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MessagePosté: 20 Juin 2024, 16:12 
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L'adolescent Owen essaie juste de survivre dans la vie en banlieue lorsqu'une camarade de son lycée lui fait découvrir une série télévisée fantastique de fin de soirée. Dans la pâle lueur de la télévision, la vision d'Owen de la réalité commence à se fissurer.

Ce deuxième long métrage de Jane Schoenburn s'apparente à une application plus littérale de certaines des idées de l'expérimental We're All Going To The World's Fair dans un écrin un tantinet plus accessible mais tout de même empreint de cette sensation de pénétrer un rêve (ou un cauchemar) et le résultat est autrement plus envoûtant, comme si les réflexions initiales de l'auteurice avaient été digérées en un matériau plus "narratif" mais toujours idiosyncratique, respirant l'authenticité alors même que le fantastique semble s'assumer davantage.

Plus qu'un parfum de spleen adolescent, l'ambiance de I Saw The TV Glow reflète la façon dont Owen paraît somnambuler à travers sa vie, étranger aux autres et au monde, comme hors réalité. La première moitié du film s'inscrit globalement dans ce que l'on pourrait attendre d'un coming of age estampillé A24 (c'est le cas), tout en langueur et en clairs obscurs éclairés à la lueur de la télé quand ce n'est pas une blacklight improbable qui fait briller les écritures à la craie sur la route. Et déjà cette première heure revêt quelque chose d'attachant dans son portrait de deux marginaux, dont l'un est déjà clairement fluid, qui se retrouvent autour d'un ersatz de Buffy contre les vampires (on pense aussi à Charmed mais la série de Joss Whedon est le modèle évident, jusque dans la typo). Pour autant, il ne s'agit pas d'un simple témoignage nostalgique de l'époque de la Trilogie du Samedi, le culte invoqué par ses séries est à prendre au sens propre - ici, on est obligé de se filer des VHS en douce afin de pouvoir suivre le programme - et le feuilleton joue un rôle décisif non seulement dans la relation entre les personnages mais dans la relation avec eux-mêmes, agissant comme un révélateur queer. C'est un peu le Ready Player One queer et lo-fi, véhiculant la notion que la pop culture n'est pas faite pour être vulgairement consommée, ou pire nous consommer, mais qu'elle est un miroir, un portail vers autre chose, une expérience transformative.

Et c'est le mot-clé, parce qu'il s'agit cette fois ouvertement d'une métaphore de la dysphorie de genre mais qui est en réalité quasiment le texte du film comme en témoigne cette deuxième moitié au basculement et ramifications vertigineuses où la porosité entre la fiction et la réalité sert à illustrer le ressenti de personnes qui ne se sentent pas à leur place ou se sentent enfermées dans une boîte, dans une identité qui n'est pas la leur. Comme dans son précédent, la possibilité que le fantastique ne soit que fantasmé, symptôme d'une condition mentale (comme certains qualifient justement la dysphorie de genre), existe toujours mais la subjectivité des protagonistes est tellement plus puissante, plus prégnante, qu'elle devient indéniable et rend la fin du film d'autant plus dévastatrice.
Savoir aujourd'hui que Matrix a toujours été une allégorie du coming out trans me fait voir ce film-ci comme un Matrix déprimant. Un Matrix où Neo aurait pris la pilule bleue. Et aurait choisi de vivre dans la souffrance d'une normalité forcée.
Là où We're All Going To The World's Fair inspirait la réflexion mais ne m'avait pas touché, I Saw The TV Glow me hante davantage, notamment grâce à cette deuxième moitié viscérale qui remet en perspective la première.

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MessagePosté: 20 Juin 2024, 21:37 
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J’ai moi-même été un collégien qui faisait chauffer le magnétoscope pour Buffy contre les vampires, diffusé après l’heure à laquelle je devais me coucher. J’étais donc très étonné par ces premières minutes d’un film qui semblait s'ancrer dans une évocation de cette culture de masse autour des séries des années 90, l’enregistrement de leurs épisodes hebdomadaires sur VHS et les aprem (ici soirées, mais peu importe) ritualisés à plusieurs pour les découvrir, tout en parvenant à être le moins relatable possible.

Alors bien sûr j’ai vite compris. L’existence d’une culture de masse implique forcément celle de niches. Et c’est bien de ça qu’il s’agit : le film apparaît dans un premier temps comme une allégorie qui concerne une part démographique très, très, très spécifique de la population.

Et sa principale limite, c’est qu’il n’est que ça.

