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MessagePosté: 26 Fév 2024, 17:16 
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Putain mais.. mais.... mais c'est sublime en fait !? :o

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais je le sentais bien car les échos étaient bons, et puis moi aussi j'avais beaucoup aimé 45 years (moins Lean of Pete, mais bon) (pas vu Week-end).
Et d'ailleurs: c'est typiquement un film qu'il vaut mieux découvrir en avoir le moins possible. Il y a des films comme ça. All of us strangers est un de ces films-là.

D'ailleurs, je vais mettre en hide si nécessaire, mais ne lisez pas. Allez-y.

Ceci dit c'est pas simple de s'exprimer sur un tel film tant il m'a plongé dans une espère d'hypnose.. De par son sujet (ses nombreux sujets en vérité), son écriture intelligente, son fabuleux travail esthétique (sur le montage, sur la lumière, la colorimétrie, les jeux de reflets, etc.), et via un rapport hyper décontracté (pourtant hyper casse-gueule à la base) avec le réalisme magique (tout ce qui touche au monde des
fantomes
, c'est magnifiquement amené), le film joue en permanence sur la réalité de l'image - ce n'est jamais tout à fait clair si on est dans le réel, la fiction, l'imagination, les souvenirs, les projections... Et pourtant, on est loin du film mindfuck pénible, bien au contraire. On a là un film limpide, hyper sensible qui se livre à coeur ouvert, qui ne joue pas au petit malin, qui ne tente pas de cacher ses petits secrets. C'est un film d'une ouverture incroyable (aux interprétations, aux lectures), et a fortiori d'une sincérité désarmante. Que c'est beau quand un cinéaste livre un film aussi personnel qui arrive à toucher à ce point à l'universel.

Le film a beau traiter des sujets sombres et tristes (le deuil, la difficulté de vivre son homosexualité, la solitude - le personnage d'Adam semble incarner à lui tout seul toutes nos ultra modernes solitudes (urbaine/familiale/sociétale)), le film a beau bouleverser totalement (bordel la chialance de ouf), on n'en sort pas plombé pour autant, bien au contraire: le film nous parle, avec douleur certes, de réconciliation, de paix, d'amour, de lumière. Et il y a tellement d'humanité dans ce cinéma-là qu'on en sort avec l'envie de dire aux gens qu'on aime qu'on les aime.

Pour être tout à fait honnête je ne suis pas complètement fan du
petit twist final - le fantôme de Harry - car le film pouvait très bien fonctionner sans ça

mais ça ne gâche en rien mon appréciation de ce film qui m'a bouleversé et qui me hante encore.

Bref, c'est sublime, je vous dis.

5.5/6 et assuré top 5 de fin d'année...

PS: je rajoute aussi que
- les scènes d'amour entre Harry et Adam sont les plus belles scènes d'amour homosexuel vues depuis longtemps.
- Andrew Scott, bordel... Il est magnifique. Je ne l'avais jamais vu comme ça.
- Claire Foy et Jamie Bell sont parfaits.

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MessagePosté: 27 Fév 2024, 10:30 
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Citation:
réalisme magique


ah oui tiens j'avais pas mis ce mot sur ce film mais ça s'applique sans doute, même si dans mon esprit c'est historiquement rattaché à quelque chose de particulier (en Amérique latine?)

Citation:
Et il y a tellement d'humanité dans ce cinéma-là qu'on en sort avec l'envie de dire aux gens qu'on aime qu'on les aime.


Oui ce "cliché" s'applique parfaitement à ce film-ci, et c'est aussi pour ça que la fin est parfaite
ok t'as pas accroché au fantôme de Harry mais la toute fin?


