Forum de FilmDeCulte

J'ai dit quoi ?

Déjà-vu comprend un mot sur 4 dans ta phrase.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Tu m'étonnes qu'après ça s'extasie devant 3 GoPro dans un cockpit.

En fait il n'y a que "shutter angle" que je ne comprends pas mais on se croirait en réunion avec Cosmo.


Surtout que les câbles sont apparents.

Petit making-of de Jibaro : https://youtu.be/JeUuk-g_Qws

The boys saison 3 : après une saison 2 très décevante, la série repart sur ses bonnes bases de la saison 1. C'est vulgaire, gratuit mais fun.


For all mankind saison 3 : reprise de cette série qui est à mon sens la meilleure de ces dernières années. originale, ambitieuse, avec des personnages forts ( notamment féminins). Cette uchronie autour de la conquête spatiale est une vraie réussite.
L'épisode 1 de cette saison 3 est encore une fois du même niveau. Très fort.

C'est une merveille cette série.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Je trouve aussi et finalement on en parle peu.

En ce moment, grâce à Disney+, redécouverte de It's Always Sunny in Philadelphia ou juste Philadelphia.
J'ai l'impression qu'elle est quasi inconnue en France alors que je ne sais pas si il y a une série qui me fait autant pisser de rire avec autant de constance.
Pour ceux qui ne connaissent pas, ça suit les turpitudes du "Gang", un assemblage d'individus sans barrières morales plus ou moins clodos qui tiennent un bar miteux et passent leur temps à échaffauder des combines absurdes et cruelles, sans jamais hésiter à se trahir les uns les autres. L'essentiel des scènes consiste à les voir se crier dessus et s'infliger des blessures physiques et morales. Il y a souvent un commentaire social en filigrane à la South Park, car les membres du gang ont une très haute opinion d'eux-même et reprennent à leur compte les discours les plus politiquement corrects quand leurs actes disent tout le contraire. Mais rien que pour la dynamique délétère du groupe et des personnages récurrents qui vivent leurs propre descente aux enfers, c'est hilarant.

Il y a déjà à 15 saisons, avec quatre de plus déjà signées, c'est une aberration.
Ca m'en fait encore plein à ratrapper. Bonheur.

Dès le premier épisode de la dernière saison je me suis rappelé que je trouvais Barry lourd en fait.

We Own This City de George Pelecanos et David Simon.
Contrairement à ce que j'ai lu un peu partout c'est la manière dont cette mini série est différente de The Wire qui est intéressant.
Effectivement on est de retour à Baltimore avec des flics et des voyous, mais We Own This City est basée sur une enquête journalistique sur un vrai scandale récent. Ici on n'a pas de dealers charismatiques ou de flics qui en ont trop vu sortis tout droit d'un film noir. C'est une série procédurale de luxe, qui en premier lieu analyse l’interaction entre la communauté noire, la police et le système judiciaire à Balitmore dans les années 2010, mais qui aussi symbolise le cauchemar économique et social made in USA dont on entend parler depuis 10 ans.
Dans la forme ça se rapproche plutôt de Show Me a Hero en fait.

J'ai galéré dans la première moitié à cause de la profusions de faits, de personnages et surtout d'allers-retours temporels.
Par contre une fois qu'on a compris le système, cette exhaustivité, ces multiples points de vue permettent vraiment de nous plonger au cœur de ce puzzle complètement ahurissant. On sent que Simon and co. ont pris plaisir à agencer cette histoire complexe pour nous la raconter le plus clairement possible et sans ne rien oublier. Ça parait un peu répétitif par moments mais c'est toujours au service de l'ampleur grandissante de l'histoire.

L’interprétation cartoon de John Bernthal par contre est vraiment incompréhensible.
Je n'ai pas vu King Richard mais j'imagine que c'est un choix de Reinaldo Marcus Green, qui réalise ici. Ça plombe pas mal le début mais on le voit moins à mesure que la série avance. Son jeu fini par s’améliorer quand il joue la bête sauvage prise au piège.
Le reste du cast, les dialogues et l’écriture en général sont aux petits oignons. Il n'y a vraiment que Pelecanos et Simon pour écrire une "communauté urbaine" aussi réaliste.

Ce n'est pas aussi génial que The Wire bien entendu, mais ça ne ressemble à aucune autre série policière.
Et la conclusion de cette affaire est quand même assez terrible.

Déçu par la S3 de Barry. Barry devient quasi un perso secondaire et les autres intrigues sont pas follement dingues (même si je suis fan du couple Noho Hank Cristobal). Après il y a de véritables éclats de mise en scène, de scènes qui explosent d'un coup. Mais narrativement, la série cale un peu, à l'image de son season finale un peu tou mou. Ca reste sympa et ça se regarde tout seul (que j'aime ces séries de 8x30'), curieux de voir la S4

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CroqAnimement votre

J'ai arrêté à la moitié de la saison parceque je commençais à trouver ça très inégal. Ils se prennent les pieds dans le tapis avec les changements de tons (j'ai jamais trop compris l'intérêt de la copine de Barry, le russe chauve là n'est plus drôle).
À côté de Better Call Saul ça fait mal.

j'ai commencé la série Mike sur la vie de Tyson. j'accroche bien. ils ont trouvé le bon ton. Il n'essaie pas d'en faire une biographie à la Ali mais une tragi comédie. C'est très bien réalisé. Je n'ai aucune idée si c'est fidèle à la réalité. J'ai cru lire que Tyson détestait la série ce qui serait un gage d qualité pour moi

On réussit à croire aux acteurs incarnant Mike à des âges différents alors que non seulement ils ne lui ressemblent pas mais en plus ne se ressemblent pas entre eux

Plaisir aussi de revoir Harvey Keitel.