Mais plus (en fait, moins) qu’une allégorie, et donc plus (moins, toujours) qu’un film, je dirais qu’il s’agit d’un manifeste. Matrix peut être qualifié d’allégorie sur la question trans. Mais les films ont très bien fonctionné, et peuvent totalement continuer à fonctionner (c’est-à-dire parler aux spectateurs) sans cet élément de trivia. C’est le principe même d’une allégorie : ça peut être là comme ça peut n’être pas là, et avec ou sans l’œuvre fonctionne quand même. Là, non. C’est là et ça prend toute la place. Si on l’enlève il ne reste plus rien. Ce n’est donc pas une allégorie, mais bien un manifeste avec un vernis d'allégorie.

Maintenant, si on s’intéresse aux éléments qui se situent autour : c’est épouvantablement lourd et chiant. Un vrai supplice. A tel point que j’aurais pu copier/coller l’intégralité du message de FF sur Eraserhead (du coup j’en profite pour mentionner les velléités lynchiennes qui sautent aux yeux et sont verbalisées comme telles dans la note d’intention— elles ne méritent cependant pas plus que la mention). Adolescents neurasthéniques, étirement impitoyable d’une écriture fade et tiède à l’extrême, pas stimulante une seule seconde, des dialogues d’une foudroyante banalité. Zéro tension, zéro enjeu. Et donc forcément, en plus de ce mauvais bilan, l’absence de marge de manœuvre thématique achève de rendre l’expérience suffocante.

Ensuite, le regard porté ici sur les séries ne s’inscrit certes pas dans de la nostalgie déplacée façon 90’s bitch qui se contenterait d’enfiler les références creuses et sans propos comme autant de perles, mais dans quelque chose finalement d’attenant, bien que plus profond, à savoir le trop plein d’identification à ce qu’on regarde, à plus forte raison quand on est jeune, et à plus forte raison encore quand on est jeune et vulnérable.

(Au passage, ancrer ça autour d’un riff sur Buffy est loin d’être anodin : c’est la série qui a percé la première dans les milieux universitaires américains en tant que sujet d’étude, attirant notamment les chercheurs en queer studies et compagnie à qui l’on doit en partie le déversement hors de la chambre à écho des universités des questions de genre désormais omniprésentes.)

Là où le film se montre vaguement amusant, c’est dans ce à quoi ressemble sa version de Buffy : des plans fixes pourris, limite tournés au camescope, qui renvoient à l’aspect cheapos de la première saison. La parodie n’est pas d’une grande habileté, et n’est certainement pas bien dosée, mais le clin d’œil est suffisamment référencé pour être parlant. Pour revenir à ce qui m’intéresse, il y a une scène où le personnage à la télé attire l’attention d’un ennemi avec ce sarcasme caractéristique de girlboss (qui a désormais envahi toute la culture, merci Joss Whedon) pour le provoquer au combat, ce qui suscite les larmes de la spectatrice. J’ai été bien naïf à ce moment-là. Je me suis dit « ah ? peut-être qu’on va avoir quelque chose d’un peu plus ambivalent ?? on va enfin rappeler que la fiction n’est pas là pour qu’on se sente moins seul ??? on va comprendre qu’elle a un gros, gros problème et que c’est pas juste Les Autres © ??? » Mais non, ça s’inscrit pleinement dans ce qui veut être dit. Les séries peuvent nous aider quand personne d’autre ne nous comprend. Elles sont nos amies. Nos modèles. Elles font écho à notre moi profond. *.gif de Walter White qui halète et tombe dans le sable*

Don Quichotte et Madame Bovary sont pourtant passés par là sur cette même question du pouvoir de fascination délétère que peut exercer la fiction sur un individu, jusqu'à ce qu'il se perde complètement. L'avènement de la technologie moderne et du cinéma n'y changent rien. Or ici, l'individu qui résiste à se "perdre dans la série", c'est celui qui fait le choix tragique de rester caché aux yeux de tous. On en déduit que l'autre, qui fait l'inverse, est celle qui s'émancipe. Et contrairement aux oeuvres pré-citées, qui disent une des vérités universelles concernant les liens entre réalité et fiction, I Saw the TV Glow donne plus l'impression de tenter de convaincre, d'affirmer, de montrer... Mais ne démontre rien, se contente de dire. Et sur ce sujet là, media literacy oblige, c'est plus qu'insuffisant.

Mention spéciale sinon à la présence au casting d’Amber Benson (Tara dans Buffy) et Fred Durst (???).

