Bonjour à tous,
L'heure des révélations est venue !
Wave Christensen n'existe pas.
Yannick Morel n'existe pas
(Appelez moi juste Vague. Merci)
Certains d'entre vous m'ont percé à jour, ce qui m'oblige à mettre cartes sur table un peu plus tôt que prévu. J'aurais aimé mener cette expérience un peu plus loin mais n'est pas Joaquin Phenix qui veut !
"La Vague", donc, c'est un projet de fin d'étude transmédia sur lequel je suis en train de travailler. "Transmédia", ça veut dire que mon travail englobera non seulement un film, mais également des textes, des images, des traces diverses laissées sur le web - ce qui inclut les échanges sur ce forum, mais aussi sur d'autres forums, un compte facebook, des vidéos sur youtube, des textes, etc. Un mensonge de grande échelle qui m'aura occupé pendant plus de trois ans.
L'objet de ce travail ? Pour le résumer en quelques mots, c'est l'incapacité à créer. Je suis fasciné par les génies, les artistes inspirés et talentueux. Je le sais : pour les gens qui fréquentent ce forum, ce type de personnalité est une source d'inspiration. Les grands artistes sont capables de réinventer le monde, de réécrire l'Histoire, de créer des univers. Par contraste, j'ai eu envie d'imaginer un personnage tragique, non seulement dépourvu de la moindre créativité, mais également "sans monde" : sans personnalité, coupé de la réalité et sans intériorité, un idiot (au sens propre du terme), un autiste ou un "troll" comme on dit sur Internet. Je suis moi-même un artiste assez peu inspiré, je l'avoue. Choisir ce sujet, c'est contourner la difficulté en partant de ma propre impuissance, de ma propre médiocrité, en la démultipliant à travers le prisme de la fiction.
Vous vous êtes demandé si quelqu'un d'aussi idiot que Wave pouvait exister. Bien sûr, ce n'est pas le cas, mais c'est une possibilité - une possibilité existentielle que j'ai fabriqué, que je me suis amusé à explorer, à interpréter, et qui, d'un certaine manière, reflète notre époque. Mes sources d'inspiration principales sont diverses : il y a Joaquin Phenix bien sûr, Patrick Sebastien/Joseph Lubsky, mais aussi et surtout "Dans la peau d'un noir" de Gunter Walraff. Esthétiquement je m'inspire beaucoup de ce que peut faire Ridley Scott, qui travaille beaucoup en dominante de couleur.
A propos de couleur, c'est peut-être le moment de dire qu'au début, j'ai trouvé un peu abusé vos nombreuses blagues racistes. Ca m'a un peu déçu de votre part et je me suis fait un point d'honneur de faire mine de ne pas comprendre. Etrangement, j'ai été blessé par ces insultes qui s'adressaient à mon personnage. Mais finalement, tout cela apporte vraiment une dimension supplémentaire à mon projet, quelque chose du style "ma nullité reflète la vôtre". C'est la première fois que je me lance dans un projet aussi ambitieux. Je pense vraiment avoir touché quelque chose de profond.
Ce projet est très important pour moi comme vous le voyez, je travaille tous les jours d'arrache-pied pour qu'il voit le jour. Si vous voulez d'autres informations, je peux vous les exposer ici. Vous pouvez également suivre toutes les actualités du projet en aimant la page geek wave sur facebook.
Bien entendu, je ne peux pas dire non à un soutien financier compte tenu de mes faibles moyens. C'est pourquoi une deuxième campagne Ulule aura lieu prochainement. Les participants à la première (qui seront tous contactés pour leur révéler la supercherie) auront le choix entre être remboursés, doubler la mise, ou participer à un jeu concours nommé "Brotherhood challenge".
La phase 1 de "La Vague" est maintenant terminée et je vais rentrer dans la phase 2. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour les premières images si tout se passe bien. Le trailer est prévu, lui, à partir du 20 mai (reste à faire l'étalonnage). J'ai besoin de votre aide et de votre soutien pour aller au bout de ma démarche. Je pense qu'il faut apprendre à faire confiance sur un concept, une idée, une ambition, une motivation et à donner sa chance à un jeune qui veut se lancer. Je pense véritablement que mon projet en vaut la peine, sans prétention. S'il n'en valait pas la peine, je n'aurais pas fait tout ce que j'ai fait.
J'ai encore autre chose à dire mais le temps me manque, je vous donne donc rendez-vous dimanche à 22h54.
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