Forum de FilmDeCulte

Ca m'est arrivé un nombre incalculable de fois ça. Et juste avant le passage à la casserole ! Super frustrant.

Je comprends maintenant pourquoi c'est toi qui as créé ce topic.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Deux râteaux pris... un plus ou moins "indirect" et un direct...

1- Je découvre ce que je crois être le "vrai" sentiment amoureux. Ma proie est un mec complètement insignifiant, mais enivrée et conne, je lui prépare une magnifique déclaration d'amour, que je lui dis, à la récré de l'après-midi, les mains tremblantes et l'oeil humide.
En fait je le connais à peine. Je ne lui demande même pas de sortir avec moi, je lui dis juste que je l'aime, comme ça, cash. Le truc bien grave.
Il m'a essentiellement répondu, je cite : "C'est admirable ce que tu viens de faire, tu es très courageuse."
Et c'est touuuuuuut

2- Peu de temps après, pleine de dépit, je décide de demander à Bertrand, mon meilleur pote du moment, avec qui je flirte en permanence (il fait des dessins de moi coquins, on se tease tout le temps bref le truc bien ambigu), de sortir avec moi, histoire de. Je suis à peu près sûre de mon coup. Il me répond alors qu'en fait non, qu'il veut sortir avec Sophie (une connasse faussement suicidaire que je détestais), et que d'autre part, il tient trop à notre amitié, que si on sortait ensemble on se séparerait rapidement et on ne se parlerait plus jamais. Discours que j'ai reçu avec un mépris infini, me disant qu'il me prend quand même bien pour une conne.
Un mois plus tard il rompait avec cette pauvre fille et aujourd'hui nous sommes toujours en contact (enfin presque, faut que je le rappelle tiens).
Mais belle leçon d'humilité pour moi, c'est le vrai et seul râteau que j'aie pris, et en plus pour rien vu que je n'étais même pas amoureuse du gars. Au moins ça a juste blessé ma fierté quoi...

Pour les râteaux mis, bon, je me rappelle bien des tout premiers en tout cas, au CP ; même si c'est pas du râteau violent vu l'innocence des démarches, ça reste assez significatif :
- Julien B m'a déjà dit des trucs chelous à la récré du genre qu'il voulait me serrer fort, des choses comme ça. Là, il remonte la file des élèves rangés deux par deux, me prend la main, et me dit "Anne je t'aime". J'ai haussé les épaules, secoué la tête et détourné le regard.
- Mon voisin de table s'appelle Laïd. Il est amoureux de moi, il se colle à moi souvent. Un jour en classe, il me dit "Regarde" Je regarde, un petit zizi. Je dis "Ah c'est pas beau, c'est tout gris".
- Y'a Vincent, il m'aime bien, moi pas trop je le trouve bêta, mais comme il est grand je veux pas me mettre mal avec lui parce qu'il me protège. Un jour il m'invite à venir goûter chez lui. Je suis tellement emmerdée que je lui dis "Je peux pas, j'ai pas le droit". Il avait beau être con il a pas été dupe.

Sinon j'ai fait ma pouffiasse 'douche froide' une fois une seule, je recommencerai jamais. Je raconterai une autre fois.

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précoce!

Non, dans ce cas j'aurais créé le topic "jme suis fait larguer juste avant que je rentre dedans"

Alors niveau rateau posé j'en vois qu'un de vrai.

C'était le frère de ma plus ancienne copine et fils de la directrice de mon école de danse. Il faisait du théâtre avec moi depuis 2 ans. Je le connaissais bien puisque je le voyais au théâtre et puis chez ma copine. Il était aussi à la régi coulisse lors de nos spectacles de danse donc on le voyait pratiquement tous les WE. Je me doutais de quelque chose mais c'était dur de rester réellement distante vu que bon je le voyais souvent et puis le gars en régit coulisse c'est un peu celui qui nous voit toutes en soutif-culotte quoi. Mais pas de lead on rien hein je restais avec lui comme j'étais avec tout le monde.
Un jour après le cours de théâtre, pendant ma pause avant le cours de danse je vais à la supérette du coin pour m'acheter un truc à manger. La supérette est sur le chemin que le gars emprunte pour rentrer chez lui donc on fait un peu de route ensemble et là il me dit: "ça fait un moment que je veux te demander... tu veux pas sortir avec moi?"

Alors là c'est sortit du tac o tac sans même réfléchir genre j'avais inconsciemment prévu ce moment depuis que je le connais: "Ha non, je suis déjà avec quelqu'un". L'excuse bidon à 2 balles.
Et lui de me répondre: "Ha bon? Depuis quand?". Bah oui je le voyais au moins 2-3 fois par semaine et sa soeur c'était ma pote donc il savait un peu quoi...
Et là sale pute je lui dit "depuis hier".

Il a pris le chemin en direction de chez lui, moi celui de la supérette. C'était un peu tendu pendant 1 mois quand on se croisait au théâtre et à la danse et puis après ben on s'est habitué. C'est resté un bon copain, il est marié avec un gosse, j'étais même invitée au mariage... mais c'était l'année dernière, j'étais déjà à l'autre bout du monde...