Citation:
Comme dans son précédent, la possibilité que le fantastique ne soit que fantasmé, symptôme d'une condition mentale (comme certains qualifient justement la dysphorie de genre)


Honnêtement, cet univers maussade est tellement, mais tellement mal rythmé, la question même de l'irruption du fantastique est tellement gérée par dessus la jambe (presque une heure avant que ça ne débarque comme un cheveu sur la soupe), c'est tellement approximatif niveau grammaire et syntaxe du genre que cette ambivalence qui aurait pu être possible se trouve étouffée, pas stimulante. Qui plus est, l’intentionnalité de ce manifeste au vernis allégorique est de viser à légitimer une expérience subjective comme pouvant prétendre au statut de réalité objective, ce qui ne permet pas de jeu de fausses-pistes type trouble/pas trouble, hallucination/réalité au risque de saboter, pour ne pas dire trahir son seul et unique sujet (il y a du doute et de l'incertitude au coeur de l'expérience, mais on va pas se mentir, le film est clair sur ce qu'il veut évoquer : le mauvais renoncement au doute (celui qui choisit le statu quo à l'émancipation)).

Ensuite, pourquoi utiliser cette formulation entre parenthèse alors que la dysphorie de genre figure dans les manuels diagnostics internationaux de psychiatrie ? Il ne s’agit pas là de « certains » pélos qui qualifient les choses ainsi selon leur bon plaisir dans leur coin ou du haut de leur tour d’ivoire, mais de professionnels de santé mentale, des chercheurs scientifiques. Des spécialistes.

Bref, entre une célébration fâcheuse de La Nostalgie ™ et un manifeste fatalement rigide dont la forme se veut onirique et méandreuse mais qui est surtout pauvre et limitée, se trouvait sans doute une bonne idée, quelque part. Tant pis.

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MessagePosté: 20 Juin 2024, 22:01 
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Müller a écrit:
Là où le film se montre vaguement amusant, c’est dans ce à quoi ressemble sa version de Buffy : des plans fixes pourris, limite tournés au camescope, qui renvoient à l’aspect cheapos de la première saison. La parodie n’est pas d’une grande habileté, et n’est certainement pas bien dosée, mais le clin d’œil est suffisamment référencé pour être parlant. Pour revenir à ce qui m’intéresse, il y a une scène où le personnage à la télé attire l’attention d’un ennemi avec ce sarcasme caractéristique de girlboss (qui a désormais envahi toute la culture, merci Joss Whedon) pour le provoquer au combat, ce qui suscite les larmes de la spectatrice. J’ai été bien naïf à ce moment-là. Je me suis dit « ah ? peut-être qu’on va avoir quelque chose d’un peu plus ambivalent ?? on va enfin rappeler que la fiction n’est pas là pour qu’on se sente moins seul ??? on va comprendre qu’elle a un gros, gros problème et que c’est pas juste Les Autres © ??? » Mais non, ça s’inscrit pleinement dans ce qui veut être dit. Les séries peuvent nous aider quand personne d’autre ne nous comprend. Elles sont nos amies. Nos modèles. Elles font écho à notre moi profond.

Tu as quand même ce passage génial sur la fin quand il dit qu'en rematant les épisodes, c'était pas du tout comme il s'en rappelait et beaucoup plus cheap et nase. C'est pas la série en soi qui aide ou nous comprend, c'est ce qu'on y projette à un instant T.

Citation:
Mention spéciale sinon à la présence au casting d’Amber Benson (Tara dans Buffy) et Fred Durst (???).

Oui, elle je l'ai reconnue direct mais lui, j'aurais jamais su sans le lire.

Citation:
Ensuite, pourquoi utiliser cette formulation entre parenthèse alors que la dysphorie de genre figure dans les manuels diagnostics internationaux de psychiatrie ? Il ne s’agit pas là de « certains » pélos qui qualifient les choses ainsi selon leur bon plaisir dans leur coin ou du haut de leur tour d’ivoire, mais de professionnels de santé mentale, des chercheurs scientifiques. Des spécialistes.

La dysphorie de genre est, selon le manuel de l'Association américaine de psychiatrie (APA), la détresse d'une personne transgenre face à un sentiment d'inadéquation entre son genre assigné et son identité de genre. Au fur et à mesure des révisions de ce manuel, les expressions transsexualisme, incongruence de genre puis dysphorie de genre ont été successivement utilisées. Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que « la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative. »

En France, la dysphorie de genre n'est plus classée dans la nomenclature de la Sécurité sociale dans le chapitre des troubles de la personnalité ouvrant droit à une prise en charge en Maladie de longue durée depuis février 2010.


