Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 18 Jan 2025, 06:05

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 46 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:05 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 10037
Localisation: Ile-de-France
En fait la saison 3 de Twin Peaks que j'avais lâchée après trois épisodes, beaucoup trop la flemme de recommencer mais je pense que je vais juste me faire l'épisode 8 plutôt que d'éternellement être dans le regret. A moins que ça n'ait aucun intérêt seul?


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:07 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Sep 2021, 16:55
Messages: 677
Je me pose la même question


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:16 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28609
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Si l'épisode peut totalement être vu indépendemment, il est un peu à part dans mon souvenir.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:17 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Oct 2009, 11:34
Messages: 698
Baptiste a écrit:
Je me souvenais pas que la fin de Sailor et Lula avait le dernier des Quatre derniers lieders de Strauss! Ma-gni-fique, je recommande à tous d'écouter les quatre.
C'est même le générique, sur un mur de feu.
Lynch racontait qu'il avait entendu ce morceau la première fois alors qu'il attendait dans sa voiture Isabella Rossellini et que la neige s'est mise à tomber. (J'espère que je n'invente pas. Lointain souvenir d'une interview.)

Lellouche avait osé piquer ce morceau pour un des teasers de L'amour ouf. Hommage évident au Lynch.

En revoyant Sailor et Lula l'an dernier, je me suis dit que le cinéaste qui s'en rapprochait le plus, ce n'était pas ce genre de suiveurs qui se contentaient de le copier, c'était Bruno Dumont.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:23 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Mai 2008, 10:03
Messages: 6316
Localisation: Poitiers
Baptiste a écrit:
En fait la saison 3 de Twin Peaks que j'avais lâchée après trois épisodes, beaucoup trop la flemme de recommencer mais je pense que je vais juste me faire l'épisode 8 plutôt que d'éternellement être dans le regret. A moins que ça n'ait aucun intérêt seul?


De mémoire, c'est un moment de rupture dans la "saison" (que certains considèrent comme un film).
Mais ce fameux épisode vaut le coup je pense oui (rien que plastiquement). Je reverrai pas cette saison que j'ai moyennement apprécié mais je me laisserai bien tenté pour revoir l'épisode 8.
Plus aucun souvenir par contre de comment ça s'insère dans la saison.

_________________
You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 11:38 
Hors ligne
Expert

Inscription: 07 Oct 2012, 15:32
Messages: 353
Il y a les films bien sûr et puis les textes qu’ils ont inspirés.

A propos d’Elephant man, souvent délaissé par les cinéphiles quand on leur demande de citer leur films préférés de Lynch alors que pour les non spécialistes, il est resté, je crois, dans les mémoires (Anne-Sophie Lapix hier au journal de la 2, en évoquant la mort de Lynch, a commencé par citer ce film), je me rappelle d’un débat sur un autre forum où Jerzy avait donné une lecture tellement profonde et brillante du film.

Je resitue le contexte : il s’agissait d’un débat autour de La vénus noire de Kechiche, l’histoire de cette femme aux formes qu'on dira "atypiques", amenée d’Afrique du sud pour l'étudier et l'exhiber dans les salons londoniens. L’interlocuteur de Jerzy parlait à propos du Lynch d’un film « humaniste » dont la vertu mais aussi la limite consistait à révéler sous la carapace du « monstre », l’humanité du personnage. Il suggérait que le film eût été différent (et peut-être plus intéressant dans son esprit, il défendait ardemment le film de Kechiche) si John Merrick avait été moins sympathique.

Voici la réponse de Jerzy.

Je n'ai pas vu 'la vénus noire", mais je ne partage pas du tout cette perception du film de Lynch.

Selon moi, John Merrick ne nous est pas présenté comme Roméo, le meilleur et le plus délicat des hommes "à l'intérieur, pour qui sait voir au delà des apparences, etc".

Ce sont là les constructions opérées sur John Merrick, et qu'il se réapproprie, on pourrait dire les "introjecte", en raison et à la mesure de sa soif inextinguible d'être apprécié, et plus encore reconnu "en tant qu'humain".

