Forum de FilmDeCulte

La séance qui m'a fait comprendre que je ne verrais pas 175 films cette année. Nécessité REELLE de sélectionner et d'arrêter de voir n'importe quoi en projo (marrant d'ailleurs comme c'est surtout en projo que je vois de la merde).

Scorpion, c'est de la bouse en tube écrite par un gamin de CM2 qu'a pécho une vidéo de free fight sur youtube et qui trouve ça kiffant. Alors il brode une espèce d'histoire de rise & fall & rise again, dans laquelle il glisse des combats interminables filmés n'importe comment, dont tu ne retiens pas l'ombre d'un enchaînement de coups, et où tu n'as jamais mal pour personne (et pourtant ça saigne et ça craque). Par-dessus ça, il te tartine de la musique vulgos jusqu'à l'écoeurement, et, comme il vient de découvrir le montage alterné, il t'en balance toutes les cinq minutes. Résultat, si tu aimes voir des musculés (mais pas ceux de Framboisier) qui s'entraînent en musique, intercalés avec des baffes, alors ce film est pour toi.

Par-dessus tout ça, il y a une vague histoire nullissime, combinant amour & flicaille avec tous les poncifs du genre. Et puis des dialogues qui semblent assurer la continuité avec ceux de Truands (du moins, ceux entendus dans les extraits allocine), et qui te distillent une morale pitoyable au milieu d'un champ de bataille à l'hémoglobine complaisante.

C'est régulièrement involontairement drôle, c'est globalement hyper-mal joué. En somme, il n'y a bien que Cornillac qui parvienne à traverser cette épreuve dignement. On sent son implication physique, sa sincérité dans le rôle. Dommage qu'on ne lui donne à jouer qu'un texte de merde, qu'on le dirige si mal...

C'est pour lui que je mets 1/6, parce que tout le reste est à chier (jusqu'aux costumes et décors, avec des jolies aberrations du style une mère va chercher deux fois dans le film son enfant à la sortie de l'école et d'une fois à l'autre, ce n'est pas la même école).

Et donc, Seri, c'était la première fois, plus jamais.

Anecdote honteuse: la projo m'a attiré en premier lieu parce que j'avais confondu Seri et Siri. Je vais consulter mon oculiste de ce pas...

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lol c'est quand même le résalisateur de Yamakasi 2... que j'avais vu à l'époque en séance débat. Et la parade du réa pour répondre à un ec qui disait en substance que les Yama étaient bien sympas mais que le script quand même bien neuneu a été de ressortir les grandes valeurs à montrer aux enfants. Scorpion çadoit être un grand film de bondage éducatif conservateur.

Voila, donc je vais voir le Eastwood mais arrive dix minutes en retard. Ou comment se taper une daube juste pour justifier le déplacement.

Scorpion fait une première erreur : ne pas s'assumer comme simple film de fight. Là où un Full Contact casse tout en enchainant les combats décérébrés, Scorpion se prend la tête dans des intrigues à la mord moi le noeud, à base de mafia, de policiers sous couvertures, et de pute au grand coeur. Joué lamentablement, notamment par la blondasse de service, absolument irritante, c'est en plus filmé avec les pieds et dialogué avec je sais pas quoi tellement c'est con (la palme aux monologues de Clovis). Je passe charitablement sur les combats, pas forcément mal chorégraphiés, mais si mal filmés et montés qu'on y voit que dalle.

Restent Clovis, pas trop mal, et surtout l'espèce de tank humain, authentique champion de free-fight, Jérôme Le Banner.

1/6

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Vu tout de suite derrière Bug, autant dire que la chute n'en a été que plus dure. Que dire sur cette bouze intergalactique en dehors du fait que le scénario est injustifiable, et que effectivement il aurait simplement du s'assumer en film de fight tout con. C'est insuivable, les combats sont hyper hach(i)és, j'ai baillé lamentablement pendant environ une heure 20 avant de fuir la salle... Même Blanche m'avait plus emballé, c'est dire...

0,5/6

t'aurais mieu xfait de voir le Jolivet (qui fait un beau démarrage d'ailleurs) et d'enchainer avec la critique...

Je pensais que zad était dessus. Je ne le verrai pas avant samedi.

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