Vieux-Gontrand a écrit:
Mr.Orange a écrit:
Ensuite il y a un niveau de salaire qui s'échelonne de 1 à 3 ou un peu plus, le maximum étant atteint pour ceux qui devront effectuer le travail indispensable à la société dont ils ont les compétences.
Et les tâches qui ne demandent pas de compétences spécifiques sont mises à la "corvée", c'est à dire que chacun doit y faire sa part.
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Bonjour l'abolition des classes sociales et le pouvoir par la base. Ça va être sympa d'expliquer aux gens que leur travail est superflu car tout le monde peut le faire. C'est ce qu'il faut pour que la gauche sorte de son audience bourgeoise.
Dans la mesure où la production demande malgré tout des décisions quant à des investissements (et/ ou décider de la hiérarchie des fonctions, la différence devient ténue) il y aura forcément une bureaucratie, efficace ou pas, mais qui se place elle-même au sommet.
D'ailleurs la hierarchisation en trois niveaux est typiquement celle des administrations.
Finalement le critère de la pénibilité du travail est relégué au second plan derrière celui de compétence et de technicité
Friot ne se cache pas de prendre comme modèle de rémunération celui des fonctionnaires (ou le salaire est lié à la personne et pas à son activité). Et oui la division du travail ne sera pas soumise au marché, mais régulée par les limites écologiques décidées institutionnellement, ça paraît évident.
Ensuite pour les niveaux de rémunération: c'est pas tant la technicité qui est compensée financièrement (de 1 à 3 hein, on est très loin des différences de salaires d'aujourd'hui), que la contrainte.
Pour la période de transition, et parce qu'il y a des tâches indispensables qui nécessitent dans l'urgence les personnes formées pour les effectuer, alors ces personnes seront contraintes de les effectuer que cela suive ou non leur désir. Donc la contrainte doit-être compensée par le plus haut niveau de rémunération. C'est aussi simple que ça.
Et ça me paraît plutôt sain que les tâches les plus ingrates ne soient pas réservée à une classe dominée, mais partagée par tous.