Forum de FilmDeCulte

Expérience très frustrante pour ma part que ce film dont j'aime beaucoup le propos sans trouver sa mise en œuvre satisfaisante.

Je ne savais rien du film si ce n'est son titre et son genre mais cette histoire de croquemitaine m'attirait pas mal de loin et très vite, j'ai apprécié la thématique abordée par la scénariste-réalisatrice, avec cette mère dépassée par son gamin. Mais dès le départ, j'ai eu un souci. C'est peut-être moi mais la protagoniste, dans sa mauvaise gestion de son fils, m'est apparue plus antipathique que son chiard turbulent et par conséquent, j'ai eu beaucoup de mal à ne PAS avoir envie de la voir souffrir au fur et à mesure que le harcèlement surnaturel vient la tourmenter. D'autant plus que le film opère un savant retournement en montrant un fils de plus en plus "sage" (dans tous les sens du terme) et une mère de plus en plus en proie à ses démons.

Et c'est ça le truc. Avec ce portrait très (trop?) simplement brossé du personnage principal je pensais avoir tous les indices me permettant de griller le twist. Par conséquent, je me suis un peu ennuyé en voyant se dérouler tout comme prévu (faut dire que le film s'auto-spoile quelque peu lui-même à mi-film avec la réapparition du livre) jusqu'à ce climax qui m'a détrompé sur mes présomptions...tout en me faisant dire que j'aurai préféré avoir raison. ça appauvrit quand même l'ensemble.

Surtout que Kent n'assure pas vraiment l'intensité de ce climax. Et l'épilogue qui n'a pas grand sens achève la déception.
La mise en scène est correcte mais, excepté certaines idées très efficaces (le râle), je trouve finalement ce Babadook, le personnage comme le film, assez peu flippant.

J'aime ce que ça raconte mais j'aime pas comment.

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Flippant non certes. Par contre, j'étais pas à l'aise devant cette relation toxique entre cette mère et son enfant


Sur la fin :


J'ai quand même été agréablement surpris par ce revirement de twist que je pensais, comme toi, avoir grillé à 10 kilomètres.
Mention aux effets spéciaux aussi qui ne sont jamais en CGI il me semble (volontairement vu le clin d'oeil à Méliès).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

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Je suis en train de me dire que je pousse peut-être le principe de rattrapage de fin d'année un peu loin.

J'ai eu de la peine à trouver de l'intérêt dans ce film dont tout le rapport à son propos, le rapprochement qui est fait avec l'acceptation du deuil etc, m'a semblé au final ultra banal, évident, et du coup assez grossier. On voit assez vite où Jennifer Kent veut nous emmener.

A côté de ça j'ai trouvé qu'au niveau flippe le film ne tient pas non plus, ça reste assez classique dans sa structure, ça manque cruellement d'intensité et l’enchaînement des événements m'a également semblé assez flou vers la fin

Bon je pense que j'avais déjà lâché le film depuis longtemps avant son épilogue, qui m'a encore plus embrouillé...

Bref, je vais probablement oublier tout ça très vite.

1/6 (j'aime bien le traitement de certaines idées tout de même, comme le livre, ou les images de la télé qui nourrissent l'angoisse de la mère. Mais bon.)

Les critiques US se droguent sur ce film, c'est ouf la réception que ca a la bas alors que c'est tout pourri.

Il me tente beaucoup, moi!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai bien aimé personnellement mais le sous-texte "psychanalytique" s'y fait trop évident et trop pataud et le film paraît un peu trop scolaire en définitive (et tout y trouve une explication bien rationnelle). Les acteurs sont très bons, et le petit garçon un peu foufou m'est particulièrement sympathique. Le livre pour enfants fait forte impression et c'est dans l'invention du Badabook, à travers ce livre, que le film est le plus réussi, le plus frappant, tandis que son incarnation pose plus de problèmes.

Enfin rattrapé, et bordel après une bonne exposition vraiment classe, c'est vraiment pas top du tout.
Je kiffe le propos, mais la mise en scène est vraiment toute pourrie, je parle même pas du montage qui est à la limite du ridicule avec ses effets "d'accélérés" super nazes et jamais justifiés. Aucune intensité alors que ça aurait pu être très fort.
Xcapist, t'as intérêt à venir t'expliquer.

