Forum de FilmDeCulte

Ce film raconte l'histoire de 1975 à 1982 d'un groupe de femmes d'Aix-en-Provence et de leurs proches, maris, compagnons, enfants. Ces femmes découvrent au MLAC qu'elles peuvent ensemble transformer et vivre autrement des moments aussi importants pour elles que : avorter, accoucher, choisir de faire ou non un enfant. Elles apprennent à le faire elles-mêmes, se heurtent à la répression et c'est le procès de six d'entre elles le 10 mars 1977 à Aix-en-Provence. Un moment très fort de leur histoire qui continue toujours aujourd'hui. (source : film-documentaire.fr)

Mes connaissances en cinéma direct sont assez limitées, donc plutôt belle découverte que ce film dont le propos est on ne peut plus actuel sur l’autonomisation des femmes, on dirait empowerment aujourd’hui, mais justement l’un des intérêts du film est de montrer que l’on n’a rien inventé et que toute la matière intellectuelle était déjà là, et qui décrit bien les limites de la loi de 1975. Limites que qu’un collectif de femmes a décidé de pallier de manière pratique et bénévole, ce qui les mènera au procès d’Aix dont j’ignorais l’existence (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mardi-15-fevrier-2022-7625600), et qui pose la question de l’exercice légal de la médecine vs accompagnement et autodétermination.

Le film marque par la crudité de certaines scènes (des accouchements en full frontal) et par l’énergie qui se dégage du collectif, et exprime bien les deux bouts de la problématiques entre nécessité du droit à avorter et la beauté de donner la vie.

Un bémol cependant dans l'annonce finale que certaines scènes ont été reconstituées, mais cela me parait cohérent dans l'esprit de témoignage du film.


Quelqu’un a vu d’autres films du bonhomme ? Un avis sur Kashima Paradise, qui semble être son œuvre la plus connue ? Lohmann ? Zad ?

C'est certainement plus le rayon de Zad que le mien. Vu un court (J'ai huit ans), ça ne m'a pas soufflé plus que cela.

Je découvre l'existence de ce réal avec ce topic.

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CroqAnimement votre

Ben oui le féminisme était fort et structuré dans les années 70, et influent culturellement (de Varda période l'une chante à Wittig).
Ou même de manière profonde au début des années 90 j'avais dans le secondaire des enseignantes proches de cette sensibilite, plutôt plus rigoureuses et investies que la.moyenne, ce n'étaient pas des gens qui jouent au martyre existentiel du diplômé de sciences humaines trop lucide pour la société.

La droitisation de la société française enferme la conscience de cette période dans un double piège : chier en bloc sur mai 68 et ses suites genre ils ont coulé Renault, ou percevoir comme une avant-garde et une prémonition ce qui relevait d'un consensus social sinon majoritaire, du moins beaucoup plus large

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

J'ai vu ce film, et en salles qui plus est. Pas beaucoup de souvenirs à part que c'était instructif. Mais quel beau titre !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Horrible titre.

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On l'avait tous remarqué !

Huh??!!!


Haaaaaaa

Sinon j'adore le remake de Kubrick.

T'aurais préféré "Elle fait les yeux grand ouverts" ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Regarde, il est monomaniaque.

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C'est un titre parodique inspiré du cinéma porno ?