Forum de FilmDeCulte

J'ai beau avoir été un gros gamer, j'ai jamais bien compris non plus. Pour ma part, je regardais des vidéos uniquement en mode tuto lorsque j'étais bloqué sur un passage.

Ce que j'en avais lu, il y avait 4 tendances :

1. Par procuration : Pas les moyens d'acheter le jeu ou la machine qu'il faut ; le streaming ou la vidéo permet de vivre le jeu par procuration.
   
2. En savoir plus : Méfiance envers les trailers (qui pourrait les blâmer ?) et les tests "officiels". Voir le jeu en live permet de se donner une meilleure idée avant de l'acheter.
   
3. Le divertissement : Là, ça tient beaucoup à la personnalité de celui qui joue et à comment il anime sa partie par ses commentaires, comment il réagit au jeu (souvent dans l’excès)... Ca se rapproche assez de ceux qui mettent la télé en fond sonore finalement.
   Il peut y avoir une dimension communautaire, surtout pour les streamers, autour de challenge sur des jeux emblématiques. Cette vidéo montre bien phénomène.
   
   
4. La compétition : Regarder d'autres joueurs permet d'apprendre de nouvelles techniques sur certains jeux hautement compétitifs.

Pour ma part, je regarde tout de même de temps en temps des Let's Play narratifs, exercice qui consiste à raconter l'histoire d'une partie fictive. Il y a donc de la narration et du montage (et c'est certainement pour ça que ça me plait)
Exemple du même jeu avec 2 approches différentes :

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Et qu'il y a surtout une approche introspective et réflexion par rapport au média dont beaucoup vont s'en foutre totalement (pas moi au demeurant).

Un peu déçu, je m'attendais à quelque chose de plus conceptuel, plus autoréfléxif sur le jeu vidéo mais finalement c'est plutôt simple dans l'approche et j'ai parfois eu l'impression que c'était surtout réservé aux personnes étrangères au monde du jeu vidéo tant pour un initié on n'a pas le sentiment de défricher un univers nouveau (et je dis ça sans jamais avoir joué à Day Z). Deux vrais moments de vertiges c'est évidemment la course aux confins du jeu et la fin avec le personnage qui s'en va en marchant sur l'eau. Ca reste un bon film, j'aime bien l'approche, ça commence comme une espèce de documentaire dans un univers réel (on a même l'impression que les dialogues sont écrits) pour évoluer vers une approche plus simple et direct avec les joueurs qui sont conscients d'être dans un jeu vidéo et qui s'ouvrent sur des considérations plus intimes. On est finalement pas loin de l'expérience Second Life (pas pu m'empêcher de penser à l'épisode Mythique de Strip Tease sur Second Life). Belle idée aussi que ces derniers plans, filmés depuis la fenêtre des joueurs c'est simple mais il se passe là une belle connexion au monde. Ceci étant dit je trouve que Poggi/Vinel pour ne citer qu'eux ont un rapport au jeu vidéo infiniment plus poétique et personnel qui m'intéresse plus.

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CroqAnimement votre

C'est typiquement le film où tu te dis que l'idée était tellement vertigineuse que tu aurais aimé la voir confiée à des réals plus expérimentés.