Forum de FilmDeCulte

Non, pas encore.

Ca viendra.

C'est clair qu'on se fait très vite à l'absence de sauts entre les bobines. Et voir un film trois semaines après sa sortie dans une copie qui n'a pas bougé c'est le bonheur.

Je me souviens avoir remarqué ces 3 points les 2 fois ou je suis allé voir la guerre des mondes, quand le tripode sort de la terre. Je savais pas si c'était un truc du film, genre laser de l'espace, ou pas.

Marseille.

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Rah putain! J'en ai fait des projections numériques avant, mais c'était soit des films d'animation, soit des films à prise de vue réelle mais avec beaucoup de SFX numériques [Star Wars/Sin City] soit des films au parti pris visuel particulier [Manderlay], je crois que The Social Network était le premier film que j'ai vu projeté en numérique à sortir la caméra numérique dans un environnement naturel et normal. Et bien c'était quelque chose.

Yep. Mais après, je me demande si tout le monde le voit (ou même la plupart). Peut-être que cette over-qualité passe au dessus de la tête des gens, non ?

Ce qui ne gâche en rien mon plaisir, bien au contraire.

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I think we're gonna need a helmet.

Moi je suis un partisan que tout le monde ou presque ressent les choses de la même manière ou presque, mais juste un petit nombre pourra dire ou mettre les mots sur cette sensation. [mon dieu on dirait du sans nom]

Un peu l'impression d'aller regarder des Blu-ray en série, de perdre du cachet et du volume à l'écran, une vie même. Je reste assez réticent ça me rebute même de plus en plus ce goût de supermarché... Les images se fondent d'ailleurs vraiment avec les pubs projetées avant (qui avaient le mérite d'être plus vite dégradées en pellicule )... Sur un "Iron Man 2", je relevai un truc amusant, ce mélange avec les images de télé dans le film n'offrant plus aucune rupture... Sur un film comme "Amore" dernièrement qui joue l'exercice de style post-moderne sur certains points, ça avait un rendu étrange de découvrir cette photo en numérique... pour ma part en tant que spectateur, à l'exception peut-être de pas mal de films eux-même tournés en numérique, je reste attaché à la texture et au volume de la pelloche, au bruit des projecteurs dans certaines salles, cela fait partie de l'expérience de cinéma et ce qui lui reste aussi d'instant périssable. En transfert de 35mm il n'y a que "Shutter Island" qui m'ait donné du plaisir et m'ait réservé une bonne surprise avec le numérique cette année, parce qu'il y a ce côté un peu Michael Powell dans la photo qui s'y prête finalement bien.

Quelques défauts différents de la pellicule peuvent aussi être relever, je ne sais si ça vient du matos de projection: sur The American je me souviens à plusieurs moments de "stris" à l'image à l'UGC les Halles, genre péritel mal branchée. Dés qu'il y avait des arrières plans avec des blancs c'était particulièrement voyant.

C'est vrai que la projection numérique a, comme l'ensemble des outils numériques d'ailleurs, un effet démocratique mais qui retire une partie de la particularité l'expérience d'aller au cinéma. Je veux dire que bientôt, on trouvera du matos grand public de projection qui se rapprochera beaucoup de la qualité des projecteurs numériques de cinéma. Même aujourd'hui, je sais pas si tout les projecteurs numériques sont en 4K, je doute même, et je crois qu'on en est au 2K dans la majorité des cas et le 2K c'est quoi? 5% plus grand que le 1080p? Autant dire rien du tout.

C'est un effet d'escalier qu'on perçoit aussi sur le pourtour des sous-titres ou les cartons du générique sur fond noir, car la définition n'est pas assez "haute" et les contrastes ont l'air boostés (les blancs sont parfois éblouissants et les ampoules neuves doivent accentuer la luminosité). Ce qui me gêne plus c'est que l'image est rognée sur les côtés (récemment un gag de Red - Malkovich qui pointe un couteau sur les parties intimes de Willis - était presque invisible à cause de ça à Bercy), ce que je ne m'explique pas, et les parallèles sont faussées par une projection en trapèze. Ce n'est donc pas "parfait". Cela dit, attaché à la projection en 35, j'ai mis du temps à me faire à ces nouvelles propriétés, mais la stabilité, la netteté et la propreté de l'image emportent l'adhésion (sans compter l'idée de parfaire la chaîne de production numérique).

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Mes collègues de boulot, plus ou moins cinéphiles, en avaient en majorité rien à caguer de cet aspect pourtant incroyable du film. En fait, ils trouvaient tous la mise en scène fonctionnelle/classique, alors le rapport à la projection numérique...

J'ai été confronté à un nouveau problème technique engendré par le numérique pendant la projection d'Hereafter à Bercy : il y a eu de nombreux accrocs de lecture, avec de brèves répétitions, comme un vulgaire DVD. Mauvais encodage du master ?

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Alors j'ai appris hier que des cinémas, depuis le passage au numérique, n'hésitaient désormais plus à diffuser les films en BLUE RAY...

C'est peut être une explication.

Euuuh ça ne doit faire illusion que dans les TRES petites salles, ça, non?
Parce que c'est quand même pas DU TOUT la même résolution...niveau sous-titres ce serait grillé aussi.

D'ailleurs, les Blu-ray US d'un film ne sont pas forcément dispos lorsque le film sort en France...ou alors c'est un Blu-ray refilé par le distributeur?

Ca me paraît bizarre ton truc.

Et si c'est vrai, c'est juste une honte de plus pour le Coq Sportif.

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C'est pas bizarre, c'est comme ça. J'entendais hier un producteur s'en plaindre dans une réunion syndicale.