Citation:
- les scènes d'amour entre Harry et Adam sont les plus belles scènes d'amour homosexuel vues depuis longtemps.


complètement, et ça m'a rappelé qu'on n'en voit pas non plus tant que ça dans le cinéma contemporain, malgré le fait que les réacs de tous poils voudraient nous dire qu'on ne parle/voit plus que des sujets "woke"
Par contre euh, j'ai été un peu choqué par la présence au premier plan de sperme, en plus que Harry entreprend de lécher consciencieusement, pour un film qui ne montre pas de bite contrairement à par exemple L'Inconnu du Lac, c'était surprenant :o


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MessagePosté: 27 Fév 2024, 10:53 
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Baptiste a écrit:
la toute fin?

Oui, dernier plan incroyable, ça frôle le kitsch faut bien l'avouer, mais quand t'es pris dans le film, pfwaaah c'est juste sublime... Et, encore une fois, ouvert à différentes lectures, toutes belles, toutes valables.

Baptiste a écrit:
Par contre euh, j'ai été un peu choqué par la présence au premier plan de sperme, en plus que Harry entreprend de lécher consciencieusement, pour un film qui ne montre pas de bite contrairement à par exemple L'Inconnu du Lac, c'était surprenant :o

Lol, oui, j'avais oublié ce détail.. On aurait pu s'en passer, oui. C'est pas spécialement gênant, mais c'est un peu gratos/inutile.

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MessagePosté: 04 Mar 2024, 00:03 
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*spoilers (qui n'en sont pas vraiment)*

Je connaissais la réputation du film mais n'avais pas réellement prévu de le voir avant de me faire semi-spoiler en voyant des avis parler d'un "film de fantômes". Je ne savais pas s'il s'agissait d'une qualification littérale ou non mais cela m'a suffisamment intrigué pour que je tente le coup et...j'ai passé près de deux heures à chialer.

D'entrée de jeu, l'atmosphère de spleen urbain existentiel que pose Haigh avec cet improbable décor de grande tour du centre-ville habitée par seulement deux bougs confère au récit une aura hors du réel tout en étant fortement évocatrice d'une réalité (peut-on voir une histoire d'isolation et de la nécessité de connecter avec autrui aujourd'hui sans que plane dessus le spectre du Covid et du confinement?). Je me suis souvent demandé l'influence potentiellement néfaste que pouvait avoir sur l'individu le fait d'habiter dans les étages les plus élevés d'un gratte-ciel. Est-ce que ça affecte ta vision du monde, des gens? Ton ego? Est-ce que le fait d'être physiquement à ce point à distance de l'humain en bas ne te vrille pas l'esprit en plus de t'éloigner? Ce n'est évidemment pas un hasard qui se ce type d'habitation est utilisé pour les protagonistes de film comme Shame ou Les Chambres rouges.

Ce reflet du protagoniste sur le panorama d'une ville (ou vice versa) le situe d'emblée dans une sorte de distanciation, avant que d'autres reflets, s'inscrivant carrément dans l'imagerie du film d'horreur, ne vienne à nouveau redéfinir son image, son identité même, les contours de sa réalité.

Et pour autant, on n'est jamais vraiment dans un film fantastique. Si je parle plus haut de spoilers qui n'en sont pas, c'est parce que le postulat du film se révèle très vite et notamment en douceur. Le personnage ne s'en étonne pas et on l'a vu taper "EXT. MAISON DE BANLIEUE 1987" sur son ordinateur donc on ne s'en étonne pas non plus. Ce n'est même plus le fantastique dans le quotidien d'un Jusqu'au bout du rêve (et des Shyamalan qu'il a plus ou moins inspiré ou influencé) mais le voyage métaphysique d'un mec qui retourne là d'où il vient et quiconque est déjà revenu dans sa ville d'origine sait comme on peut avoir l'impression de voyager dans le temps.

Dès ces premières retrouvailles, j'ai senti une immense vague de mélancolie m'envahir. Pas celle de quelqu'un qui a perdu ses parents (j'ai la chance de les avoir encore dans ma vie) ni celle d'un cinéphile particulièrement touché par les histoires parents/enfants, mais cette sensation mi-nostalgique mi-triste que je ressens à chaque fois que je retourne là où j'ai grandi.

