Forum de FilmDeCulte

La virgule est vraiment à cet endroit ?

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There is no such thing in life as normal

Oui. Merveilleux, pas vrai ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Plutôt eux qui ont un goût de chiotte en meuf.

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N'écoutez pas Film Freak

L'Enfer.

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N'écoutez pas Film Freak

Oh ça va on la baise.

Non, ma meuf est asiat mais j'ai jamais eu d'attirance particulière.

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N'écoutez pas Film Freak

Pareil.

Thomas Grignon

Une comédie pleine de liberté qui s'autorise pas mal de trucs sur le plan burlesque. Ce film est un peu comme une coupe de champagne, on passe un bon moment sur le coup même si au final c'est un peu inconséquent. Mais les 90 minutes sont vraiment très agréables, c'est plein de rythme et le casting est très bon. Mention pour Pierre Deladonchamps qui confirme son énorme talent. Il y a aussi quelques jolis moments quand le fantastique fait irruption dans la fable (la maquette) ou que ça lorgne vers le côté théâtre/comédie musicale. J'aurais aimé que Donzelli se lâche un peu plus dans cette veine fantaisiste mais ça reste très honorable.



3,5/6

Mais de là à être remboursé par la sécu, faut pas déconner, n'est-ce pas ?

Surtout pas! Film insupportable où Donzelli se complaît dans sa pseudo fantaisie, ça part dans tous les sens sans rien creuser et surtout, qu'est-ce que c'est gênant de non-drôlerie...

BIM!

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai trouvé le film très drôle, probablement l'un des plus drôles vu cette année. Donc gênant non, je trouve plutôt le pari réussi. Insupportable, je peux comprendre, on aime ou pas le genre, la dimension fantaisiste/fantastique peut rebuter, mais dans le même genre j'ai vu bien pire cette année (Bêtes blondes par exemple avec une nouvelle fois Thomas Scimeca). Par contre pseudo je ne comprend pas, c'est faussement fantaisiste pour toi?
Quant à ne rien creuser, je pense tout le contraire, je trouve le film très juste sur pas mal de point, non seulement son féminisme (dans un style qu'elle partage avec Noémie Lvovsky, certes pas le courant féministe militant le plus en vogue actuellement, pas non plus celui qui semble être apprécié sur le forum vu que ces deux réalisatrices y sont pareillement gaussées, à croire qu'il y a une sélection a apporté dans son soutien à la cause féministe où les folles-dingues n'ont pas leur place), mais aussi (surtout) sur la France (et Paris, petite perche pour que Castrop puisse dauber sur le cinéma français parisiano-centré), ses start-up macroniennes aux patrons connectés qui traitent leurs employés comme de la chair à canon (Samir Guesmi qui prétend signer des contrats de travail quand ça l'arrange), une certaine violence des rapports humains (l'idée géniale des passant qui se prennent des claques dans la gueule sans crier gare) et sa capitale qui se transforme en ville musée (le concours pour rénover le parvis de Notre Dame qui renvoi aux polémiques sur les colonnes de Buren de l’ère mitterrandienne, les fléaux de l'airbnbisation). Sans crier au génie un film que je recommanderai plus que volontiers, pour autant que l'on décide de se déplacer le voir sans idée préconçue.

Là par contre je ne partage pas ton avis. Il m'a fait l'effet d'un cheveu sur la soupe, autant j'aime beaucoup Donzelli, Lanners, Scimeca ou Katerine, autant lui ne me semble pas avoir les codes pour se fondre dans ce cinéma.

Oui, parce que sa vision du monde me paraît très convenue et consensuelle, je n'y vois au fond, une fois le vernis gratté, rien de subversif. Après je ne dis pas qu'elle doit être subversive (quoique le cinéma c'est un peu ça...), mais elle l'affiche tellement qu'on est plus qu'irrité de voir la souris dont elle a finalement accouché. Parce que la démarche en devient narcissique.




Oui mais voilà, il peut être "juste" en passant mais ça reste très superficiel dans ce que tu listes. Par exemple, le coup des claques qui n'est qu'un comique de répétition pas très subtil...

Au-delà de tout ça, le problème de mon côté est mon dégoût de ces personnages: comment peut-on s'identifier à cette protagoniste qui hésite entre deux gars antipathiques au possible? Ou à ces deux gars qui se disputent ce protagoniste instable et sans réel charisme? Mais là on touche quelque chose de très subjectif, évidemment.