Forum de FilmDeCulte

Merci d'avoir fait les comentaires à ma place; on est d'accord...

Pour Bresson, je pense, j'espère que j'aurais l'occasion de développer au moment opportun!

Pour les Dardenne, en son temps, j'avais aimé la Promesse...
Je les mis dans cette rubrique, surtout pour la place qui leur est attribuée dans le cinéma mondial actuel (tout en haut, en haut)...mais en fait je n'aurais rien du mettre...
En tous cas, et même s'ils revendiquent par exemple le fait que les gestes de Rosetta sont calqués sur ceux du Condamné à mort, j'ai du mal à accepter la filiation...

Un film : A.I. ARTIFICIAL INTELLIGENCE
Une histoire d'amour : THE NEW WORLD
Un sourire : Amy Smart dans CATCH ME IF YOU CAN
Un acteur : Daniel Day Lewis dans THERE WILL BE BLOOD
Une actrice : Liv Ullman dans AUTUMN SONATA
Un début : JURASSIC PARK
Une fin : E.T. THE EXTRA-TERRESTRIAL
Un coup de théâtre : EMPIRE STRIKES BACK
Un générique : HARRY POTTER AND THE PRISONER OF AZKABAN
Une scène clé : La fée bleue au fond de l'océan dans A.I.
Un plaisir coupable : Tous les STAR TREK
Une révélation : BOOGIE NIGHT et Paul Thomas Anderson
Un gag : La scène d'intro de DRESSED TO KILL?
Un fou rire : La poursuite dans RAISING ARIZONA
Un film malade : HOOK
Un rêve : MULHOLLAND DRIVE
Une mort : Giovanni Ribisi dans SAVING PRIVATE RYAN
Une rencontre d'acteur : Paul Dano et Daniel Day Lewis dans TWBBlood
Une scène d'amour : La scène des baiser dans AMÉLIE POULAIN
Une réplique : "You fucked my wife??!" dans RAGING BULL
Un silence : THE SILENCE de Ingmar Bergman
Un plan séquence : RUSSIAN ARK
Un plan tout court : MINORITY REPORT (plan tête de Cruise et Morton)
Un choc plastique en couleurs : THE ATTACK OF THE CLONES
Un choc plastique en N&B : PERSONA
Un choc tout court : A.I. ARTIFICIAL INTELLIGENCE
Un artiste que j'aime détester : Michael Bay
Un artiste sous estimé : John Carpenter
Un artiste surestimé : Alejandro González Iñárritu
Un traumatisme : Les yeux du Juge DeMort dans ROGER RABBIT
Un souvenir de cinéma qui hante : E.T. the EXTRA-TERRESTRIAL
Un film français : LES 400 COUPS
Deux réalisateurs : Les frères Coen
Une découverte récente : La redécouverte de INDIANA JONES 4
Un fantasme : Rebecca Romijn Stamos dans FEMME FATALE
Un baiser : GOOD WILL HUNTING
Une bande son : JURASSIC PARK
Une chanson pour le cinéma : Celles d'ASTÉRIX ET CLÉOPÂTRE
Un somnifère : Tous les Michael Bay
Un frisson : SEVEN
Un monstre : BEOWOLF
Un torrent de larmes THE COLOR PURPLE[/b]

Stark, as-tu essayé pickpocket de Bresson? J'étais dans le même cas que toi après avoir vu le journal d'un curé de campagne, et le diable probablement, mais pickpocket m'a foutu une claque qui m'a fait réévaluer mon jugement!

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"Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence! Je préfère partir plutôt que d'entendre ça plutôt que d'être sourd!"

Non, je n'ai pas vu Pickpcket.
C'est vrai qu'on m'en a souvent parlé, me disant que c'était le film que devraient essayer tous ceux qui n'aiment pas Bresson.
Je compte bien le regarder ; curieusement, il m'intéresse malgré le passif que j'entretiens vis-à-vis du réal'.
Mais si j'aime pas, alors je fais définitivement une croix sur Bresson.

Il faut voir aussi Un Condamné à Mort s'est échappé, le film de Bresson qui me semble le plus accessible parmi ce que j'ai vu.

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CroqAnimement votre

C'est ballot, j'sais pourquoi, j'ose pas taper l'incruste dans le forum "tops" - alors que bon, je kiffe ça à la base - alors j'vais me faire les dents ici :

