Allez c'est parti J'ai vu 41 films - 18 avant, 23 pendant...
Ouverture Le deuxième acte Bien aimé ce nouveau film de Quentin Dupieux qui offre un sacré écrin à cinq acteurs en total maîtrise : beaucoup ri lors de la scène centrale avec Manuel Guillot superstar. Si ça se délite en fin de travelling, je trouve le film plus profond qu'il n'en a l'air. Plus assumé. 4/6
Compétition
« The Apprentice », d’Ali Abbasi 4 Bien aimé, principalement pour la qualité de son interprétation et l’angle choisi : faire de Trump une créature de Frankenstein, une jeune homme ambitieux qui se transforme en monstre. Dommage que la mise en scene manque de relief.
« Emilia Perez », de Jacques Audiard 4 J’ai longtemps résisté à #EmiliaPerez au propos trop surligné et ce n’est tellement pas ma zik… mais la mise en scène d’Audiard transcende tout et la fin est renversante.
« Anora », de Sean Baker 5 Irrésistible Anora, remake de Pretty Woman mouliné par Sean Baker avec toujours un coeur gros comme ça tous ses personnages. C'est peut-être un long dans son premier tiers mais l'énergie de la mise en scène, les performances des acteurs m'ont transporté.
« Megalopolis », de Francis Ford Coppola 3 Francis Ford Coppola n'a pas fait que vendre son vignoble, il l'a bu. Un film ivre, avec plein de fulgurances et de flatulences.
* « Les Linceuls », de David Cronenberg 3 Fascinant. À la fois neurasthénique et confus mais nimbé d’une étrangeté qui a fini par m’envahir un peu comme certains films de Kurosawa. Les scènes au lit sont très belles.
* « The Substance », de Coralie Fargeat 4
« Grand tour », de Miguel Gomes 5 Une merveille de poésie, qui prend son temps pour nous embarquer, avant de nous serrer le coeur comme rarement, dans une deuxième partie magnifique. Le rire de l'actrice, le sublime personnage de Ngoc, la beauté des plans...
« Caught by the Tide », de Jia Zhang-ke 5 Le grand absent du palmarès. Maitre Jia explore toute sa filmographie en racontant 25 ans d'évolution de la Chine dans toutes ces dimensions. La première heure évoque le fameux Sans Soleil de Chris Marker.
« Kinds of Kindness », de Yorgos Lanthimos 4 Du Lanthimos pur pus. Le deuxième segment est génial, le premier très bof et le troisième bien.
« L’Amour ouf », de Gilles Lellouche 2 Gilles Lellouche adapte la chanson L’amour et la violence de Sebastien Tellier. Le geste est sincère, le film inégal et trop long.
« Diamant brut », d’Agathe Riedinger 3 Premier film sur les mirages de la télé-réalité avec une jeune actrice épatante et un propos fort et contemporain. Le film s’éparpille un peu mais ca reste prometteur.
« Oh, Canada », de Paul Schrader 4 Bien aimé #ohcanada de Paul Schrader, pour son inventivité narrative, la sérénité de la mise en scène, Richard Gere et Uma Thurman. Après cela manque un peu d'émotion, aussi, la fin m'a paru très abrupte. Mais c'est une adaptation solide du roman de Russell Banks.
« Limonov », de Kirill Serebrennikov 4 Pas aussi définitif que prévu, la faute à une structure narrative linéaire et parfois répétitive, Limonov confirme le talent de plasticien de Serebrennikov et nous fera longtemps rêver d'une version russe de The Wall.
« Partenhope », de Paolo Sorrentino 2 Collection d’épitaphes pour pierre tombale, Parthenope m’a assommé malgré de belles scènes notamment avec l’universitaire. Mais le regard du vieux mâle blanc sur le mystère de la Beauté mouais….
« The Girl with a Needle », de Magnus von Horn 4 Formellement impressionnant, le film de Von Horn fait feu de tout bois lors d’une première heure hautement intrigante avant d’abandonner mon perso préféré pour une histoire de sororité morbide. Mais c’est quelque chose quand même…
« Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde » d’Emmanuel Parvu 3 la Romanian Qualitat. Bien joué, bien écrit, un peu surcadré pour qu’on comprenne bien les enjeux. Je suis resté un peu extérieur trouvant le film trop prévisible dans sa dénonciation de l’omerta.
« All We Imagine as light » de Payal Kapadia 4 Joli film sensoriel indien sur la sororité. Si le propos est un peu surligné, j’aime vraiment beaucoup le dernier tiers quand les femmes s’échappent du brouhaha infernal de la ville.
