Forum de FilmDeCulte

Premier film d'horreur auréolé d'une bonne réputation, sorti en octobre en France, rattrapé par moi l'autre jour. C'est carré, propre, bien tenu. Mais finalement assez voir très classique, aussi bien dans son esthétique, son rythme, que son contenu...

Je trouve les règles du fantastique quelque peu floues et du coup j'ai du mal à saisir quelle est la menace, aussi bien au premier degré que métaphoriquement.
En résulte une frustration qui fait qu'on ne dépasse pas le stade du film honorable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

D'accord avec QGJ.

Ca dure 1h25 mais il faut attendre une bonne heure avant qu’il ne "se passe quelque chose". En attendant, on installe le décor, la situation, les personnages, et dans ce très long "build up", on distille au compte-gouttes des bizarreries plus ou moins angoissantes, le tout dans une ambiance bien glauque. C’est le principal mérite de la réalisatrice dans ces deux premiers tiers, installer une ambiance bien malaisante, intrigante. Et puis, malgré le petit budget, il y a de la prod et du talent: la réal, les actrices (la vieille est géniale), la photo, l’ambiance sonore.. c’est très soigné.
Puis vient cette dernière demi-heure, où ça s’agite un peu, enfin.. J’aime bien l’idée de . La fin, qui n’est pas sans rappeler , est bien saisissante aussi, et belle en même temps.

MAIS VOILÀ... J’ai rien compris. Je veux dire, c’est peut-être typique de ce genre de films qu’on doive tout interpréter et piger soi-même, et j’entends bien que ce n’est en soi pas un défaut, mais moi, perso, je préfère quand on m’explique un minimum ce qui s’est passé. C’est une histoire de goût et de sensibilité. Je préfère ne rien comprendre devant du Tarkovski que devant un film d’horreur.
Il est évident qu'il s'agit avant tout d’un drame psychologique déguisé en film de flippe, mais quelque soit le niveau, je suis resté dans le brouillard.

Frustrant donc, mais c'est pas dégueu, ni honteux.

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Y a rien à comprendre, c'est juste une métaphore de la sénilité.

Un THE VISIT version THE BABADOOK mais qui n'est qu'un court métrage trop étiré et vide pour que sa jolie fin soit émouvante.

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