Un film : L’année dernière à Marienbad
Une histoire d'amour : Cary & Ingrid dans Notorious
Un sourire : Charlotte Gainsbourg
Un regard : Emily Watson
Un acteur : Daniel Day-Lewis
Une actrice : Ingrid Bergman
Un clown triste : George Sanders
Un début : The Naked Kiss
Une fin : Kevin le flingueur dans Mystic River
Un coup de théâtre : L’Argent
Un générique : Casino
Une scène clé : La visite de Grace Zabriskie dans Inland Empire
Un plaisir coupable : Nowhere de Gregg Araki
Une révélation : Dracula de Coppola
Un gag/un fou rire : Calmos de Bernard Blier - trop de morceaux d’anthologie pour n’en choisir qu’un !
Un film malade : Breakfast of Champions
Un rêve : La seconde partie de Lost Highway
Une mort : Jude
Une rencontre d'acteur : Christopher, Willem & Asia dans New Rose Hotel
Une scène d'amour : La scène du resto d’In The Mood for Love
Une réplique : "Do I really look like a horse?" (SJP dans Ed Wood)
Un silence : May Welland dans The Age of Innocence
Un plan séquence : L’ouverture de Birth
Un plan tout court : Le « meurtre aux lunettes » de Strangers on a Train
Un choc plastique en couleurs : 2001 ou Pistol Opera
Un choc plastique en N&B : Freddie Francis pour Les Innocents
Un choc tout court : Crash (de Cronenberg)
Un artiste que j'aime détester : François Truffaut
Un artiste sous estimé : John McTiernan
Un artiste surestimé : Steven Soderbergh
Un traumatisme : The Devils de Ken Russell
Un gâchis : Wild Side de Donald Cammell
Un souvenir de cinéma qui hante : Isabelle Adjani dans la scène du métro de Possession
Un film français : mon « ze » film
Deux réalisateurs : David Lynch et Robert Bresson
Une découverte récente : Alejandro Jodorowsky
Un fantasme : La résurrection du Double de Dostoïevski par Polanski
Un baiser : Cary & Ingrid dans Notorious
Une bande son : Elmer Bernstein pour To Kill A Mockingbird ou Alexandre Desplat pour Birth
Un somnifère : Eric Rohmer
Un frisson : L’homme à la guitare qui s’avance vers Frances Dee dans Vaudou
Un monstre : Patty McCormack dans La Mauvaise graine
Un torrent de larmes: la scène finale des Femmes de la nuit

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Désolé ça fait partie des trois films de Bresson qui m'ont refroidi. Les deux autres étant Mouchette et L'argent, au cas où certains seraient encore tentés de m'en conseiller d'autres...

Bon je continue mes petits commentaires à la con :

David Swinton :

Quelques +1 :


J'aurais pu la citer aussi : c'est sublime comment Malick inscrit la naissance du sentiment amoureux, tout le nuancier délicat de son expression, dans le cadre cosmique dans lequel il s'épanouit.


Complètement ! Associés avec la voix fluette, c'est un des trucs les plus effrayants que j'ai vu dans ma jeunesse.



J'avais lu une critique de l'époque qui disait que cette image bicéphale exprimait à merveille la dynamique narrative du film, avec un visage tourné vers l'avenir, l'autre vers le passé. C'est l'un des films les plus brillants de Spielberg, je trouve.

Curieusement, je trouve pas de -1 à commenter dans ta liste... Faut croire que tout me plaît bien.

Previously On Alias(es) :

Quelques +1 :



Une des plus sensibles et émouvantes love stories d'Alfred. Peut-être la plus belle avec Vertigo. Ca pourrait aller dans la rubrique "baiser", aussi. (ah ben je vois que tu l'as mis)



Ca, c'est bien vu. Une fin toute en ambiguïté, qui m'a fait froid dans le dos. Le regard que lui et Sean s'échangent, c'est... pfiou !



Enorme ! Un des plus grands films des années 90, le meilleur de Ferrara peut-être. Walken et Dafoe en espions industriels partenaires, Argento en poule envoûtante qui vient faire perdre la tête à l'un d'eux. Film sublime.



J'aurais pu mettre ça en "traumatisme". Ca fait très longtemps que j'ai vu le film, mais cette scène m'avait terrorisé. Ca qu'accomplit Adjani ici dépasse l'entendement.

Et deux -1 :



Bon j'ai donné sur Bresson. Je savais pas qu'il y avait un "coup de théâtre" dans L'argent.



Scène carrément laide et grotesque, ouais.
Au fait, pour tba, si tu me lis : j'ai ajouté deux-trois petits trucs dons mon message-marathon sur IE, et surtout j'ai ajouté une question à la fin.
Même message pour Jericho : j'ai édité la réponse que je t'avais faite.

Aïe !

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N'écoutez pas Film Freak

Oui splendide. Cette séquence dans le milieu du film avec le Das Reingold de Wagner. Le plan de l'éclair dans le ciel et la caméra qui tournoie autour de Pocahontas dans le canot avec le son du tonnerre. Sublime. On sent presque le vent. Malick représente parfaitement le sentiment amoureux charnel, passionnel. Et il représente aussi bien cet amour de feu de braise de la fin avec Christian Bale, amour pur libéré de la passion destructrice.



J'ai eu un tel malaise à la vue de cette scène quand j'étais jeune. Zemeckis est un fou.




Intéressant. J'ai déjà lu que la tête de Morton positionné derrière celle de Anderton représentait une partie du cerveau. L'inconscient d'Anderton. C'est pas bête. Et très fort visuellement. Très Bergmanien d'ailleurs.