"Roméo", c'est la nomination effectuée par l'actrice de théâtre (Anne Bancroft), lorsqu'elle lui fait son numéro parfait d'actrice de théâtre: pas un cil ne bouge, maîtrise parfaite des muscles du visage, comme cela a été souligné, sublimation apparemment spontanée de cette "rencontre" qui est une opération de communication mondaine ou de prestige.
Il s'agit dans cette présentation, sollicitée par l'actrice, à l'homme-éléphant, d'inverser la perception spontanée par le "vulgaire", l'individu "non cultivé", "non éduqué", qui marque son dégoût sans contrôle de soi. Cette posture esthétique que Bourdieu analyserait en termes de stratégie de "distinction sociale".

Dans cette perspective de sublimation hypocrite, si on veut (surtout un défi de "performance" très gratifiant pour son narcissisme de comédienne en cote), il s'agit bien sûr d'aller directement à l'autre extrême, en occultant le corps: la valeur du pur esprit, l'Ange dans la bête, le simulacre grotesque de la rencontre miraculeuse entre la Belle et la Bête, Roméo le séducteur irrésistible dans le corps de Quasimodo, etc.

Le traditionnel et platonicien dualisme âme/corps n'est en rien dépassé, les termes en sont seulement permutés. Et on sait avec Deleuze que renverser le platonisme, ça ne consiste pas simplement à le répéter en mettant le "bas" à la place du "haut" et le "haut" à la place du "bas", ou par un mouvement de transgression consistant à loger "le très haut" dans" le très bas" et inversement, ce qui ne change pas grand chose, bien au contraire, entretient et réitère plus encore la puissance d'imprégnation de cette pure distinction duale, du modèle binaire.

L'énormité de la "triche" est tellement patente dans la scène de "Roméo" que Merrick lui-même en rit avec Bancroft. Les deux semblent presque plaisanter de cette mise en scène "hénaurme". On sent selon moi que Merrick, là, est prêt à payer le prix de la comédie, de l'hypocrisie mondaine. Un travestissement ou simulacre de sentiments, d'affects, car c'est la seule possibilité pour lui d'être accepté dans le "beau monde", de ne pas retourner dans les "bas-fonds" de la société. Il n'en est non seulement pas dupe, mais c'est le "deal" implicite: poursuivre sa carrière de "freak exhibé", dans la bonne société londonienne; c'est plus luxueux, plus confortable que d'être exhibé dans les foires.

Et, limite, on est autorisé à en rire avec lui. Autre exemple: quand Treeves lui présente sa nouvelle "garde-robe", de si élégants costumes. "Mes amis, oh, mes amis, mes amis", s'exclame Merrick et il ne peut réprimer un rire devant le burlesque de la situation, lié à l'écart entre le "type" et la "norme".
Seul devant son miroir, il "se la joue" en parodiant jusqu'à la moquerie les manières de la bonne société: "oh ma chère, oh mais c'est exquis", etc. Il s'en enchante tout en se foutant de lui-même, de toute cette comédie. Le gardien de nuit ne manquera pas de lui rappeler de quel côté de la barrière il est, dans le partage du sensible et des classes. Et là, la confrontation au miroir sera tout autre: un retour massif, brutal, sans métaphore et pour cela expérience de terreur, du refoulé.

Dans d'autres occasions, Merrick semble méditer sur le terme même d'ami, lorsqu'il le répète avec insistance devant Treeves: "my friend...". Avec quelque chose de noir, de cynique, dans le regard.

