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 Sujet du message: Re: Six Feet Under
MessagePosté: 31 Aoû 2010, 23:32 
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Dfaçon ça existe des gays (et des filles) qui n'aiment pas Six Feet?

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 Sujet du message: Re: Six Feet Under
MessagePosté: 01 Sep 2010, 09:21 
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Alabama a écrit:
Film Freak a écrit:
Bah j'espère...j'ai eu quelques fois les larmes aux yeux devant les 2 premières saisons...pour les 2 suivantes, c'était plutôt rires et énervements.



Alors c'est obligé, et pas qu'au dernier d'ailleurs.

Et ben non.

SPOILERS

Après un début un peu gratos, je trouve cette saison 5 meilleure que les deux précédentes mais je pense que ma déconnexion vis-à-vis des personnages (toujours plus hystériques ici et aux choix toujours plus discutables) était devenue trop grande pour que je me sente réellement touché par la fin.
D'autant plus qu'elle est bien prévisible (la fausse mort puis la vraie mort de Nate et même la toute dernière séquence du dernier épisode) et qu'elle me rend les protagonistes encore plus insupportables quand ils sont en deuil (je dois être le seul spectateur à sourire quand Ruth crève dans le montage final).

Cette saison porte en elle le défaut et la qualité de beaucoup de dernières saisons, à savoir que l'intrigue générale des 12 épisodes semble être unique, semble aller vers un même but, forcément, pour conclure. Ca donne de la cohésion et ça évite le n'importe quoi de la saison 4, mais du coup elle ne "sert qu'à ça" aussi.

Y a de belles choses dans cette conclusion cela dit...une certaine maturité à ne pas faire finir Nate & Brenda ensemble, une certaine maturité à montrer que la vieille ado rebelle artiste peut s'éprendre d'un républicain...
Et cette fameuse dernière scène, au début je l'ai trouvé un peu maladroite mais l'accumulation, avec la zique - ringarde et poussive mais qui marche (comme beaucoup de ziques ringardes et poussives sur ce genre de séquences tire-larmes) - m'a tout de même rendu le truc assez triste. Dans le genre happy end qui parvient à garder une certaine tristesse, je trouve ça pas mal foutu.
Le reste est un peu plus convenu (le départ de Claire, la non-vente de la maison par David, etc.).


Bon bah voilà, c'est fait.
Si je devais noter les saisons, ça donnerait :
Saison 1 : 5/6
Saison 2 : 5/6
Saison 3 : 3/6
Saison 4 : 2/6
Saison 5 : 4/6

C'est pas si mal en fin de compte, comparé à d'autres séries aussi longues et aussi bonnes au début, mais je trouve ça quand même dommage. S'il n'y avait pas toutes ces conneries comprises entre le dernier tiers de la saison 3 et le premier tiers de la saison 5, je comprendrai plus facilement l'engouement quasi-sans concessions sur ce qui est sensée être pour beaucoup "la meilleure série du monde".

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 Sujet du message: Re: Six Feet Under
MessagePosté: 01 Sep 2010, 10:48 
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Film Freak a écrit:
Dfaçon ça existe des gays (et des filles) qui n'aiment pas Six Feet?


Un de mes meilleurs amis ... mais je crois qu'il ressemble tellement à David, même physiquement, que cela l'indispose.

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 Sujet du message: Re: Six Feet Under
MessagePosté: 30 Jan 2025, 10:58 
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Série terminée ! Critique avec plein de spoilers, vous voici avertis même si OSEF vu l'ancienneté de la série.

J'entame par le pilote : on frôle la perfection. Je l'avais déjà vu mais j'en avais presque aucun souvenir (terrible d'avoir une forme d'Alzheimer précoce). Seul point noir : aucun autre épisode ne reprend précisément ce ressort comique, avec ces interludes publicitaires drôlissimes pour égayer ces tranches de vie aux pompes funèbres. Ça aurait sûrement été lourd de le reproduire ad nauseam, mais j'aurais aimé quelques égarements similaires. En tout cas, ce premier épisode donne le ton général du show avec ce sarcasme léger en guise de fil conducteur.

Je ne vais pas faire le récapitulatif de chaque saison, je l'ai regardée en continu donc j'ai pas eu le temps de percevoir tant de différences de l'une à l'autre. Je reviens rapidement sur l'une d'entre elle : j'ai trouvé la troisième un peu plus indigeste, avec l'histoire de Lisa & Nate. Heureusement, la conclusion de l'arc narratif de Lisa redonne du souffle à l'ensemble. Et si j'aime beaucoup l'actrice, son personnage devenu récurrent me sortait par les yeux. Quel bonheur de la savoir six pieds sous terre celle-là ! Et d'ailleurs, en passant, un peu pareil pour Nate, il me gonflait un peu avec son indissociable nonchalance ou sa manie de s'enticher de la mauvaise personne. À tempérer car certains épisodes lui offre tout de même de jolies séquences pour casser un peu cette dynamique. Dommage tout de même pour sa romance ultime qui venait un peu pardonner ses égarements, ça semblait enfin être le match parfait, et c'est donc malin (mais facile) de profiter de cet épisode de bonheur partagé pour repartir dans la tragédie.