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Bon je n'ai aucune histoire de râteau à raconter... j'estime avoir toujours concrétisé avec celle que mon coeur (ou mon caleçon) avait élu. Je me trouve très timide même si ça ne se voit pas du tout, et c'est largement compensé par une grande confiance en moi, un mélange un peu curieux qui fait que j'attaque de façon conséquente, mais pas frontalement non plus au point de me prendre des stop. Et comme je suis très patient... un peu le contraire d'Indy après avoir volé l'idole dans le premier volet... moi j'observe beaucoup, je balance pas mal de fausses pistes, je vanne énormément les filles que j'apprécie, j'alterne le chaud et le froid. Bref j'ai mille fois le temps de faire marche arrière. Ces dernières années j'ai quand même tenté des raccourcis risqués, mais ça a marché à chaque fois. Pour relativiser tout de même, je tiens à dire que mon comportement n'est pas prémédité. Ce n'est pas calculé même si je passe parfois pour un manipulateur. Je tombe amoureux toutes les deux minutes, et je suis à la fois un grand solitaire. Bref, pas de râteau.

Cela dit je pense que je me suis construit au contact de mon premier amour, de 16 à 20 ans. Nous étions assez amoureux l'un de l'autre, mais consommions d'autres personnes. Du coup on s'est mis une cinquantaine de râteaux rien que tous les deux, et on s'est vus flirter avec autant. Depuis je n'ai jamais plus été jaloux, ça m'a détendu un max, et aujourd'hui même quand j'ai des vues sur quelqu'un, je prends mon temps, je teste doucement, je ne prends aucun risque pour revivre la frustration de cette période.

Et accessoirement, j'ai revu cette fille dernièrement après 10 ans d'absence... et c'était assez merveilleux. Je suis reboosté pour 10 ans.

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I think we're gonna need a helmet.

Ce topic est génial, en bonne voie pour l'oscar, ça grouille d'histoires cultes. Et je n'ai lu que jusque la page 12.

Bon moi j'ai pas beaucoup de rateaux à raconter, en partie parce que je dois être difficile, ou sinon que je ne rencontre en fait pas assez de meufs là ou je vais. Y'a aussi le fait que je vois vite si j'intéresse la meuf ou pas, j'arrête avant qu'il n'y ai trop de dégâts (cf cette semaine au camping ou j'étais avec mon centre, j'ai discuté avec toutes les animatrices de tous les autres centres présents, mais jamais plus de 5 min ).
Bref.

Un rateau dont je me rappelle bien, c'était l'été dernier, au mois de juin, j'avais fini les cours à la fac, donc j'allais squatter tout seul en ville dans un parc à côté d'un lycée (parc ou tous les jeunes d'Arras vont pour s'asseoir dans l'herbe pour parler et/ou boire et/ou fumer), j'étais allongé en train de lire. Là une fille qui habite mon village arrive avec ses copines (2 ou 3 plutôt mignones) pour venir discuter et glander là, vu qu'elles avaient une heure de trou (je précise que la fille de mon bled n'était pas intéréssée par moi, maquée et tout, juste une copine vite fait quoi). On entame donc la conversation, moi parlant tour à tour aux 3, histoire de voir avec laquelle j'aurai le plus d'atomes crochus. J'ai de la chance, la plus mignogne, une petite brune, semble très intéréssée par mes propos sur la littérature (facile, elle est en L) et les sciences (facile, je suis en fac de biologie). L'heure passe vite, elle s'en vont, pas le temps d'avoir le numéro.
Je la revois la semaine d'après et la suivante le même jour à la même heure, cette heure de trou c'est toute les semaines. Mais le temps presse, c'est bientôt la fin des cours. Une fois je la recroise à la sortie du lycée, l'invite à fumer un petit joint (c'est une hippie, et comme ça je passe pour un mecs sympa, et en plus ça peut me simplifier la tâche ). Je récupère son numéro. Je l'invite à prendre un verre un de ses 4, mais elle me dit qu'elle est très occupée à cause des révisions du bac et des cours de danse. Soit, je suis persuadé que ça va aboutir, ça passe super bien entre nous.
Je crois que quelques jours après, je la recroise en ville avec des copines à elle, et, horreur, je m'apperçois que c'est la meilleure amie de mon ex de l'année précedente. Bon c'est elle qui m'avait plaquée pour un autre, je n'avais techniquement rien à me reprocher, mais elle pouvait quand même dire je ne sais quels trucs pas sympas sur moi. Déjà c'est chaud.
Une semaine après, et toujours quelques textos de conneries envoyés ça et là, je la recroise un matin à la gare. On s'asseoit, on discute, et me demande mon âge. Je lui dit que j'ai 18 ans, et là, déçue, me dit "seulement ? je te donnais plus..." . J'ai clairement vu une lueur s'éteindre dans ses yeux. Après elle n'a plus répondu à mes textos. Connasse ! Elle avait 17 ans ! Je sais pas si c'est mon âge ou mon ex, mais en tout cas du jour ou lendemain plus rien.
Cruel.

