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MessagePosté: 27 Nov 2023, 10:16 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Arnotte a écrit:
Tain malgré les relativement bons échos j'arrive pas à me motiver.
Pareil, les 2h14 me fument préemptivement.

C'est pas du tout le durée qui me rebute - j'ai pris mon pied vendredi avec les 3h17 des Herbes Sèches (et ai lutté contre le sommeil devant les Feuilles Mortes qui ne fait que 1h20).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 10:21 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Art Core a écrit:
Magimel est un grand acteur.


Oui, même si je le trouve un peu surestimé (mais je n'ai pas vu Pacifiction).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 10:23 
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Film Freak a écrit:
Lohmann a écrit:
Karloff a écrit:
C'est inattendu.

Tu trouves?

Image

Moi je l’avais préparé pour ta réponse au topic de Avant que les flammes ne s'éteignent… qui n’est jamais venu :cry:


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 10:24 
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Magimel il a une scène où il rappe dans Omar la Fraise qui mérite un César à elle seule.

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MessagePosté: 27 Nov 2023, 10:41 
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Lohmann a écrit:
Moi je l’avais préparé pour ta réponse au topic de Avant que les flammes ne s'éteignent… qui n’est jamais venu :cry:

J'ai pas vu le film (qui ne m'intéresse pas du tout) donc je ne peux pas débattre honnêtement.

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MessagePosté: 27 Nov 2023, 11:26 
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Art Core a écrit:
Magimel est un grand acteur. Il y a une scène dans le film, un genre de plan-séquence en plan fixe de nuit dans le jardin où dans la discussion il doit allumer sa pipe. Il essaie une première fois, la pipe ne s'est pas allumée. Ils continuent le dialogue et Magimel réessaie une deuxième fois tout en continuant à jouer. La pipe n'est toujours pas allumée. Il réessaie une troisième fois et décidément l'accessoiriste a foutu du tabac humide dedans c'est pas possible autrement. Je pense que 90% des acteurs auraient coupé la scène en montrant la pipe au réalisateur avec un air dégoûté mais lui il continue, ça fait partie de la scène, il regarde la pipe un peu déçu et agacé tout en continuant à jouer. A enseigner dans les écoles.


j'ai d'ailleurs trouvé assez étrange qu'il fume de la pipe et le cigare, je perçois l'aspect 'bon vivant de la bouche' mais enfin c'est connu que ça détruit le palais, je ne sais pas si qui que ce soit amateur de gastronomie fume ?

mais enfin, sinon le contraste entre la beauté et la silhouette de binoche et le physique de magimel m'a fait penser à cette image devenu un meme connu :

Image

parce que grande actrice ou pas, binoche aurait la même corpulence et le même physique que magimel aujourd'hui je suis à peu près certain qu'elle n'aurait pas été en lead de ce film.

(même si je conçois que ce n'est pas totalement denué de sens dans le film, magimel est à table et bouffe quand binoche reste en cuisine, mais la problématique reste la même)


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 11:50 
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Il y a des tas de cuisiniers-gastronomes qui fument (Anthony Bourdain vient à l'esprit parmi les plus célèbres), c'est bien connu... C'est comme Beethoven.


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 12:14 
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c'est fou. mais je sais que certains chanteurs aussi, genre mylène farmer qui avait une voix qui pouvait être très aigue et iconique et qui se l'est flinguée en fumant depuis des décennies. c'est fou.


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 14:00 
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Moi c'est le titre qui me rebute. Dodin Bouffant putain


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 14:10 
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Moi je préfère attendre la fin de l’année pour avoir un regard vraiment pertinent sur ce milieu.


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 12:17 
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FingersCrossed a écrit:
j'ai adoré.