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Netflix les gars, Netflix.

Jamais compris la cultification tardive de ce film. Je m'étais fait relativement chier et j'en ai quasiment plus aucun souvenir.

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CroqAnimement votre

Pas compris non plus, c'est vraiment pas très bon.
Après, dans un monde rempli de slashers pourri avec des jumpscares toutes les 5 minutes, c'est sûr que celui-ci est "adulte" et pas idiot. Mais bon... J'ai beaucoup pensé à Quelques minutes après minuit, mais ce dernier le défonce de partout.

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Netflix les gars, Netflix.

SPOILERS

Moi j'ai bien aimé. J'ai adoré le montage justement, surtout dans la première moitié. Le sens du rythme est effarant, c'est syncopé, haché à dessein, marié avec un travail pointilleux et efficace sur le son. Et non exempt d'humour !

La métaphore centrale est claire et c'est justement ça qui m'a plu. Ce n'est pas un jeu de piste chelou et relou à la RELIC. Ici on comprend ce qu'on est censés comprendre, tout en flippant, car l'atmosphère est sacrément bien géré. C'est tenu. Et le fait qu'à la fin Amelia garde le Babadook/deuil enfoui mais descende parfois le nourrir, c'est fort et vrai.

Par contre j'ai été moins convaincu par les pouvoirs multiples du Babadook: un coup marionnette, un coup ombre, un coup force invisible... Trop confus pour être jouissif.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

pour ma part, je n'ai pas été spécialement confronté à la cultification, je ne connaissais pas le film, je l'ai vu sur une liste et j'ai vu qu'il avait sa réput' et qu'il était sur amazon.

j'adore les histoires simples, donc j'étais content.
comme pour talk to me, il y avait une vraie plus value australienne : on est clairement en occident, avec les normes sociales et narratives, mais avec un léger décalage - ce sont des vrais êtres humains, pas des robots ou des personnages vivant dans movie-land, et c'est super.
super parce que du coup on en a quelque chose à foutre d'eux. le gamin qui est insupportable, la mère qui fait mal au coeur, et l'évolution de leur relation. le fait est qu'un film us n'aurait sûrement pas osé aller aussi loin dans la deuxième partie, et c'était très puissant.
ensuite tout ça m'allait parfaitement : c'était malaisant, puis de l'horreur, puis de l'horreur psychologique. en vrai devenir fou ça me fait plus peur que des créatures monstrueuses sorties des livres - ne pas aimer un enfant aussi - perdre mon mari aussi - donc vraiment tout ça m'allait très bien. c'était malaisant, badant, horrible dans le fond. j'étais authentiquement pas bien.
puis c'est formidablement fait. je ne suis pas assez spécialiste pour le théoriser mais 2014 ça me semble vraiment lancer toute une vague, poser un ton et des thèmes qui seront largement exploités ensuite.
et c'est rapide, avec énormément d'idées, on change de dynamique souvent. c'est intelligent et sérieux sans se la rac' - ça empêche de passer un certain cap parce que du coup c'est assez standard sur plusieurs aspects, mais ça permet d'être vraiment le tout tout haut du panier.

et puis, même pour le gigantesque poncif insupportable de la meuf endeuillée, j'étais quand même vraiment pas bien pour cette pauvre malheureuse au bdr.

vraiment très très bien.

sinon fou / marrant / bizarre comme la fille a périclité ensuite, pas du tout une carrière à la hauteur de la popularité du film ni de sa qualité.

euh son film suivant a été très apprécié : Prix du public, prix de la critique et prix spécial du jury au Festival international du film fantastique de Gérardmer en 2014 pour Mister Babadook
Prix spécial du jury à la Mostra de Venise 2018 pour The Nightingale.

Et plus rien depuis...elle est loin d'être finie mais d'autres réals de sa génération ont été bien plus prolifiques.

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ahah je crois qu'on a déjà eu exactement la même interaction à propos de mec de la vie des autres ^^
mais je suis vraiment considérablement moins sensible que toi au prestige des prix dans les festivals.
le copyright de badabook est 2013, même si elle annonce un truc demain il y aura grosso modo 15 ans pendant lesquels elle aura fait 1 film - qui a 38k sur imdb vs 260k pour badabook (le même nombre de votes que the witch qui date d'un an après...).
il y a un très manifestement un souci.