Team salé.
Tout ce qui ressemble de près ou de loin à du Kinder me fout la gerbe. Même gamin, je kiffais pas. Sauf un truc: le bonbon gélatineux Haribo. Et faut que ce soit gélatineux. Et Haribo. Les autres bonbecs, bof bof bof. Faut pas que ça tombe sous ma main. Les Schtroumpfs, c'est un génocide. Mais j'en achète genre chaque année bissextile.
Une phase autour de la vingtaine accro au coca. Style 6 mois à 2 litres par jour. Quand j'ai réalisé que j'allais tous les dimanches à l'épicerie pour acheter ma dose, je me suis dit que j'avais un problème. L'addiction la plus facile dont se débarrasser. Depuis, je n'en bois que par très forte chaleur ou inconforts gastriques. Presque aucun autre soda sucré, sauf quelques Schweppes Agrum et limo (Sprite, up, niet) de temps en temps. Ah si, Orangina, j'aime ça. Mais du style, une fois de temps en temps en achetant un sandwich même si ça sera quasi toujours de l'eau gzaeuse. Mais le sodastream a changé ma vie. 99%, je ne m'en sers que comme de l'eau pure mais les bulles, j'ai vvraiment du mal à m'en passer.
Par contre, tout ce qui est charcutaille, chips et fromages, j'en achète. Alors je n'en mange pas tous les jours mais si je commence, je ne peux plus m'arrêter. Enfin, si, mais vraiment trop tard. Alors je pense compenser en ayant gardé l'habitude depuis les enfants de ne pas saler les plats. Je ne sale même plus les pâtes. Et finalement, je ne sale que très rarement après cuisine. Vraiment quand c'est trop fade. Bon, c'est souvent compensé par des épices dont le Tabasco, qui a sa dose de sel. Je ne mange quasi pas de plats préparés à domicile mais assez régulièrement à l'extérieur, donc je n'ai pas le même contrôle (même si je suis dans les 75% de "gamelle" de déjeuner sur l'année je pense).
Idem avec l'alcool. Soit je ne bois rien, soit je dépasse les doses recommandées. Alors je ne sors plus trop et me défonce pas le crâne mais une soirée sans un minimum d'ivresse, c'est tellement rare que je doute que ça ait pu arriver. Me souviens que deux blackout par contre m'ont fait prendre conscience que je ne rajeunissais pas. Un à un mariage où mon image sociale en a pris un coup quand même. Un où je me suis retrouvé sans clefs, ni papiers donc bien chiant. Avant, être raide, c'était bafouillé et dormir mais l'impression de garder le contrôle. Jamais d'embrouille. Jamais d'accident. Jamais de mise au point le lendemain avec un tiers. Jamais mis perso ou mis quelqu'un dans une situation embarrassante (enfin si, une fois, mais je m'étais fait plaquer donc c'est finalement plus ça que l'alcool). Jamais de trou noir. J'étais capable de me souvenir même de détails. Le fait d'avoir carrément oublié des heures m'a fait flipper. Depuis, dès que je sens l'ivresse, je passe à l'eau. Et au préalable, j'ai réduit la quantité. En bar, je ne concevais pas une bière en demi. C'est juste ce qu'il faut pour se désaltérer. Maintenant, c'est maxi une pinte. Et parfois le galopin. En ce qui concerne le vin, c'est pour moi un aliment, je ne bois ça que rarement sans accompagnement. Ou faut que ce soit un excellent vin, plaisir partagé avec un ou des tiers. Mais je peux vite être dans l'excès, l'ivresse se faisant moins vite sentir en mangeant. Les spiritueux, j'en achète pas. Faut vraiment qu'ils soient excellents pour que j'apprécie et du coup, ça coûte cher. Et la gueule de bois, même si bonne came, est quand même plus pesante (plus au niveau du corps que du cerveau d'ailleurs). Donc je suis sur la base recommandée: pas plus de 5 jours par semaine, pas plus de deux verres par jour sans socialisation. Mais si je devais faire une moyenne à l'année, je serais largement au-dessus. Ya aussi le piège du combo. Charcutaille + pinard. Chips + bière. Pour les chips, les Tyrells, c'est quand même de la bombe. Le bonvieux salt&vinegar de nos grands-pères qu'on a jamais (le truc que j'ai découvert en voyage scolaire u collège en 4e en Angleterre, j'hallucinais sur leurs rayons chips, on les a rattrapés). Et j'aime bien le délire de la Bret's. La texture recomposée est horrible, c'est de la purée dans la bouche, mais ils gèrent les saveurs. Moutard + miel, j'adore. Bon, jamais essayé saveur Anis. Je déteste ça. Et je ne m'en porte pas plus mal parce que ya cette dimension franchouillarde tellement caricaturale. Et pourtant, j'ai un faible pour la franchouillardise mais j'ai mes limites.
Pour en revenir à la bière, je suis heureux d'avoir vécu cette époque bénie de la bière de dégustation. J'ai toujours eu un certain tropisme anglais qui me faisait lamenter sur le choix de bières en France. J'ai directement été prescripteur quelque part en en parlant beaucoup, en cherchant les petites productions ou imports avant la mode. Depuis, l'âge venant ou peut-être la lassitude, je recherche plus de simplicité, souvent lié à un taux d'alcoolémie moins élevé. Une bière fortement alcoolisé, c'est une meilleure garantie gustative. Mais avec l'explosion des saveurs houblonnés, je suis ravi de participer à cette tendance de la bière goûteuse mais légère (ya des tueries à 3,5°). Même si ça dépend des saisons. Et toujours été fan de la Guinness. Bonne bière à la sensation épaisse pour l'hiver mais plus légère qu'une Heineken. Même si j'ai remarqué ya 15 jours que je ne trouvais que des cannettes à 44cl. J'ai l'impression que ce nouveau standard (remarqué sur énormément de cannettes d'indépendants et à la pression en Italie) va remplacer les 50cl. Alors c'est sûrement mieux pour la santé mais ça va pas du tout avec mes verres. Et boire une Guinness (forcément cannette, celle en bouteille, ça va mais sans la texture de la mousse...), c'est aussi un plaisir visuel.
Enfin, tout ça avec de la chips (enfin la lager/pils de base, une bière de dégustation, ça serait une ou deux bouchées avant la dernière gorgée). Et de la cacahuète ou noix de cajou. Salées mais même sans sel, ça va. J'ai la chance de trouver dégueulasses tous ces machins-apéros style Crunchy, Monsters Munch.
Par contre, faut vraiment que je change mon régime de petit-déjeuner. Café au lait (non sucré) et tartines de pain beurrés (demi-sel), c'est quand même hyper pauvre. Besoin de compenser avec un fruit (ou deux-trois biscuits, donc sucré mais ça relève du domaine du Petit Lu ou équivalent, pas de trucs au chocolat ou aux fruits) vers 10h mais c'est tellement pauvre... Je varie les weekends avec des oeufs ou du fromage blanc.
Ah oui, parce que addiction au café. Mais j'ai arrêté le café filtre, donc socialement, je me passe de beaucoup de cafés potentiels (je prends du thé, même si quand c'est en sachet, je laisse ça 1 minutes, parce que la plupart du temps, je préfère vraiment boire de l'eau chaude, tellement c'est affreux en comparaison de feuilles en vrac, et je ne parle pas du pu'er, parce que si j'y pense, je boirais juste plus rien d'autre). Sans sucre évidemment. Mais team "machin sucré à côté" en fin de repas convivial. Tout seul, un carré de chocolat à 70%, c'est parfait.
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