The forgotten cityBon c'est vraiment top! Imaginez un mod de Skyrim qu'on transforme en enquête à l'époque romaine et vous aurez
The forgotten city. Il faut aller plus loin que la première heure qui fait très peur avec sa technique aux fraises et ses dialogues longuets mais une fois qu'on passe cet écueil c'est le bonheur. Déjà c'est excellent de réussir à mêler de manière aussi convaincante enquête à la Sherlock Holmes, boucle temporelle et fond historique. Car on le sent, les créateurs du jeu sont fans d'histoire et c'est un plaisir de plonger dans la culture romaine. Jamais c'est chiant et ça ne passe pour un cours d'histoire, c'est tout simplement un délice de plonger dans cet univers. Jeu narratif à la première personne, on suit finalement des quêtes comme Skyrim et là où on voit que le jeu a de la profondeur, ce n'est pas que gadget, c'est le niveau excellent de l'écriture. Simplement en partant d'un concept moral (22 PNJ enfermés dans cette cité, 1 assassin va enfreindre la règle d'or qui fait que dès qu'un crime est commis tout le monde va crever), une multitude d'intrigues vient se juxtaposer et ça devient vite le bordel à résoudre tout cela. Quoiqu'il y aura 4 fins différentes et la première, trouvable littéralement en moins de 5 minutes, est assez rigolote si on est familier des voyages temporels. Sinon le gameplay, ben c'est juste des dialogues et quelques actions mais ça devient vite passionnant. On s'attache aux PNJ bien construits et on a envie vite de tout savoir d'eux. Finalement, on s'en fout de finir le jeu en ligne droite, le plaisir de plonger dans l'univers étant le principal. On se surprend à flâner et le concept de la boucle temporelle est bien utilisée avec des trucs rigolos (sachant qu'on peut emporter des objets gagnés précédemments dans chaque voyage et ça donne des situations malignes pour changer le présent). Voilà pas grand chose d'autre à dire pour l'instant, le jeu mérite sa réputation pour son excellente écriture qui fait vraiment la différence et le concept bien foutu. Ca a son petit charme du jour de la marmotte meets Sherlock meets Neron.