« La Plus précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius 5 Malgré sa musique envahissante, voilà un très beau film d'animation, qui, sur une trame finalement assez simple, évoque avec force l'horreur de la guerre et de la Shoah.
* « The Seed of the Sacred Fig » de Mohammad Rasoulouf 4
Semaine de la critique Les Fantômes de Jonathan Millet 4 Premier film de fiction de Millet à la mise en scene organique et au sujet étonnant. Tawfik Barhom est d’un magnétisme assez dingue.
Un Certain Regard when the light breaks de Runar Runarsson 4 D’une maitrise absolue, #whenthelightbreaks est un geyser. L’emotion surgit quand on trouve le récit d’un deuil empêché un brin compassé, lors d’une magnifique scène de danse.
Séance de minuit City of Darkness de Soi Cheang 5 Dément.... peut-être mon film préféré de Cannes, un Time and tide dans la cité tentaculaire de Kowloon
Les femmes au balcon 2 Femmes au bord de la crise de nerf avec Souheila Yacoub en cam-girl. Je prends malgré les défauts.
et aussi
« Le Royaume », de Julien Colonna 4 Un bon premier film, hyper documenté (c'est le neveu d'Yvan Colonna) sur la guerre des clans en Corse vue par le prisme d'une relation père-fille.
« Le Procès du chien », de Laetitia Dosch 2 Mouarf, un court étiré sur une seule idée. Mais j'adore Laetitia.
« Les Damnés », de Roberto Minervini 5 Coup de coeur pour #leadamnes de Roberto Minervini. Du cinema immersif qui convoque Malick et Reichardt avec une énorme travail sur le ton. L’impression d’avoir marché dans la neige pendant 1h30.
« My Sunshine », de Hiroshi Okuyama 3 Mignon (et j'ai un peu dormi devant)
« Rendez-vous avec Pol Pot », de Rithy Panh avec Irène Jacob 3 Plongée dans le régime kafkaïen et génocidaire des Khmers rouges, #RendezvousavecPolPot mixe images d’archives, figurines et reconstitutions pour raconter l’indicible. Du cinéma nécessaire qui s’appuie sur trois acteurs au top.
« Le Roman de Jim », des frères Larrieu avec Karim Leklou, Laetitia Dosch 5 L'excellente surprise. Acteurs au top (Leklou), scénario complexe et profond et beaucoup d'émotions.
« MA VIE MA GUEULE » de Sophie Fillières (France) (film d'ouverture) 2 A la fois irritant et touchant, comme son héroïne.
« LA PRISONNIÈRE DE BORDEAUX (Visiting Hours) » de Patricia Mazuy (France) 4 Film qui repose beaucoup sur ses deux géniales actrices: Isabelle Huppert et Hafsia Herzi pour raconter une sororité empêchée par les conventions sociales. Beaucoup aimé la petite musique du film.
« Black Dog », de Guang Hu 4 L'affiche chinoise est magnifique, le film très fort même s'il se disperse un peu dans son dernier tiers. Mais bon, ça pouvait facilement être en compétition.
« Sauvages ! » De Claude Barras 5 #Sauvages est une merveille animée dans la lignée de Ma Vie de Courgette. Au-delà du propos, c’est la poésie qui se dégage de la technique employée qui a pulvérisé mon coeur de marionette. Chef d’oeuvre.
« La Pampa » 4 Encore un bon premier français, avec des jeunes comédiens importants. Un peu Le Cercle des poètes disparus dans le milieu du motocross.
« Maria » de Jessica Palud 3 Anamaria Vartolomei confirme qu’elle est deja une grande actrice dans #Maria, film consacré à Maria Schneider. La narration est classique mais le film a le mérite d’eviter la caricature pour poser des vraies questions sur l’art et la creation.
« Niki » de Céline Salette 2 C'est bien raté même si Charlotte Le Bon ressemble beaucoup au modèle. Miséricorde d'Alain Guiraudie 4 La mise en place est un peu longue mais rien que pour le plaisir de cueillir des champignons en Aveyron avec Claire Mathon en chef op. La personnage du prêtre est fabuleux.
« Furiosa », de George Miller avec Anya Taylor-Joy 4 Moins ultime que Fury Road la faute à un scenario ensablé,#Furiosa démonte tout lors de scenes d’action démentes malgré les CGI. Et la vraie star du film c’est Hemsworth méchant d’anthologie au coeur de doudou.
« She's Has No Name », de Peter Chan avec Zhang Ziyi 3 Anatomie d'une chute version chinoise avec d'énormes sabots et une super actrice.
« Rumors », de Guy Maddin, Evan et Galen Johnson 2 J'ai tenu une heure. A revoir avec des heures de sommeil.
|