Pour autant, par la suite, et c'est là que le film m'a dévasté, je ne suis pas tant identifié au personnage principal mais aux parents. Quels souvenirs mes enfants garderont-ils de moi? Et si je mourrais avant de les "connaître"? Ai-je été (ou plutôt suis-je) un bon père? Il y a certaines répliques qui m'ont frappé en plein dans les feels, quand la mère évoque les journées de loisirs en famille minées par des engueulades à la con, ça tape tellement juste. Et pourtant, c'est super commun. Mais on revient de trois jours à Londres avec les enfants où on a autant kiffé qu'eu envie de les jeter dans la Tamise et il ne se passe pas un jour sans que l'on regrette d'avoir haussé le ton ou que l'on se jure d'être meilleurs la prochaine fois.

Et l'écriture de tout le film est comme ça. L'autre jour, je saluais The Sum of Us pour avoir su, dès 1994, éviter une énième histoire de coming out douloureux auprès des parents et autres drames de la sorte, et Haigh y plonge à pieds joints sans pour autant donner dans le cliché, arrivant à un résultat qui sonne simplement juste et surtout émouvant. Sincère. Authentique.

Tout le film, je me suis répété que c'était un superbe scénario original (d'ailleurs, on se fiche des Oscars et tout ça mais le grand absent de cette année, c'est ce film), tant c'était idiosyncratique dans son traitement du concept, tant ça semblait personnel dans la démarche du protagoniste - tu sais qu'un film est réussi quand tu te dis que "l'auteur a sûrement vécu tout ça, c'est pas possible autrement" et même après avoir découvert au générique qu'il s'agissait de l'adaptation d'un roman, Wikipédia m'apprend que ce dernier est plus simplement fantastique, pour ne pas dire horrifique (et je crois qu'il n'y a pas de couple, encore moins homosexuel). Donc Haigh s'est clairement complètement réapproprié le matériau, projetant son expérience dans celle du personnage, et composant un film incroyable sur la solitude et les occasions manquées, sur le besoin de l'autre et du contact.
J'avais vu venir le twist à moitié, soupçonnant que sa relation avec le voisin était fantasmée mais pas qu'il était mort depuis le début.
Le tout dans un écrin à fleur de peau, une esthétique sensorielle qui m'a rappelé par moment Michael Mann, sans la tension mais tout aussi subjectif et introspectif. Et avec une incroyable plan final qui m'a d'abord fait dire "oula" avant d'en voir le kitsch transcendé.

D'Andrew Haigh, je ne connaissais que la série HBO Looking dont il avait écrit et réalisé de nombreux épisodes et que j'avais déjà trouvé assez fraîche et touchante, et je n'ai toujours pas vu le long métrage de conclusion qu'il a signé. Mais je vais le rattraper. Comme ses trois premiers films.

Parce que celui-ci est le meilleur que j'ai vu cette année.

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MessagePosté: 04 Mar 2024, 00:20 
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Si vous avez aimé, je ne saurais que trop vous conseiller de jeter un œil sur l’adaptation de Taniguchi par Boukhrief pour Arte, Un Ciel radieux.


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MessagePosté: 04 Mar 2024, 09:31 
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Tu fais plaiz FF.

Et c'est vrai, les personnages des parents sont tellement, tellement touchants...

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MessagePosté: 04 Mar 2024, 10:00 
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Un peu d'amour pour ce film ça fait plaisir oui, je m'attendais à une résonnance plus forte à sa sortie vue la hype Paul Mescal et Andrew Scott (dans un moindre mesure).