j'ai adoré la beauté infinie de la chose.
j'ai adoré les plans ouvertement éclairés et cadrés comme des tableaux, et des tableaux sublimes.
j'ai adoré la caméra qui flotte.
j'ai adoré cette quête de la beauté et de la perfection.
j'ai adoré les chants des oiseaux et les bouquets de fleurs, parfois très modestes, splendides partout.
j'ai adoré le sourire sincère de juliette binoche, ses rides, le fait qu'on voit qu'elle a un grain mais c'est autant l'actrice que le personnage et c'est parfait.
j'ai adoré l'élégance de la langue, des conversations, les liaisons parfaitement prononcées.
j'ai adoré le raffinement des moeurs, la courtoisie.
j'ai adoré ces gens qui ont les moyens et le goût des plus belles choses, et qui les apprécient à leur juste valeur.
j'ai adoré voir les vieux ustensiles de cuisine.
j'ai adoré que ça me donne envie de manger de la viande, j'ai adoré le rapport aux aliments, il y a un miracle fondamental de cette planète qui offre à l'homme ce dont il a besoin pour se nourrir et ensuite le cerveau incroyable des humains qui transforme ça en art, en quête de richesse et de perfection, génération après génération, siècle après siècle.
j'ai adoré l'anecdote sur la naissance de l'omelette norvégienne, qui répond à la question que je me pose à chaque fois que je fais de la patisserie "mais qui et comment on a eu l'idée de tester ça ?!".
j'ai adoré la lumière, l'heure magique parfois, le soleil éclatant qui passe par les fenêtres parfois, les bougies parfois, mais la lumière belle et source de vie.
j'ai adoré me demander si ça aurait été encore plus beau en 70mm ou si c'était le plus beau qu'on pouvait faire comme image numérique et si c'était parfait comme ça.
j'ai adoré cette histoire d'amour, tellement belle.
j'ai adoré cet art de la séduction, où les mots d'esprits comptent autant que tout le reste.
j'ai adoré la pudeur et l'élégance des sentiments ressentis et exprimés.
j'ai adoré la manière dont la vie nait et renait.
j'ai adoré cet hommage ouvert, positif, fédérateur à un élément de la culture nationale, fait par quelqu'un d'origine étrangère.
j'ai adoré la manière dont il montre l'éducation et la formation comme un art de la transmission.
j'ai adoré le dernier plan, des frissons.

j'ai adoré.

j'ai détesté magimel qui n'est pas mauvais mais qui est monstrueusement laid et répugnant, je ne le touche pas avec une combinaison anti nucléaire et avec un baton, dans ce festival de beauté il y a des gros plans sur lui où le contraste en devient presque comique


Je me suis laissé entraîner par l'avis de Fingerscrossed dont je ne partage pourtant pas le goût pour une sorte de cinéma du milieu, qualité française. Alors le film n'est pas désagréable, mais je ne suis pas particulièrement séduit par sa lumière surexposée, suintant le blanc comme mon iphone, cette image numérique, cette recréation un peu pataude d'un raffinement à la française - qui se fait entendre dans ces liaisons moins naturelles qu'elles ne devraient l'être, ou ces non-dialogues distillant des anecdotes wikipédiesques lors du premier repas. Les quelques scènes de nus, qui font référence à l'art pictural de l'époque, paraissent un peu gratuites. Le livre dont le film est adapté semble être une sorte de Pickwick de la gastronomie et s'ouvre par
la mort d'Eugénie
: l'aspect un peu ridicule ou comique de ce cénacle de gastronomes n'est pas tout à fait absent ici, mais ça paraît si peu volontaire.

‎Marcel Rouff, l'auteur du livre, était un grand fumeur de pipe et décédera avant soixante ans d'un cancer de la gorge. Pas vu à quelles scène faisait référence Art Core pour Magimel qui n'arrive pas à allumer sa pipe.


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 13:20 
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KillMunster a écrit:
Moi c'est le titre qui me rebute. Dodin Bouffant putain

Les termes.


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 14:10 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Si tu rajoutes une virgule ça devient le sujet du film Dodin, bouffant.

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MessagePosté: 04 Déc 2023, 14:35 
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Il y a normalement un trait d'union entre les deux noms, mais oui celui-ci est une blague de toute façon.
Une légère ironie subsiste dans le film, plus subtil que le roman qui y va à fond :

« Dodin passa une journée agitée. Il promena ses désirs persistants au Café de Saxe où il perdit sans y penser une partie d’échecs ; il fit une marche au bord de l’eau fraîche de la rivière. Il essayait en vain d’écarter de sa pensée des images libidineuses ; des désirs d’étreintes et de volupté occupaient obstinément un esprit où l’art pur, chaste et noble ne conservait qu’avec peine ses droits. Parfois, pourtant, les gloires éclatantes de la vieille cuisine française passaient et repassaient devant ses yeux, dans leur désarroi, étendards déchirés au milieu d’une ardente tempête ; le but, le sens, la grandeur de sa vie, dans le décor obscur où ses
désirs l’entraînaient, surgissaient en pleine lumière, illuminés de longs éclairs. Saint Antoine connut cette angoisse de sang. Et, dans son imagination surchauffée, les noms, les visages des grands chefs, des gourmets fameux, de ses ordinaires commensaux, étaient lamentablement mêlés aux projets d’amour qu’il faisait pour l’après-dîner. »


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MessagePosté: 04 Déc 2023, 17:02 
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Art Core a écrit:
Si tu rajoutes une virgule ça devient le sujet du film Dodin, bouffant.
Et est-ce qu’à la fin il est dodu, bouffi ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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