Forum de FilmDeCulte

L'hôtel du film ne ressemble pas du tout à celui de l'affiche *ma qué tu t'en fous tu nous fais oune bellissimo manoir hanté*



La comtesse Bathory et sa suivante Ilona prennent une chambre dans un hôtel à Ostende. La comtesse séduit un jeune couple composé d'un Anglais, Stefan, et d'une Suédoise, Valerie. Au même moment, des jeunes filles de la ville sont victimes de crimes sanglants.

Du fantastique belge 70's qui adapte (de très loin) les méfaits sanglants d'Erzebeth Bathory - ici pas de torture de jeunes vierges et de château hongrois lugubre au XVIe, plutôt l'option vampire lesbien à jeunesse éternelle en Belgique donc. Delphine Seyrig apporte toute son aura mystérieuse (même en lamé argent qui oulala shine shine sur ta copie neuve) et l'atmosphère morbide est plutôt fun, bon après ça reste plutôt mollasson, sans vrai sommet d'horreur ni vrai sommet d'érotisme. La fin, néanmoins, qui se lâche d'ailleurs un peu, est très réussie, dans sa tension sexuelle et son money-shot (sinon les mises à mort, entre celle du rasoir et celle de la tentative d'étouffement au saladier de cristal, hum comment dire...).

3/6

Pour anecdote, j'ai pu voir le film au Forum des images et c'était mon baptème de la nouvelle version... ben en fait, la salle est absolument identique, ils ont changé que le reste. C'était la salle du côté de l'UGC des Halles, pas la grande salle du haut, donc celle-là a peut-être été changée mais l'autre en tout cas est absolument identique, mêmes sièges, mêmes affiches... comme un cocon préservé du temps alors qu'avant tu t'es tapé les couloirs rose pédé.

La salle des collections a l'air chouette, bon en même temps je connaissais pas la précédente...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah hier soir j'ai presque eu du mal à resituer, quand tu m'en as parlé... En fait je croyais confondre avec DAUGHTERS OF DARKNESS, alors que c'est le même film ! Tout ça pour (re)dire que j'avais trouvé ça très sympathique. Comme beaucoup de films de l'époque, c'est assez inégal, mais je trouve à chaque fois un réel charme à ces films à l'atmosphère gothique surannée et comportant toujours quelques séquences gentiment perverses.

Dispo en ce moment sur Arte, ce film un peu culte, je crois surtout pour la présence fantomatique de Delphine Seyrig qui joue une Elisabeth Bathory vampirique très icône féminine des années 70. Pour le reste c'est plutôt un film médiocre où dans son ambiance surannée d'hôtel déserté en bord de mer il ne se passe quasiment rien et où on a plus souvent l'impression d'être dans un film érotique soft que dans un film d'épouvante sexy. La faute à une mise en scène assez faible toute en plans moyens et une photographie toute fade, les deux scènes de morts sont risibles (on notera peut-être la seule mort de l'histoire du cinéma causée par un saladier), pas aidé par un casting intégralement transparent, sauf Delphine Seyrig donc qui impose une certaine présence. Heureusement en effet la toute fin est assez amusante dans son ironie cash mais bon, ça ne vient pas vraiment sauver un film finalement assez quelconque qui surfe sur la mode du giallo italien sans en avoir le talent.

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CroqAnimement votre

Ha oui amusant et culte en Flandre mais mineur même si la lumière pata Almendros en nuit americaine permanente donne une patine d'époque

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

J'ai trouvé cela d'une médiocrité certaine. Mal joué, mal filmé. Une musique omniprésente utilisée toujours à mauvais escient. La photo est moche. C'est très kitch. On se croirait dans un téléfilm érotique M6 de bas étage. Reste le plaisir de voir un peu de Belgique. Mais le film est comme Ostende : très laid.

Déjà oublié

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CroqAnimement votre

J'aime bien Ostende, la seule vraie ville de la côte belge.
Les vrais bistros avec de vraies putes, le musée Ensor nase et tout en bibelots (mais le musée régional d'aet contemporain est intéressant), les après midi pluvieux, l'immense tour brutaliste en front de mer encore habitée par de vrais gens, les rues labyrinthiques, le parc Maria Hendrik conçu pour faire tourner les gens en rond, l'influence portuaire qui adoucit le nationalisme, l'aéroport cargo en plein centre- ville. Ce n'est pas Florence ou Tolède mais cela a un charme. Sans cette ville pas de tableaux de Spilliaert. De gros souvenirs.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Comme un p'tit air de...

Ou du chanteur de Spinal Tap

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him