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MessagePosté: 04 Mar 2024, 13:46 
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Film Freak a écrit:
Et avec un incroyable plan final qui m'a d'abord fait dire "oula" avant d'en voir le kitsch transcendé.
Tu as vu par quel plan commence le clip de "The Power of love" ? L'idée vient peut-être de là.

https://www.youtube.com/watch?v=WtdRv6GT9Zg


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MessagePosté: 04 Mar 2024, 15:48 
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MessagePosté: 11 Mar 2024, 10:26 
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j'avais été marqué par l'homme blessé de patrice chéreau (1983) qui montrait l'homosexualité comme une terrible malediction. depuis, l'époque a changé, la maladie a été globalement maitrisée, les génération suivante de cinéastes gays n'a pas vécu les choses de la même manière, et la nécessité d'une 'représentation' plus positive est apparue. et, sans me prétendre spécialiste du sujet, la 'représentation' a fini par ignorer un peu un pan significatif de la réalité de cette communauté, qui peut-être super dure, pour ne pas dire violente.

alors que le fait est que des pédés nevrosés, il y en a toujours beaucoup. des garçons très seuls, aussi. des mecs avec un cumul de partenaires sexuels à 4 chiffres et qui n'ont vecu qu'à l'extreme marge ce qui pourrait ressembler à une histoire d'amour, y en a plein. et parmi toutes ces rencontres sexuelles, des trucs fondamentalement glauques ou un peu malsain pour une raison ou un autre, v'là. si des gays qui étaient très mauvais en sport ados finissent par devenir ultra barraqués à 30 ans, c'est à cause d'une dictature du physique digne d'hollywood. et le fait est que pour tous les progrès de plein d'endroits dans la société, il y a des blessures qui se referment pas.

j'ai été surpris de certains de ces aspects-là dans le film, qui sont pas forcément ceux dont on a envie de parler ou de mettre en avant. mais la 'représentation' de la vie gay est évidemment centrale dans son travail, et le film est profondément triste, et il n'avait pas l'intention de donner des gages mainstream. alors le mec lèche le sperme puis embrasse son mec, vraiment un delire de pédés. il vit une histoire avec un mec, mais n'est pas capable de dire que c'est son copain. il y a de l'alcool et une utilisation banalisée de la drogue récreative mais ça cache des comportements de toxico, point. les mecs sont seuls, nevrosés, toujours tenus par ce qu'ils étaient quand ils étaient ados. et puis, fondamentalement, ce gay doucement vieillissant, qui n'est plus vraiment dans le game, une figure que personne n'aime trop regarder en face dans le milieu.

dans ce film qui pourrait être minuscule, et confidentiel, un truc sorti en vod chez outplay. parce que y a 5 décors, 4 personnages, en n'ayant aucune intention de détourner la caméra pour filmer les arbres pendant que les mecs s'embrassent et se sucent et discutent de qui baise qui avant de bouffer du sperme.

et pourtant, ça va finir à 200K en france, vous autres hétéros du forum et y en avait plein dans la salle, et des filles aussi, parce que le film tire le meilleur de la 'représentation', c'est à dire une experience de vie specifique à une catégorie sociale pour en tirer quelque chose de plus vaste, dans lequel un spectateur empathique peut se retrouver, et qui chope une beauté et une vérité et une profondeur que vivent les gens avec ce parcours là mais qui peut être utile à d'autres.

et tout à coup, le fait très universel et très basique de faire un calin avec quelqu'un dans un lit trouver un contexte, une signification qui en fait un plan bouleversant et inoubliable et des frissons et des larmes vraiment, pour tous les deps, pour tous les gens à qui il manque quelqu'un, pour tous les gens qui ressentent qu'un couple même pas officiel, même potentiellement pas très long, même plus d'actualité est quand même beau et miraculeux même si noyé dans la masse, comme un diamant dans le ciel.


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MessagePosté: 11 Mar 2024, 11:36 
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Beau message :)


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Oui, émouvant :D

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Surtout la réf au box-office :mrgreen:

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C'est quoi ces smileys, Arnotte et Art?

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MessagePosté: 11 Mar 2024, 12:46 
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Oui mauvais choix de smiley j'avoue mon message était sincère, attends je le refais :

Oui, émouvant :(.

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