Forum de FilmDeCulte

Vu en vf donc ce gag qui semble provenir en droite ligne de the big short était encore plus horrible.

En plus, le côté vraiment "méta" (le fait qu'on fasse un film sur Barbie pas qu'on soit dans un film de Barbie), occupe la portion congrue : y a juste une réf quand Ken devient bankable et que Warner décide de faire un blockbuster sur lui.

Tout le monde l'a dit mais les allers-retours entre Mattel et Barbie Land c'est le dawa complet au niveau des règles et de l'univers : ça me dérangerait pas plus que ça si ça me paraissait plus assumé, le côté "on s'en fout, c'est le domaine de l'imagination". Là, j'ai l'impression que par moment, ils ont laissé des pans d'histoire sur le côté : les jouets Ken qui cartonnent, Allan qui veut se barrer dans le monde réel... J'aime bien aussi les Barbie qui ont été annulées mais ils en font rien.

Après, le côté en veilleuse du méta, ça rend la pub moins casse-couille que dans le Lego Movie. De ce point de vue-là la bande annonce mentait pas : que tu aimes ou tu détestes Barbie, c'est pas ce film qui va te faire changer d'avis.



Honnêtement, le Nolan est mieux foutu et on sent qu'il a maîtrisé tous les aspects. Si on aime son style, ça doit être un plaisir de tous les instants.
Mais je me suis fait moins chier à Barbie.

En fait, ça m'a fait penser à du Paul Feig, où on te bombarde d'une dizaine de gags d'affilée et y en a que deux qui fonctionnent vraiment.
(Oppenheimer, hein, pas Barbie)

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Mais dites donc c'est bien nul tout ça. C'est laborieux, creux, fragile, et parfois incompréhensible. J'ai décroché à partir du moment où Cera se met à taper des ouvriers sur le bord d'une route sans raison. Et puis après t'as la team de Ferrell que tu captes pas à quoi elle sert et quel est leur but. Tout ça dans une histoire de Barbieland vs Réalité jamais clair dans ses règles complètement torchées.
Et puis j'aime beaucoup Gosling mais là je pige pas la hype, il a rien à jouer.

De. La. Merde.

Étrange film qui fait en même temps l'éloge du féminisme et celui du capitalisme comme dans un Ted Talk de Mercedes Erra. Une certaine sincérité affleure, la DA est étonnante, mais si j'ai souri parfois, le film s'auto-détruit dans son dernier acte trop explicatif.

2-3/6

PS : ma fille de huit ans après l'avoir vu m'a dit : « je ne pensais que Ken était aussi bête ». Tout est parfaitement résumé.