Forum de FilmDeCulte

Troisième film que je vois de cette légende du cinéma japonais, connue en France surtout pour ses films de fin de carrière (dont l'imbitable film de vieux qu'est La Maison au toit rouge), mais dont l'essentiel de l'oeuvre réside dans une hallucinante série de 50 films, les Tora-san, qui sont gravés dans la culture populaire japonaise (et je vais m'en inscrire 3-4 à ma liste).



Musuko, c'est l'histoire d'un père et ses deux fils : le père, paysan, a perdu sa femme, et son aîné essaie de le convaincre de vivre avec lui, tandis que le benjamin vivote à Tokyo, allant d'un petit boulot à l'autre.

Eh bah, j'ai trouvé ça fantastique : c'est un feel-good movie à la japonaise, donc sans cesse à la frontière de la mièvrerie, mais c'est d'une telle justesse, d'une telle retenue, que même les séquences qui pourraient faire sombrer le film dans la soupe passent parfaitement. Et ça marche parce que finalement, le film est d'une grande densité : Yamada raconte une chronique familiale, bien sûr, mais il raconte aussi la vieillesse, il raconte le monde du travail, ses bonheurs et ses frustrations (les séquences que je préfère sont celles à l'usine), il parle de discriminations, et surtout, il raconte l'amour.
J'ai la flemme d'en parler plus, mais c'est une magnifique découverte.

5/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Découvert récemment aussi (via Rarefilmm).



Featuring le jeune acteur aperçu dans le Mystery Train de Jarmusch (Masatoshi Nagase).

J'aime assez ses films de samouraï.

Les Mouchoirs jaunes du bonheur, c'est super aussi.
Il faut que je voie ses films de samouraï. Et quelques Tora-san.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La maison au toit rouge en revanche c'était en effet limite nanardesque.

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CroqAnimement votre

j'en garde un souvenir un peu chiant mais pas désagréable. les films de samouraï sont tout aussi académiques mais bon, tu as des samourais.

J'ai jamais pu saquer un film de Yamada. Les Tora san, c'est mignon au mieux, mais je m'y suis pas attardé longtemps non plus.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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