Dans ce régime de signes gouverné par une aliénation fondamentale, Merrick est pris. Il n'a pas une "intériorité" qui lui serait propre: il se mimétise dans le personnage raffiné, affecté, dont il comprend très vite que c'est la seule stratégie viable. D'un bout à l'autre du film, Merrick n'est jamais Merrick, cet homme raffiné et sublime "à l'intérieur", il reste l'homme-éléphant, bien sûr, j'entends par là celui dont l'intériorité n'existe et ne s'élabore qu'en fonction du regard et de la nomination de l'autre.
Comme tout le monde, dira-t-on. Ici, c'est maximalisé parce que, simplement, il ne peut pas se réapproprier, intégrer l'image de soi dans le miroir, même au prix d'un auto-aveuglement massif. Le "self" de Merrick, pour le dire autrement, est constamment et de pied en cap menacé d'effondrement, il ne dispose pas d'un pôle équilibrant dans le système de la reconnaissance de l'affection partagées; l'obstacle à cette possibilité est beaucoup trop violent.

Le retournement de la "bête" en "ange" est non seulement ce leurre décrit plus haut, qui opère déjà dans la récitation des versets de la bible au début, juste après l'entrevue avec le directeur de l'hôpital (pour le séduire, le retenir), mais on comprend aussi qu'il opère bien en amont, dans le rapport au visage de la mère, céleste, sublimé dans le médaillon, ainsi que le récit qu'il en propose.
Montrer le médaillon à ses hôtes deviendra un rite obligé des visites de courtoisie dans son petit intérieur bichonné, en écho symétrique aux récits de légende de son précédent "protecteur". Le spectacle continue: voyez d'où je viens... voyez ce que je suis... Ma mère, d'une beauté d'ange, sauvagement piétinée par des éléphants...).

Si Merrick connaît des versets de la bible par cœur, s'il se vit déjà bien à titre d'âme pure dans le pire des corps, ce n'est pas parce qu'il serait - par ailleurs - un homme cultivé etc, une pépite de noblesse dans un monde de "brutes vulgaires", c'est parce que la violence de son handicap le condamne de tous temps à cette sublimation forcenée.
Il s'exhorte lui-même, bien avant la rencontre avec Treeves puis Bancroft, à se vivre à travers le dualisme âme/corps. Il rêve de beauté, de pureté, de raffinement, de fanfreluches et de bonnes manières.

Là encore, non par un éthos de classe auquel il participerait par héritage (ce médaillon, d'ailleurs, n'est ce pas le cœur du leurre? Ce portrait de femme raffinée, est-ce bien sa mère, n'est-ce pas un objet trouvé et approprié dans une légende personnelle dorée? Un "truc" à la Kaspar Hauser?), mais justement parce que ce n'est PAS son éthos, ni son monde. C'est le lieu par excellence inaccessible, aux antipodes, un paradis perdu de toute origine.

D'où cette aptitude à cultiver, par compensation, consolation, jusqu'à l'hypertrophie, l'imitation des attributs de la classe aisée, sa généalogie fantasmée, ses "semblables" identifiés à la "mère" du médaillon.

Il ne peut PAS se vivre et se comporter comme un "sale type": sauf à déchoir et s'effondrer psychiquement; c'est une condition basique de survie pour lui que de s'identifier à un pur esprit, calqué sur le modèle de l'aristocratie londonienne.

Vers la fin du film, on l'a souligné également, la représentation théâtrale (un déluge de fanfreluches et de mauvais goût "bourgeois-kitsch", une féérie en toc, d'un certain point de vue désopilant) émeut, se dit-on de prime abord, Merrick au plus profond. Il en sort son mouchoir de manière affectée, mais ses larmes ne sont pas feintes.

Pleure-t-il de l'émotion suscitée par ce spectacle enchanteur? Oui et non. C'est ambigu et là est l'intelligence de Lynch. Le pathos est à double tranchant. Il le sera plus encore dans la scène où Merrick se lève au balcon, présenté par Bancroft sous les applaudissement nourris du tout Londres.
On est autorisé à penser que ce sur quoi Merrick pleure en regardant le spectacle, c'est sur sa mort prochaine, sur l'illusion persistante qu'a été sa vie: le rêve transi d'un état de sublimité, suspensive, limbique ("in heaven, everything is fine", chantait la dame dans le radiateur), qui lui a toujours été refusé et qu'il n'atteindra jamais. Il pleure peut-être de ressentir à quel point ce spectacle étincelant ne saurait se substituer, dans l'artifice de l'art (fût-il pompier), à sa vie passée, présente et future.

