Castorp a écrit:
Tu n'as rien compris : je ne nie pas qu'il soit taré, je dis que c'est étrange le nombre d'islamistes déséquilibrés qui se retrouvent à égorger des gens. Bizarrement, il le fait pas au nom de Kinder Bueno.
Si l'islam, ou l'islam "politique", est si écrasant et éxigeant en termes de signes exterieurs d'adhésion (langage, vêtements, moeurs, comportements etc.), tu te doutes bien que pour une personne vulnérable sur le plan psychiatrique, pour qui le rapport au réel pose problème, cette pression peut prendre des proportions incommensurables et donner lieu à des coups d'éclats d'une brutalité rare.
Ce genre de déchaînement de violence n'est pas imputable uniquement à une épidémie de rigorisme religieux qui abolit à terme toute raison, sinon on aurait plusieurs millions de potentiels égorgeurs en France. Il s'agit bien souvent de la rencontre entre une personne dangereusement malade, qui entend peut-être des voix, se sent persécutée et observée du matin au soir, entourée d'intentions hostiles largement imaginées mais vécues comme réelles, avec juste ce qu'il faut de déficit d'empathie, peut-être aussi susceptible d'être prise de pulsions violentes envers elle-même et/ou les autres, et une religion qui prête facilement le flanc, pour peu qu'on soit très sélectif dans ses lectures, à des appels à la violence rétributive.
Oui en ce qui concerne la tokenisation médiatique et partisane du "déséquilibré", bien sûr. Mais le recours à la violence, en dehors des cas de légitime défense avérés ou vécus comme tels sur le moment, est toujours le signe d'un déséquilibre grave et massif. L'islam sert alors de catalyseur.