Yeah!!!!

Il y aurait un univers à dire sur Le nouveau monde.
Malick est bien évidemment l'un des artistes les plus doués pour faire ressentir de façon si prégnante les impressions sensorielles du monde qui nous entoure : la génie avec lequel il capte un rayon de soleil, un souffle d'air, la douceur des hautes herbes, c'est hallucinant. Malick c'est le Tarkovski d'Hollywood.
Tu cites sur plan qui tourne autour de Pocahontas, avec l'éclair à l'horizon, le ciel chagé, et elle qui sourit : c'est un instant fulgurant en effet. Il y en a tant d'autres. Je trouve que c'est un film qui va jusqu'à abolir la notion de séquence : il y a des plages entières qui ne sont que des plans, des instants d'éternité saisis les uns après les autres... d'ailleurs le montage du film est très singulier : il est très rapide, les plans sont souvent très courts, mais qui il une impression de contemplation infinie. Bref... Je pars en HS là, mais il yaurait tant à exprimer, tant à dire sur ce dernier chef-d'oeuvre malickien !



Je n'ai pas vu ses derniers films, mais j'adore presque tout ce qu'il a fait. C'est l'un des "artisans" les plus doués et passionnants du paysage hollywoodien. Retour vers le futur et Roger Rabbitt sont des objets de culte chez moi, et je considère Contact ou Seul au monde comme de purs bijoux, très originaux et ambitieux au milieu des productions habituelles.



Minority report est peut-être l'un des films les plus riches de Spielberg, l'un des plus passionnants à décrypter : Spielberg y témoigne d'une virtuosité formelle proprement sur-le-cul-isante et d'une légèreté à des kilomètres de la dissert' métaphysique que le postulat pouvait appeler. Il a le panache et le talent de ne jamais tomber dans le pensum et de faire passer les vertiges de réflexion et les multiples niveaux de lecture par la grâce d'un thriller d'anticipation fabuleusement divertissant.
Cette image est l'une des plus fortes du film en effet. Je ne sais pas si je la qualifierais de "bergmanienne", hein... En tout cas elle résume bien l'une de ses problématiques, cette foi que Spielberg manifeste envers le libre arbitre de l'être humain dans un monde où le futur se doit d'être tout tracé : Agatha y murmure en effet à Anderton cette possibilité qu'il a de choisir son avenir.

Un film : 2001
Une histoire d'amour : Dead ringers
Un sourire : Petits vieux (Mullholand Drive)
Un regard : H.a.l. (2001)
Un acteur : Jeffrey Combs
Une actrice : Mia Farrow
Un clown triste : Gregory Wolfe (Harlequin)
Un début : Rosemary’s baby
Une fin : Miracle Mile
Un coup de théâtre : NY 97
Un générique : Rosemary’s baby
Une scène clé : ?
Un plaisir coupable: Endiablé (2000)
Une révélation : 2001
Un film malade : Gozu
Un rêve : Pique Nique à Hanging Rock
Une mort : Martin (Romero)
Une rencontre d'acteurs :
Une scène d'amour : Danse dans Dead Ringers
Une réplique : Guess I’d rather talk with you about bugs than about nothing to nobody (Bugs)
Un silence : Gerry
Un plan séquence : plan générique du Locataire
Un plan tout court : final de l’Au-delà
Un choc plastique en couleurs : Legend
Un choc plastique en N&B : Les yeux sans visage
Un choc tout court : Le locataire
Un artiste que j'aime détester : Zack Snyder, « artiste »
Un artiste sous estimé : Stuart Gordon
Un artiste surestimé : Bryan Singer
Un traumatisme : Le locataire
Un gâchis : Mother of tears
Un souvenir de cinéma qui hante : Ring
Un film français : Les yeux sans visage
Deux réalisateurs : Kubrick, Polanski
Une découverte récente : ras
Un fantasme : Martyrs (car pas encore vu)
Un baiser : ?
Une bande son : Suspiria
Une chanson pour le cinéma : Who will love me now (Darkly Noon)
Un somnifère : Tailor of panama
Un frisson : Ring
Un monstre : Bélial (Basket Case)
Un torrent de larmes: Elephant man

"Guess I’d rather talk with you about bugs than about nothing to nobody"
Cette réplique, elle m'avait tuée.

Le final de l'Au-delà, très beau (et toute la partie à l'hôpital, juste avant, c'est formidable). La mort de Martin, sublime.

Le locataire, un traumatisme, et c'est rien de le dire.

Visiblement, on a le même rêve...

Alors, Mother of tears, c'est vraiment raté?

Moi j'ai trouvé ça tellement raté et décevant que j'ai pas dépassé le quart d'heure de vision. Il faut que je lui redonne sa chance.

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Ca fait longtemps qu'il en a pas réussi un en entier (des séquences qui laissent entrevoir qu'il est encore capable, mais pas un film...)