En fonction de la perception différente que je propose du film, je ne crois pas, donc, que le film de Lynch joue la carte d'un humanisme aussi édifiant, compassé et frelaté, qu'il viserait à nous rendre captif d'une image de John Merrick l'homme d'exception, homme admirable emprisonné dans une enveloppe monstrueuse, digne enfant du Royaume adopté par "sa majesté" britannique, prouvant ainsi sa générosité et sa compassion envers ses sujets les plus humbles, les plus malheureux et les moins gâtés par la vie.

Ce dont Lynch parvient à nous rendre captif, ce serait bien plutôt, selon moi, des stratégies de survie, au total pathétiques, vaines, illusoires, d'un homme quelconque, tout à fait quelconque. Sa laideur effrayante ne fait pas de lui, par antithèse ou culture de l'antinomie, un homme exceptionnellement bon ou vertueux selon la carte postale stéréotypée opposant le "haut" et le "bas". Elle le contraint à épouser ce cliché. C'est différent.
En cela, tout homme quelconque est invité à se reconnaître: à reconnaître en John Merrick non pas l'être d'exception défiant un destin déterminé dont il s'arrache avant de mourir, reconnu et aimé de tous à proportion de cette "admirable" hauteur d'âme, mais l'homme quelconque qui va vers sa mort, solitaire et sans recours.


J’ai toujours trouvé original que ce film de Lynch ait été primé au festival du film fantastique d’Avoriaz en 1981 car après tout, il n’appartenait pas au genre. Ceci dit, Duel de Spielberg, couronné en 1973, non plus.
Dans le cadre de ce festival de 1981, on retrouve le nom d’un autre disparu récent Jeannot Swarck. Son Quelque part dans le temps y avait reçu le prix de la critique, ex-aequo avec Hurlements de Dante.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 12:53 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6524
Il y avait quand-même une dimension puritaine chez Lynch. Ses personnages sont érotisés mais souvent punis d'avoir une sexualité, même s'ils deviennent par là des pôles d'attraction. Bien sûr au premier chef Laura Palmer dans lequel le trauma et de deuil sont à la fois inaugurals, maximaux, puis rejoués pour être rêverie voire farce (au delà de la famille de départ)
Son film le plus en apparence edenique, The Straight Story est a-sexuel, ou plutôt simultanément fraternel et résigné à la mort. Le petit tracteur malgré tout viril et endurant a aussi une symbolique phallique.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 13:00 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Nov 2014, 00:49
Messages: 2269
Qui-Gon Jinn a écrit:
Il y a plusieurs Lynch, entre le généralement accessible de la période ELEPHANT MAN->TWIN PEAKS, et le plus opaque d'après (avec évidemment des exceptions au sein du lot, en l'espèce ERASERHEAD d'un côté, THE STRAIGHT STORY de l'autre). Mais quoi qu'il en soit ça a toujours été un peu le cinéaste des "cool kids" dont je n'ai jamais fait partie, ne pouvant m'empêcher, par complexe ou par pose, de rejeter une partie de son taf que je percevais comme trop poseuse et contente d'elle-même.

MAIS...
... D'une part le gars était irrésistiblement attachant, pas du tout sibyllin ou pète-couilles dans sa manière d'être. Et d'autre part le mec a fait BLUE VELVET, un film "qui a beaucoup compté pour moi", que j'ai vu pile au bon âge, la synthèse parfaite du lisible et du chelou, le point d'équilibre des deux Lynch, qui est drôle, qui est prenant, qui te hante, avec des trucs, des phrases, des détails qui resteront culte pour moi à tout jamais.

RIP
(et puis un mec qui a reçu la Palme des mains de Bertolucci et l'a attribuée à Polanski, respect)

Pareil.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 13:00 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36977
Localisation: Paris
"Sailor et Lula"... Ce titre VF tellement générique moins bien que l'original, "Wild at Heart".

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 17:51 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Aoû 2021, 19:41
Messages: 2165
Billy Budd a écrit:
Jamais reçu autant de sms de partout, même pour mes cinquante ans.


