Forum de FilmDeCulte

J'aurais du mal à répondre à cette question en trois lignes, si j'ai le temps je m'y pencherais dessus, c'est intéressant.

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Les films de guerre montrent avant tout l'horreur de la situation, pour des idéaux faussés en plus.
Jarhead était pas mal dans le genre, non ?
Puis il y a eut aussi The Thin Red Line. Il y a quand même de la réflexion je crois. Ce n'est pas que des combats. Je me trompe ?


Ces films de guerre sont quand même plus intelligents que tout stupide jeu vidéo dont le but est de tirer sans vergogne sur le camp adverse (je déteste ça, tuer pour tuer).

Question intéressante en effet... Je me faisais la réflexion l'autre soir en matant un documentaire d'époque sur la guerre du Vietnam... C'est juste impressionnant, beaucoup plus prégnant que tous les films de fiction. Du coup les films sur le Vietnam, j'en vois très peu qui adopte un point de vue réaliste (Platoon ?, Full Metal Jacket ?) que ce soit Rambo, Voyage au bout de l'enfer, Apocalypse now ou d'autres, le traitement est différent.

Les guerres modernes (on va dire l'Irak) ont eu une représentation télévisuelle quasi-nulle (ça doit être pire encore aux Etats-Unis). D'où la nécessité pour des réalisateurs de nous emmener là-bas avec une réalisation plus réaliste (Redacted et Jarhead, le prochain Greengrass). Je pense que La Chute du Faucon noir a plus informé sur la vraie vie des soldats us en Somalie qu'une année de Fox News.

Je ne vois pas ça comme du voyeurisme gore, en revanche. Je ne crois pas que ça flatte cet instinct là. (et puis le voyeurisme n'a pas été inventé par notre société contemporaine, je trouve qu'on fait tout un foin de cette notion aujourd'hui, comme si les exécutions capitales ne rameutaient pas un monde fou à l'époque).

Après, le spectateur d'aujourd'hui a changé. Pour être touché par une image filmique de l'horreur de la guerre, il faut être un sacré innocent car le moindre JT t'"offre" pire.

A l'époque de la première guerre du Golf, n'a-t-elle pas été filmée et diffusée sur les chaines américaines ?
Je me trompe peut-être...

Un ciel étoilé. Des explosions au loin. Rien de plus.

Non justement, c'était le règne du pixel vert sur fond gris. Avec une cible au centre de l'image.

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Pré Carré

Peut-être. Mais c'était quand même sur-médiatisé.

(ps: j'ai l'impression qu'on a déjà parlé de ça, non ? lol tant pis... déjà vu)

Enfin on est quand même abreuvé d'images, d'autant plus maintenant avec tous les APN embarqués... Je pense qu'il y a aussi une grosse influence du "home video".

donc vraiment comme au golf quoi

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Mais Munich ne raconte pas ça du tout.

Oui ça rejoint ce que je disais sur la dramatisation parfois poussive... Mais là encore, comme pour le cinéma sf la dernière fois, je trouve que tu réduis pas mal aux étiquettes. Regarde mieux des films comme Redacted ou La Ligne rouge, ce sont des films actuels, pourtant ils offrent des perspectives qu'aucun films anciens n'ont jamais offertes. Je vais pas rentrer dans le "ils sont meilleurs ou moins biens", ils sont juste différents, il y a une rupture, et c'est films ne s'arrête pas à la dramatisation et ne font pas qu'effleurer les choses. En gros ma question était et reste "si tu parles de ruptures et de différences, comment c'était avant ?". C'est tout. Après on pourra mieux discuter.

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Je savais que ça allait te faire réagir. Oui Munich n'est pas un film politique à mon sens.

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N'est pas QU'UN film politique. Dire que ca n'en est pas un du tout c'est quand meme exagere.

Non mais là c'est pas possible, apprends à regarder les films toi-même avant de balancer des sentences que tu as dégoté je ne sais où. Je me demande même si tu les as vu tellement c'est à côté de la plaque.

Et mate le director's cut de Windtalkers, ca t'apprendra peut être quelque chose à partir de faits, en lieu et place des énormités que tu racontes sur les scripts, les producteurs et la lâcheté des réalisateurs.

Les sentiers de la gloire, c'est de la meb à gros sabots.
Les sacrifiés, Airforce, Bastogne, Attack!, Les nus et les morts, Cote 465, c'est "solidarité avec camarades de galère, peur, colère" et que je sache on n'a jamais fait mieux dans le genre.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.