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Un hommage à la peinture d’Edward Hopper et à la vie quotidienne américaine des années 1930 aux années 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’époque à travers le regard du personnage féminin, Shirley. Personnage directement inspiré de Joséphine son épouse, un modèle unique et froid. La vision d’une réalité ordinaire, sans concession.

Expérience performative où le réalisateur donne vie aux tableaux de Hooper en racontant en voix off les atermoiements de Shirley grâce aux zooms et autre panoramiques, Shirley pâtit de ses reconstitutions figées qui donnent souvent un aspect cartoonesque à la Resnais (malgré le mimétisme, on pense plus aux couvertures d'albums de Martine qu'à autre chose en voyant les affiches à mon humble avis) et ses lancinants monologues renforcent sans doute la carapace spectrale d'un film confiné dans une solitude de dernière séance éplorée à l'heure de la grande dépression. Curieusement, le film échoue dans son ambition de donner vie à la peinture mais excelle dans son atmosphère contemplative et nostalgique, teintée d'un brin d'érotisme morbide où surgit au détour d'une toile Bryan Ferry.
3/6

Il y aurait eu moyen de faire une adaptation de Tintin en live finalement

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"marre du retour infini de ce topic"

Déjà fait.

Mouais, je voulais dire une adaptation live plus réussie graphiquement que les Oranges Bleues. C'Est fou ce que les teintes d'Edward Hooper font penser à Hergé.

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Oui bah une adaptation live qui ressemble à l'affiche ci-dessus, non merci. Paye ton film figé anxiogène.

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Bah je n'ai pas vu d'extraits en mouvement. Je juge uniquement le visuel des photos. C'est possible d'y mettre du mouvement. D'ailleurs, Spielberg l'a fait avec des textures similaires. Ç'aurait été cool de voir ça en live

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