Mais tsais quoi, c'est comme le terme "génocide", au fond, je m'en fous de comment c'est considéré officiellement. :wink:

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MessagePosté: 20 Juin 2024, 22:51 
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L'extrait que tu cites dépeint de manière lapidaire et simplifiée à l'extrême une situation infiniment plus cacophonique à l'international, alors même que les manuels ont effectivement commencé à changer pour aller dans le sens du lobbyisme militant (et sans, donc, l'assentiment de bien des médecins mis devant le fait accompli). Le terme disorder apparaît néanmoins toujours dans le DSM américain notamment en ce qui concerne la notion d'autogynephilia, absente de la classification française alors qu'elle est fondamentale. Et certainement que tout ça a vocation à être reformulé sans relâche jusqu'à l'aseptisation finale. J'ai bien compris que tout ça ne t'intéresse pas, donc j'arrête là.

Par contre j'ai pas la ref pour les histoires de génocide ? J'ai pas le souvenir d'avoir participé aux échanges qui consistaient à déterminer si ce qui se passe à Gaza en est un ou pas.

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MessagePosté: 20 Juin 2024, 23:03 
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T'as bien fait.

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MessagePosté: 26 Juin 2024, 09:37 
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C'est marrant j'ai pas DU TOUT vu un film sur la dysphorie de genre, ça m'a même pas effleuré l'esprit. Je trouve que le film est (bien heureusement) bien plus que ça et qu'un vulgaire film à sujet.

J'ai tellement adoré que ça m'a poussé à reconsidérer à la hausse We're all going to the world's fair. J'ai été totalement séduit par cette proposition qui saisit de manière extrêmement poignante et dans la droite lignée de son premier film un certain mood adolescent imprégné de tristesse et de solitude. Et là où dans son précédent fim elle représentait Internet comme un ilôt dans lequel se retrouver relié au monde aussi nécessaire que dangereux, ici elle décale cette réflexion vers l'âge d'or de la télévision et des séries télé (et en effet comment ne pas penser à Buffy contre les Vampires ?). Et c'est vraiment brillant parce que ça va plus beaucoup plus loin que simplement un hommage 90s mais c'est bien plus profond. Comment cette culture populaire a pu rentrer dans la tête d'adolescents mal dans leur peau et a pu être pour eux un échappatoire absolument littéral. J'aime énormément le fantastique du film qui n'en est pas vraiment un mais qui semble être (comme dans son premier film) l'expression d'un symptome de fragilité mentale. La fin à ce titre est absolument glaçante en plus d'être totalement étrange et de nous laisser sur un sentiment de malaise poisseux. Au-delà de ça j'ai adoré la mise en scène, la photo, la musique (Caroline Polachek à la BO, j'étais déjà convaincu) et les deux comédiens principaux sont parfaits (à noter une apparition de mon comique contemporain préféré, le génial Conner O'Malley).

Le film m'a semble totalement singuiler même si ce sont rappelées à moi de nombreuses références de choses que j'adore comme la série The OA (même disparition mystérieuse, même ambiance fantastico-onirique, même jeunesse dépressive), dieu Charlie Kaufman (la fin du film est totalement Kaufmanienne, cette réflexion sur le temps renvoie beaucoup à son travail), It Follows de David Robert Mitchell, le cinéma romantico-numérique de Poggi/Vinel et même Stranger Things dans son regard en arrière sur la pop culture (ici évidemment dénué de toute nostalgie superficielle). Non vraiment le film m'a intrigué, m'a surpris, m'a envouté mais surtout il m'a étrangement bouleversé.

Je crois que peu ont réussi à saisir comme ça en deux films une certaine réalité adolescente traversé de mélancolie et de tristesse qui ne fait que vivre à côté d'une vie qu'ils ne parviennent pas à construire comme enterré sous terre en attendant une épiphanie qui ne viendra jamais. Vraiment poignant. Gros coup de coeur, j'aurais adoré le voir en salles.

5/6

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Dernière édition par Art Core le 26 Juin 2024, 10:35, édité 1 fois.

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L'allégorie est là (et assumée par l'auteurice) mais contrairement à Müller, et comme toi, je pense que le film ne se réduit pas à ça, que l'écho de l'expérience vécue par le protagoniste peut se réverbérer chez des personnes cis, hétéros, etc. C'est plus largement sur les prisons que l'on se construit, sur l'enfer de ne pas oser s'assumer...

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MessagePosté: 26 Juin 2024, 16:38 
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J'ai rien lu à part le syno pour pas me spoiler... C'est pour moi ou pas du tout ?

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MessagePosté: 26 Juin 2024, 17:03 
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Oui c'est un peu expé mais étonné d'avoir lu quelques tweets de gens qui ont totalement détesté alors que je trouve pas du tout le film poseur ou quoi.

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MessagePosté: 26 Juin 2024, 19:06 
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Film Freak a écrit:
Pas. Du. Tout.

Ah oki, merci. Du coup je m'en vais lire le topic derechef :D

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