Forum de FilmDeCulte

Impulsé par Pascale Ferran, avec une équipe de professionnels: deux cinéastes (Jacques Audiard, Claude Miller), une scénariste (Cécile Vargaftig), quatre producteurs (Denis Freyd, Arnaud Louvet, Patrick Sobelman, Edouard Weil), une distributrice (Fabienne Vonier), trois exploitants (Stéphane Goudet, Claude-Eric Poiroux, Jean-Jacques Ruttner), et un exportateur (François Yon)

En résulte un rapport de 200 pages pour sauver les "films du milieu".

Les principales propositions:

- Attribution au seul producteur délégué de la part production du fonds de soutien

- Doublement de la dotation de l'avance sur recettes

- Majoration de 25 % du fonds de soutien pour les distributeurs investissant dans les films français produits sans chaîne de télévision

- Suppression du fonds de soutien aux distributeurs adossés à un diffuseur

- Création d'une taxe de 5,5 % sur les activité commerciales compémentaires (confiserie, écrans publicitaires, promotion des films dans les salles)

"Ce qui est beau dans ce rapport, c'est qu'il est une machine de guerre à contourner les cons." Claude Chabrol, réalisateur.

J'y connais pas grand chose mais ça ça me semble important.

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Pré Carré

C'est où qu'on signe?

Je veux soutenir ça !

Grave, moi je préconise une augmentation de 200% !

(le mec qui suggère un truc)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Plus d'infos ici :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =3&t=27827

http://www.liberation.fr/culture/cinema/318070.FR.php

D'ailleurs, Zad, peux-tu m'expliquer clairement pourquoi tu es "contre", cf ton blog ?

c'est pas que je sois contre toutes les propositions, c'est davantage sur l'esprit général, et de toute façon un dégoût général de ce que j'ai pu constater ces derniers temps en commençant à mettre les mains dans le cambouis

disons que ce qui m'énerve avant tout, c'est que la question du désamour du public pour le cinéma français est posée uniquement en termes économiques, n'est pour eux apparemment explicable que pour des raisons économiques, ils ne se posent jamais la question du désir du spectateur pour leurs films

quand ils disent films du milieu, moi j'entends globalement films mous, ça me fait peur

cf. mon blog effectivement + celui de crp ou encore 365joursouvrables.

(cf par exemple ceci, sur cette idée bizarre de fixer économiquement, encore, par le montant du budget, ce qu'est un "film du milieu" : http://chateau-rouge.blogspot.com/2008/ ... lcher.html ) (ceci d'autant plus que la très grande majorité des budgets annoncés sont faux, pour la très grande majorité ce sont des budgets officieux)

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Ce milieu est une industrie!



Je ne pense pas que ce soit l'esprit du rapport. Il en passe par là puisque c'est le nerf de la guerre et que les films de cette tranche sont vachement pressurisés. Quand Pascale Ferran dit qu'elle avait plus un rond sur Lady Chatterley à la fin, c'est probablement la vérité. Ce sont des gens qui galèrent comme jamais pour monter leurs projets.

Je vois bien ce que tu veux dire mais le cinéma est une industrie artistique. Avec des problématiques de marché. Je sais que tu refuses ce genre de chose mais aujourd'hui, même le plus auteur des films, est contraint légalement d'avoir 50% de son financement qui n'est pas issu du monde public.



Disons qu'on veut éviter une dichotomie qui sera fatale à tout le monde. Cette dichotomie se prononce régulièrement d'avantage (même si cette année il semble y avoir un rebond) et on a de plus en plus de "gros" films et de plus en plus de films de guerilla (faut être clair: on ne fait pas de long métrage dans de bonnes conditions avec une avance sur recette et un petit distributeur indépendant). Les gens du club des 13 veulent utiliser le CNC en tordant encore plus les torsions de marché qu'on a mises en place en France (les primes sur le fond de soutien, l'avance sur recette...).

Faire un rapport sur l'artistique et le fond des films me parait totalement utopiste et faussé d'avance. On peut fondamentalement jouer sur l'économique par contre avec des données concrètes.



Au début du financement, c'est une évidence. Et tout le monde en est conscient donc finalement le système se régule de lui même.

Par contre, un budget au moment de l'agrément de production est validé par le contrôleur d'état et là, y'a difficilement moyen de tricher.

Ce n'est pas ce que dit Zad?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

J'attendais ta réponse sous la forme de question.

Il le dit probablement. Si il dit le contraire, il a de toute façon tort.

Mais un rapport destiné au gouvernement ne peut décemment pas être autre chose que sur le système et sur les problématiques économiques. Il déplore qu'il ne soit axé qu'ainsi mais il ne peut en être autrement.

Je ne l'ai pas compris comme ca. J'avais plutôt l'impression qu'il reprochait aux producteurs en question leur narcissisme, qui consistait à expliquer leurs difficultés par les conjonctures économiques sans jamais remettre en question leurs choix artistiques ou leurs choix de production (si ces films veulent être vus ou pas, donc la présence réelle d'un marché si on parle en termes économiques).
J'avais l'impression qu'il allait au contraire tout à fait dans le sens "cinéma=industrie" mais en ajoutant une donnée que ces producteurs oublient. J'ai un peu la même vision sur le milieu de la musique classique d'ailleurs.
Mais bon il confirmera ou infirmera.

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Je pense qu'on dit, et qu'on parle de la même chose.

Alors je ne vois pas l'intérêt de ta réponse à Zad.

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2. Die.
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Je répondais surtout sur sa partie "c'est un rapport économique". Après, je réponds à certains points, notamment sur "film du milieu=film mou".

Mais si ça t'amuse.

confirmation.

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