Je vais davantage m'étaler sur la toute fin car je ne l'ai pas tellement aimée. J'aurais préféré qu'elle s'achève sur la scène du repas, où sont réunis les membres de cette famille recomposée, avec éventuellement un plan final faisant intervenir leurs morts (les deux Nate & Lisa quoi). Et pourquoi pas un fondu au blanc avec les dates de naissance des vivants et un tiret s'ouvrant sur un vide : leurs fins, qu'on nous laisserait la liberté d'imaginer. Au lieu de ça, on nous sert sur un plateau la conclusion de tous les arcs des personnages et le ride de Claire comme métaphore de ce voyage dans le futur. Quelle déception... Les costumes et maquillages déployés pour vieillir les personnages sont je trouve médiocres. Ruth qui visiblement même bien entourée n'a plus le droit d'être brossée une fois alitée (ma théorie : elle est morte du syndrome de la fibre capillaire éclatée). Ou David qui arbore une tonsure immonde, jurant avec son apparence ultra soignée jusqu'ici. Enfin, Claire, qui pour être donner l'illusion d'une maturation des chairs devient cheum, euh pardon, arbore une tignasse blond polaire (pourquoi ?), également la seule à être jouée par une autre actrice pour crédibiliser la partie sénescence de sa vie. Un comble pour une série s'attachant à montrer avec un certain talent des cadavres crédibles. Et là encore, si durant six saisons, presque personne dans cette famille ne parvient à tisser des relations stables (sauf Keith et David, et encore), Claire la SJW arty rencontre dans la vingtaine son futur mari réac', Georges supporte Ruth la girouette jusqu'au bout, David et Keith vivent une idylle parfaite avec leurs deux enfants (à la benne le lourd vécu avec la daronne accro au crack et le grand frère rebelle), Billy le Unabomber-like aux tendances suicidaires qui survit à Brenda et eux deux en vieillards (avec des artifices toujours pas crédibles) soudés malgré le passif entre eux... Vraiment, j'aurais aimé une fin plus ouverte. Cette conclusion vient tout écraser avec la délicatesse d'un bulldozer. D'un coup de baguette magique, on switche de cet amoncellement de ratés, de mauvais coches, d'usures mentales et j'en passe, à un final un peu de l'ordre d'un naïf "et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps". On peut bien sûr décider de caser des drames non dévoilés dans cette proposition, mais ça réduit le champs des possibles à mon sens cette façon d'épiloguer. N'hésitez à me corriger si je vous semble péremptoire en écrivant tout ça.

Je ne suis pas tendre avec cette conclusion, mais j'ai vraiment adoré la série avant ça, aussi j'en attendais tout autre chose. Je suis étonnée qu'elle ait pu faire l'objet de tant d'éloges, et ce topic en est un bon témoin car elle a été plutôt bien reçue. Ce n'est pas un tacle, je peux comprendre, mais je voulais donner mon son de cloche pour tempérer les avis favorables plus tôt.

Je retiens pleins de choses extras. La distribution est géniale et c'est drôle d'ailleurs de voir comment ça a ouvert la voie à Michael C.Hall pour obtenir son rôle le plus connu (Dexter). D'ailleurs, la famille de Brenda vaut son pesant de cacahuètes, pas réaliste pour un sou mais je me suis tapée des grosses barres grâce à ces personnages fous à lier très bien incarnés (et je verrais plus jamais Dolorès de Qui veut la peau de Roger Rabbit du même œil). Brenda d'ailleurs m'agaçait un tantinet dans les deux premières saisons, trop dans le contrôle de sa relation avec Nate et aussi d'elle même. Une fois son psyché, qu'elle rame à hisser à un niveau de salubrité mentale convenable, bien éclaté en mille morceaux et qu'elle se met à faire n'imp', que ses failles se dévoilent, j'ai complétement adhéré au personnage.

Une autre grande qualité, l'ensemble se tient bien, j'ai pas senti de baisse dans l'écriture ou de grosses incohérences. La série supporte plutôt bien le poids des années, tout en étant un parfait produit de son époque. J'attribue ça aussi en grande partie à la BO (l'épisode du bûcher improvisé avec Lucky de Radiohead m'a replongée dans cette décennie avec une efficacité désarmante). Et cette imagerie assez kitch, avec sa photo presque brûlée et ses couleurs chatoyantes, participe à l'installer rapidement dans les années 2000.

Et enfin, j'ai été vérifier même si je m'en doutais : le showrunner étant gay, on sent la pâte d'un concepteur s'attachant à filmer des corps féminins sans nous faire se sentir comme un voyeur posté à la lucarne. Il parvient à accoucher d'une série avec du sexe montré assez crûment, sans tout le male-gaze "cishet" habituel. La scène où David imagine Keith lui caresser le torse pour y trouver une poitrine de femme filmée en gros plan après sa coucherie avec Gretchen en est un bon exemple. Le tout sans devoir l'expliciter là où les séries actuelles en font souvent des caisses. Une petite bouffée d'air, surtout après Les Sopranos et ces nombreuses mises en scène dévoilant des corps de femmes dans des positions lascives et peu de tissus pour les habiller, souvent des prostituées d'ailleurs (série que je trouve toujours immense, ne vous y trompez pas, c'est juste agréable de voir des culs sans le filtre assez consensuel des prod' habituelles et la comparaison entre les deux m'a semblée pertinente).

Un peu triste de quitter tous ces personnages, même si je dois avoir un coeur de pierre car je n'ai versé aucune larme, même quand Nate passe de vie à trépas, et j'étais parfois contente de les voir crever (#Lisa). Pourtant je chiale comme une madeleine à chaque fois que je revois Incendies donc il y a bien une pleureuse en moi...

Bref. Si vous m'avez lue jusqu'ici : il n'y a pas de sujet pour la série Oz ? Pour savoir si je risque le doublon en démarrant un sujet dédié.


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