J'en ai reçu un de ma mère avec un smiley qui pleure, pas du tout dans ses habitudes. Un jeune collègue (24 ans) l'a mentionné aujourd'hui alors que c'était pas le sujet (on regardait une collègue se déboiter les épaules façon Martin Riggs). Il n'a vu aucun de ses films, je vais le brancher doucement.

Baptiste a écrit:
En fait la saison 3 de Twin Peaks que j'avais lâchée après trois épisodes, beaucoup trop la flemme de recommencer mais je pense que je vais juste me faire l'épisode 8 plutôt que d'éternellement être dans le regret. A moins que ça n'ait aucun intérêt seul?


C'est un épisode de pur lore et de cosmogonie donc malgré ses abstractions, qui sont en réalité un sommet (un de plus chez Lynch) de show, don't tell, il a une place et un sens narratifs.

Ca doit être la troisième fois que je suis affecté par le décès d'une personnalité, avec Dave Brockie et Lemmy. De sa filmo si nécessaire, je n'ai pas plus à écrire que ce que j'ai parsemé dans les topics dédiés.

_________________
Looks like meat's back on the menu, boys!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 17:59 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36977
Localisation: Paris
Müller a écrit:
Un jeune collègue (24 ans)
Müller a écrit:
je vais le brancher
Putain mais de mieux en mieux toi... :x

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 18:02 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Aoû 2021, 19:41
Messages: 2165
LOL

_________________
Looks like meat's back on the menu, boys!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 18:06 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Fév 2016, 20:06
Messages: 8769
J'avoue que ca me fait quelque chose, il avait une patte unique (c'est original) et Mulholland Drive reste l'une des séances les plus fortes de ma vie (et également Blue Velvet dans une moindre mesure)...

Jamais vu Inland Empire (j'ai le DVD, je vais corriger ça en 2025), et j'avais lâché Twin Peaks en cours de saison 2... Jamais exploré ses autres facettes d'artistes non plus... Mais bon c'était l'un des plus grands, je suis triste.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 18:37 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 17:56
Messages: 8580
Localisation: Caché avec Charlie
Cinéaste évidemment incontournable. J'ai tout vu sauf la saison 3 de Twin Peak qui sommeille dans le PC.

Mon préféré est Lost Highway, monumental, puis Mulholland Drive, deux films qui se parlent par leurs compositions, leurs thèmes...

Blue Velvet, aussi.

Beaucoup plus de mal avec Eraserhead ou Inland Empire (séance torture pour moi, donc pour mes camarades qui ont enduré mes soupirs, dont quelques ex-foruméens qui m'ont détesté ce jour-là)

Après, il y a Un Histoire Vraie, peu mentionné ici, et qui gagne à la revoyure.

Il y a ce personnage génial dans la série Louie (qui regorge de guests tous merveilleux), son John Ford dans les Fabelmans (ce petit plaisir de le voir)

Il y a cette pub playstation improbable !

RIP


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: RIP David Lynch
MessagePosté: 17 Jan 2025, 19:58 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Oct 2009, 11:34
Messages: 698
elmergantry a écrit:
une lecture tellement profonde et brillante du film.
Je confirme !


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 46 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mocky versus De palma, lynch et cie

Jack Griffin

1

1524

30 Nov 2005, 01:32

Blissfully Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David Carradine

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Jericho Cane

24

2468

11 Juil 2009, 15:26

Azuma Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David Hess

Vince3d le Belge

0

1229

11 Oct 2011, 20:54

Vince3d le Belge Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. R.I.P David Soul

Mr Degryse

6

323

05 Jan 2024, 22:59

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David Brown

Film Freak

0

1322

04 Fév 2010, 12:21

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David Kessler

Qui-Gon Jinn

1

898

04 Fév 2020, 09:56

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David Warner

Qui-Gon Jinn

1

524

03 Aoû 2022, 11:55

Nicou Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. RIP David R. Ellis

Film Freak

4

1117

08 Jan 2013, 10:43

Art Core Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web