien (tout ne se justifie que par le délire: la première baston en SL Jackson et le Spirit... la séance hara kiri avec Scarlett en Geisha...). Dialogues d'ailleurs souvent ultra pompeux pour déblaterer du vent. On sent des espèces de vélléhités Tarantiniennes (le film fait ouvertement référence à Pulp Fiction ou Kill Bill) mais le talent en moins, sans la verve, sans le fun. Là, y'a une sorte de délire perso totalement incompréhensible.

Visuellement, ça lorgne évidemment vers Sin City... mais en tellement moins abouti. Sans la cohérence de l'ensemble. Le flash back jauni... et puis cette ville que le Spirit semble tellement apprécier/utiliser pour se battre... bah on la voit pas. Ca recherche constamment l'iconique. Forcément, ça fatigue. Mais force est de croire que Rodriguez avait réussi à canaliser Miller sur Sin City parce que là, c'est juste du free style au niveau de la mise en scène. Le Spirit qui fait des bonds sur les cordes à sécher le linge, un pied avec une tête dessus qui rigole, des espèces d'essais visuels qui partent dans tous les sens... pwah. Dans l'ensemble c'est quand même aussi super moche.

Pas comme les nanas. Ca, il aime les femmes girondes l'ami Miller. Alors ça fait plaisir un temps, mais au final, tous les rôles féminins se limitent à des fesses ou des seins. Et la seule qui est à peu près normale, reste amoureuse du héros malgré ses infidélités et l'attend tranquillement au coin du feu le temps qu'il finisse de triquer aux 4 coins de la ville.

Pas grand chose à dire d'autre. Si ce n'est que ça mérite sa réputation désastreuse.

Grosse déception, je m'attendais à mieux malgré les avis. L'adorateur de Sin City vient de prendre une baffe.

1,5/6 pour les actrices.

Ca, Eva Mendes, elle envoie du Seqoia!

Laisse tomber...j'ai bien kiffé la fliquette de Boston aussi...mais je crois que le must c'est ScarJo en nazie.
Tronchage punitif.

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Arrêtez là, ça me donne vraiment envie.

Hé oui tba!

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Why there is so much trouble in this world?

Le 5/6 c'était une blague, j'y croyais pas à ce point.

Je sais bien mais je trouve ça triste de rater un film avec un casting féminin comme ça...

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Why there is so much trouble in this world?

3/6
Parce que je suis faible.

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N'écoutez pas Film Freak

On voit vraiment le cul d'Eva Mendes ou....?

Tfaçon c'est hors de question que je me déplace pour ce film - ayant détesté Sin City....

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Moi ça me tente quand même un peu, mais j'ai besoin de savoir :
- est-ce qu'on s'ennuie ?
- y'a du bon à en tirer quand même ?
- et enfin et surtout EST-CE-QU'ON BANDE ?

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