Forum de FilmDeCulte

L'affiche est aussi réussie que le film est raté.

Je ne savais pas du tout de quoi ça parlait. Je connaissais juste le cast, le genre (et en fait pas vraiment, je pensais qu'il s'agissait d'un film noir plus classique) et le scénariste Scott Frank, qui m'avait quand même habitué à mieux...mais surtout sur des adaptations, je me rends compte (Hors d'atteinte, Minority Report, Logan, The Queen's Gambit).

J'ignorais donc qu'il était question de passé et présent et de réincarnations et je dois dire que cela ne m'a pas vraiment convaincu. Faut dire que c'est fait avec à peu près autant de finesse que dans Le Retour de la momie. Le côté théâtral ou grandiloquent n'est pas pour me gêner en général mais ici, tout, des postiches de Branagh dans le passé à son N&B (pas prévu) de fonction, fait chiqué. Outre le fait que rien n'est très crédible, d'un point de vue technique ou narratif, avec ces enchaînements bien commodes, ce n'est surtout pas très intéressant.

Ni le scénario ni la mise en scène, que j'ai trouvé faiblarde (exception faite d'un plan-séquence), parfois trop proche des comédiens, parfois ridicules (les ralentis finaux), n'exploitent le postulat pour un quelconque trouble (le perso de Branagh est un guignol sympatoche et celui de Thompson est d'un vide effarant). Tout n'est que longue mise en place à un premier twist pas mal et un second vulgaire, ce qui achève de faire de l'ensemble un banal thriller vain et mal fichu.

J'ai tout de même envie de revoir son Frankenstein et son Hamlet qui ne m'avaient pas déplu lors de ma seule vision, en salle, à leur sortie.

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Oui, Branagh, c'est chiant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne les ai vu qu'une fois aussi mais je garde un bon souvenir de Beaucoup de bruit pour rien et Peines d'amour perdues.
Et je kiffe son Thor. Et son Poirot se regarde.
Mais Henry V ne m'avait déjà pas soufflé et The Ryan Initiative c'est de la merde.

Apparemment, Le Limier, Cendrillon et Artemis Fowl c'est chaud.

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Bien aimé à 11 ans et le délire avec les ciseaux. T'avais grillé le twist ?

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Son Hamlet est bien

J'aimais bien son Henry V, et j'adorais surtout Beaucoup de bruit pour rien (mais je n'ai même pas réussi à le revoir en entier, 25 ans plus tard). Peter's Friends, c'est gentil. Au beau milieu de l'hiver, c'est du sous-Woody Allen (la référence de Branagh à cette période). Frankenstein, c'est pénible.
Dead again, j'avais trouvé ça sympa sans plus, j'ai juste le vague souvenir d'une scène hommage à Citizen Kane.

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Oui, sans intérêt.

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Souvenir d'un truc hystérique au montage ultra découpé. Enfin, j'ai dû regarder trente minutes.

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Ce qui est amusant, c'est que ce gars fédérait aussi bien du côté de Première que de Télérama (qui en parlait comme du nouveau petit génie de GB). Les Cahiers détestaient, par contre.

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C'est surtout ses adaptations de Shakespeare qui avaient fédéré la presse et à juste titre. Le reste c'est très dispensable.

Il faudrait que je retrouve le Telerama HS pour voir quels films ils citent.
Mais c'était aussi une vraie révélation publique. Encore récemment, des amis en parlaient autour d'une table, en étant dithyrambiques (et en zappant évidemment les 3/4 de sa carrière).

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Mes parents étaient abonnés à Télérama à l'époque. C'était vraiment que les Shakespeare que le magazine trouvait excellent. Dead again pas mal sans plus.

Je me souviens effectivement des réactions délirantes à la sortie d'Henry V, que j'avais trouvé correct sans plus, mais qui avait conduit certains critiques à le comparer à Welles sur le thème "Meilleur premier film depuis Citizen Kane".

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There is no such thing in life as normal