Forum de FilmDeCulte

Mal lu, je suggère que cet épisode aurait plus eu sa place dans la quatrième dimension. Ce qui faisait le sel de Black Mirror, c'est la critique de la société ultra technologique, sans éléments fantastiques. A partir du moment où tu rajoutes des éléments fantastiques, on passe à côté du sujet.

Je suis d'accord avec toi mais pas totalement. J'ai vu que les deux premiers épisodes de la nouvelle saison donc je me focaliserai sur le deuxième épisode. Il n'y a rien de techno, c'est plus une critique des documentaires made in netflix et autres services de streaming, mais ça fonctionne. Il y a une patte Charlie Brooker dans l'écriture que je trouve plaisante et je trouve ce Loch Henry globalement efficace
Donc, je comprends que c'est un peu décevant pour certains de ne plus voir la critique de la société techno. Paradoxalement, le premier épisode se prend les pieds dans le tapis à la fin sur l'IA, le quantique et les couches du multivers. Je préfère les trois premières saisons, mais vu de la manière dont on casse sur ce topic ces derniers épisodes, j'ai été relativement agréablement surpris. Loin de crier à l'excellence, j'ai trouvé ça distrayant.

6x03 BEYOND THE SEA : épisode sympa, j'aime bien le concept et le casting, c'est bien réalisé, le côté SF vintage marche plutôt bien mais d'accord avec FF, le film fait un choix dans le dernier tiers que je trouve finalement trop facile, peu crédible et pas le plus intéressant alors qu'il y avait tout un truc à travailler sur le deuil, l'absence, le corps etc... Et puis un épisode de 1h20 c'est presque rédhibitoire.

6x04 MAZEY DAY : oui alors là en effet ça fait plus épisode d'une série fantastique lambda qu'épisode de Black Mirror. Ca se regarde c'est pas nul mais trouvé ça complètement hors sujet.

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CroqAnimement votre

Je n’ai vu que quelques épisodes de Black Mirror et malgré le côté incroyablement dérangeant de la série, c'est précisément cet élément « choc » qui m'a attiré. J’attendais impatiemment la saison 6, mais je dois dire que j’ai été déçue. La série avait un immense potentiel, et c'est vraiment dommage qu'elle n'ait pas été pleinement exploitée.

Vu les deux premiers, JOAN IS AWFUL et LOCH HENRY.

JOAN IS AWFUL ne pouvait au début que me séduire avec son concept poupée gigogne qui tape dans tout ce qui me fascine: le méta, la reconstitution du réel, le rabbit hole, le commentaire sur le monde de l'audiovisuel... La fin comme souvent avec ce type de méga high concept ne peut totalement nous satisfaire mais ça reste bien.

Et LOCH HENRY, si on met du temps à comprendre ce qu'il brocarde ou commente (les 3/4 de l'épisode ça pourrait juste être un film d'horreur lambda) se fait savoureux à la fin en épinglant les séries documentaires true crime putassières -- surtout quand t'enchaînes juste après avec DANS LA TÊTE DE MONIQUE OLIVIER. Et la fin à l'énerge sourde et douce-amère est belle.

Cependant, ce qui pour un esprit faible pourrait passer pour un noyautage de Netflix ("Wow, regardez Charlie Brooker chier dans la main qui le nourrit!") ressemble en fait un peu trop au syndrome BARBIE ("Regardez comment on est self-aware et applaudissez-nous") pour ne pas me laisser sur une sensation désagréable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

BEYOND THE SEA
Super concept, très simple et éloquent. Avec ce choix génial d'un univers rétrofuturiste.
Le tout fonctionne parfaitement pendant 50 minutes. Malheureusement, le dernier tiers précipite tout. Quitte à aller aussi loin, n'aurait-il pas mieux valu exploiter davantage le concept avant d'en arriver là ? J'aurais pas été contre voir le "méchant" endosser le rôle du mari aux yeux de Kate Mara qui y aurait perdu son latin.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Avec ma chérie, on a surtout passé tout l'épisode à se demander pourquoi ils n'avaient pas envoyé les doubles robotiques dans l'espace au lieu des originaux.

Tu peux pas faire confiance.

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COMMON PEOPLE (7x01) : le film déroule bien sa petite allégorie des plateformes pour cingler le capitalisme, avec des idées bien vues, mais ça reste relativement programmatique et donc trop long (57min) pour ce que c'est.

BÊTE NOIRE (7x02) : là aussi, même si la métaphore sur le gaslighting n'est pas inintéressante, elle demeure superficielle et l'ensemble est bien trop long pour en arriver à l'explication qui tombe davantage dans la SF limite fantastique plutôt que l'anticipation. Le climax est amusant mais bon...

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Le premier efficace mais trop grossier dans sa démonstration.

Le deuxième est plutôt marrant même si le postulat SF n'a littéralement aucun sens.

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CroqAnimement votre

Il y a le bouquin Isolation de Greg Egan qui explore ce concept et comme c'est de la hard science, c'est tout expliqué comment ça marche(erait).

Sinon, j'ai commencé mollement cette saison en me rappellant que j'ai jamais fini la précédente. C'est quand même devenu un peu RAF depuis un bout de temps, depuis le covid je dirais, alors que c'était vu comme l'oeuvre prophétique de l'époque.

Depuis que c'est sur Netflix, non ? J'ai pas réussi à aller au-delà de la première saison, que j'avais trouvée insipide après ce qu'ils avaient fait sur Channel 4...

... mais ça, ça me donne presque envie de tenter cet épisode.

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- I wish that shotgun was my penis.
- If it were, you could call me Ernest Hemingway.