Forum de FilmDeCulte

J'ai eu une période d'un mois ou deux où j'ai dû voir le film trois/quatre fois, fasciné par l'énergie et la joie paradoxale dégagés par le film. Jamais vu le spectacle.

Bah oui mais c'est pas un cliché, c'est...normal?
Et surtout, c'est le fait de mettre ça en balance avec "alors qu'il y a Susan Sarandon". On dirait que BL a été décontenancé de voir pour la première fois quelqu'un citer Hinwood plutôt que les lolos de Susan en soutif et qu'il fallait absolument rectifier cet oubli.
Ça pour le coup, c'est bien un truc d'hétéro fragile.

D'autant plus que Fingers n'en parle justement pas en mode beauf mais tire une réflexion plus large sur le corps et une certaine communauté gay.

Bref...

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C'est un truc d'hétéro. Point.

La remarque de BL est ce qu'elle est, mais de là à s'en offusquer, c'est toi le "fragile".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Si.

C'est le jeu, justement. L'homo fait remarquer Hinwood. L'hétéro Sarandon. Et les gens sains rigolent. Et ya les Bernard Gui.

Oui, les régimes totalitaires disent "me paraît péjoratif", c'est bien connu.
J'imagine que c'est ce qu'a dit Staline quand il a envoyé Mandelstam au goulag.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Euh... C'est très justement le type de langage utilisé pour paraître sain et réfléchi face aux opposants, avec cette perversion et/ou manipulation psychologique d'aussi vouloir paraître mesuré, si ce n'est conciliant.
Tu me parles de Staline là. Qui avait une éducation certaine et un langage élaboré. Pas le Boris qui bosse aux cantines du goulag.

Et un autre des principes du totalitarisme est d'essentialiser un détail et dérouler une logique préétablie à partir de celui-ci, notamment pour dénigrer.
Ca commence par "me paraît" et ça finit pas "il est établi".

Oui, tu peux voir ça comme ça.
Ou tu peux voir ça comme un mec qui apporte la contradiction à une remarque pas très finaude (d'aucuns appelleraient ça une "beauferie") de ta part.

Mais bon.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais bon, ya juste rien à contredire dans mes propos ou admettre que la contradiction peut aussi, si ce n'est surtout, révéler un schéma mental bien plus révélateur de celui qui s'offusque.
Surtout quand il prend le message de FingersCrossed à partir alors que ce message explique déjà que notre époque contemporaine ne peut éviter des complications qui laissent difficilement place à la joie de vivre que veut procurer le film.
Comme par exemple éveiller un intérêt sexuel pour les homos ET les hétéros.

Il faut dire que ce film est affreux. Les lesbiennes sont terriblement invisibilisées, à deux trois allusions près typique de cette époque obscurantiste.

A ce jeu-là, on peut se demander ce qu'il y a dans ton schéma mental qui te fasse invoquer le totalitarisme quand on te contredit/qu'on analyse ton discours.

Vous êtes tous de gros fragiles, en fait.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Un vrai fouteur de merde.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

/qu'on sous-entende qu'il soit discriminant.

Casses-burnes. Et t'es pas mal dans ta catégorie.Alors si en plus se ramène le pervers-manipulateur islamophobe.
"Je comprends pas, après douze critiques de films sociaux France TV, je venais écrire sur un film qui met la banane"

Il me semble que c'était animé par l'équipe que je ne connais pas. Ma dernière séance remonte à 2014, ça se renouvelle beaucoup.



J'y vais ce soir. Avec des anciens du RHPS justement



Le spectacle initial est très potache, très artisanal, très... "café théâtre", et avec le temps il s'est un peu industrialisé (voire la reprise The New Rocky Horror Show avec Jason Donovan il y a près de vingt ans, ça semblait être une véritable usine).
Je suis curieux de voir ce que ça va donner, ne l'ayant jamais vu ni en France (où il est notamment passé au Casino de Paris en 95) ni à l'étranger. J'ai juste vu deux représentations moins "officielles" vers 1999, par je ne sais plus quelle grande école de théâtre parisienne.



Ce qui est amusant, c'est qu'apparemment la pièce initiale file à cent à l'heure, le film se révélant presque molasson à côté. A ce titre, le remake (pas trop mal) de Kenny Ortega, en 2015, serait assez proche de la pièce en terme de rythme.



Grand acteur (Legend, Ca...) à la carrière malheureusement limitée. Et excellent chanteur, j'hésite d'ailleurs à me prendre ses albums solo...



Gars qui n'a quasi rien fait d'autre, a longtemps refusé totalement de parler du film, et tient aujourd'hui une petite boutique d'antiquité à Londres. On raconte qu'il aurait foutu dehors un fan venu lui rendre visite (les légendes du RHPS...).
Et sinon, oui, corps incroyable à la musculature très particulière, très rectiligne.




Sal piro, l'un des gars qui a contribué à cette naissance, et accessoirement président du fan club international, est d'ailleurs mort il y a quelques mois.
On ne sais pas trop dans quelle mesure la Fox a intensifié, voire planifié le culte. Le fait est qu'il y a eu l'idée, après l'échec initial en salles, de le projeter durant ces fameuses séances de minuit à New York. Que cinq mois plus tard un gars (Louis Farese) a répondu une connerie à l'écran. Qu'une nana, Dori Hartley, déboule déguisée en Frank... Piro, Farese, Hartley et quelques autres, les idoles de l'ombre, pour tout gros fan du film.
[J'adore l'anecdote du patron d'une salle qui appelle le distributeur pour lui faire part d'un truc bizarre : chaque séance plafonne à 20 spectateurs maximum... Mais ce sont toujours les mêmes.]



Et peut-être une ou deux répliques que j'ai inventées et qui ont survécu de cast en cast...

[Et maintenant, il faut que tu regardes Shock Treatment, la suite foireuse des aventures de Brad et Janet, dans laquelle Richard O'brien tient le rôle d'un médecin du nom de... Cosmo ]

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Étonné qu'il n'y ait pas encore eu un (télé)film (ou une mini-série produite par Ryan Murphy) relatant toute cette histoire.

Qu'attends-tu pour l'écrire?

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Alors... En 1999, il était question que le Galande perde les droits du film, on avait même animé ce qui devait être notre dernière séance... Pour apprendre deux jours plus tard que les droits étaient bien conservés (le Galande ayant même acheté la bobine, la louant ou la prêtant pour d'autres projections). Si tout s'était arrêté à ce moment, je m'étais promis d'écrire ce qu'on avait vécu (et ce qui nous avait précédé).
Par la suite, j'y ai souvent pensé, mais deux autres animateurs (dont Adrienne, que tu connais, qui a même une demande d'un éditeur) ont chacun leur projet en cours. Qui n'avance pas.

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