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Du style?

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Alors je découvre que si tu tape "rateau" dans google, la premier lien c'est la défénition de "Râteau (séduction)" dans Wikipédia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A2tea ... %A9duction)

C'est quand même beau!

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Je trouverais presque poétique de se prendre un râteau rue Rataud à Paris, près de la place Monge ou sur le quai du métro Rue des Boulets.

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Yuddirladada part en rando

Bon moi j'ai assez peu de râteau vu que je suis une grosse feignasse avec zéro confiance en soi donc je tente une fois toutes les semaines des 4 jeudis...et mon plus célèbre râteau je l'ai déjà raconté in extenso sur le blog donc je vais pas le refaire ici.

Par contre, je peux raconter un des seuls râteaux que j'ai mis.

En Janvier 2006, à l'occasion de l'enterrement d'un ami de mes parents que je connaissais depuis tout gosse, je fais enfin la connaissance de la fille d'autres amis à mes parents, dont j'ai souvent entendue parler mais que je n'avais jamais vu.

Elle est super cool. Très sympa. Gentille. Cultivée. Moche.
Moche moche. Et un peu ronde.
Seul bon point : seins conséquents et potentielle délurée au pieu vu que selon le cliché, les moches compensent l'absence de beauté par une plus grande ouverture au pieu.

On passe la journée ensemble vu qu'on est les deux seuls jeunes.
On se revoit pour boire un verre, en tout bien tout honneur. J'en ai même tellement rien à foutre que je lui fais part de mes vues sur la gent féminine, tout ça (j'étais en plein dedans à l'époque).

Puis elle déménage juste à côté de Pompidou où je taffais l'an dernier.
Un soir après le taf, je vais dîner chez elle.

Et après bouffer, elle me sort le grand flirt de base : très tactile, entre le chamaillage infantile et le câlin un peu plus qu'amical. Et les discussions suivent évidemment. Parlage de relations tout ça...

Je lui demande d'ailleurs si elle est aussi physiquement proche avec tous ses amis. Elle me répond oui.

Quelques jours plus tard, sur MSN, elle me sort out of the blue "Je suis pas physiquement proche comme ça avec mes amis".

Malaise.

Avant de dire une connerie qui m'embarasserait, déjà j'essaie d'être sûr et après deux-trois mots hésitants ça donne :

Bob - Si j'ai bien compris, tu es attirée par moi???
Elle - Oui.
Bob - Ecoute, euh, je suis flatté mais je suis désolé, pas moi.
Sorry.
Elle - Pas de problème.

Mais c'est nul ça, Film Freak! C'est quoi ce râteau pas drôle!
Bah oui, moi je suis fidèle à moi-même, je réponds avec la plus grande honnêteté, sans prétextes/excuses bateau, je suis pas un enculé...

...or am I?

Vu que c'était ma période de dèche absolue, l'entre-deux ex, je me dis que je devrais peut-être essayer de tourner le truc à mon avantage. Autrement dit : en plan cul.

En gros, je réalise que je la trouve trop laide pour avoir envie de l'embrasser ou de la lécher mais que pour le reste, je pourrais. En gros, je veux bien utiliser ma bite mais pas ma bouche.

Je la revois quelques temps après, chez elle, et tant bien que mal, dans la conversation, arrive cet échange :

Bob - ...voilà quoi, donc en gros, moi, si tu me proposais un plan cul, jte dirai oui.
Elle - Bah jvais t'dire non.

Et après tu te rattrappes aux branches tant que possible en ne laissant pas le temps à l'ange de passer et en répondant du tac-au-tac avec un gros sourire "Nan mais j'proposais paaaaaas! Je disais 'si'...attends, Maryam, merde...".


Et depuis j'ai coupé contact.

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Comme disait le poête : "J'ai mis ma bite dans des endroits où tu metterais même pas ton parapluie !"

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N'écoutez pas Film Freak

Alors dans le genre rateau net et sans bavure j'ai ça :
Une soirée. Un peu d'alcool. Quelques filles. Dont une. Elle me toise légèrement. Je capte son regard. Rien de bien méchant mais cétait suffisant pour que je prenne mon courage à deux mains et aille lui parler. Je m'incruste dans son groupe, on papotte tranquillement, je balance deux trois blagues qui font rire l'assemblé, dont elle. Bref, c'est en bonne voie. Je me retrouve seul avec elle. On cause, on se raproche un peu, on se regarde dans les yeux.. et là, j'ose : "ça te dirais qu'on aille boire un verre ensemble demain ?"
Et elle de me répondre avec des grands yeux ronds étonnés : "Bah non !"
Ca a été tellement fulgurant que j'ai même pas senti la lame me transpercer le thorax...

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N'écoutez pas Film Freak

Je trouve que son rateau à elle est plus violent que le tien.

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I think we're gonna need a helmet.