FingersCrossed a écrit:
oui, je me doute qu'ils n'ont pas eu l'idée la semaine dernière. mais il y a d'autres procès politiques / médiatiques où l'impression donnée est qu'ils se font plaisir / envoient un message en première instance, précisément parce qu'ils savent qu'il y aura un appel derrière (le verdict samuel paty par exemple...).
Je ne comprends pas ton message, qui m'a l'air contradictoire avec ce qui précède.
Il est très commun de prononcer une peine "légèrement sévère", mais en dessous du maximum et "objectivement" au-dessus du minimum que pouvait espérer la défense, afin de décourager le prévenu/l'accusé de relever appel.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Billy Budd a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Perso on peut aussi y voir une réponse implicite à Dominique Pélicot lui-même qui n'avait de cesse de charger ses co-accusés sans nuance, et là les juges le remettent un peu à sa place.
Non.
Alors je viens de lire l’analyse du verdict par Robert-Diard et Seckel et ils arrivent peu ou prou à la même conclusion.
Il était acquis depuis le début que Pélicot aurait le maximum, donc vingt ans - la seule question en suspens était la période de sûreté.
Les peines doivent être individualisées et si un type qui a violé et fait violer sa femme pendant vingt ans écope de vingt ans, comment infliger la même peine à un type qui ne l'a fait qu'une fois ?
Les faits, très variables, l'attitude depuis le début de l'affaire et pendant les débats jouent aussi.
Bref, il n'y a aucun "message" envoyé à Pélicot.