Forum de FilmDeCulte

Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est l’employé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer. C’est physiquement impossible. Comme si de l’instant de leur rencontre Hélène et Joachim se mettaient malgré eux à valser dans un infernal duo....

Alors franchement, pendant le premier quart d'heure, on y croit: on croit au pitch insensé, on marche, on croit à une nouvelle réussite après La Guerre est déclarée. Mais voilà, après ça va plus du tout. Syndrome carte blanche? ton film a été un succès, maintenant tu fais ce que tu veux. Donzelli a fait ce qu'elle voulait, elle a ressorti un vieux script d'un tiroir et a ressorti ses quelques gimmicks de mise en scène, elle a ressorti Elkaïm, des amis, et voilà. Sauf qu'après 15 min de film elle ne sait plus quoi faire de son pitch, du coup elle n'en fait rien. Alors oui, techniquement c'est soigné (mais c'est pas la moindre des choses?) (elle filme maintenant avec des caméras), la BO est une fois de plus assez cool, mais les seules idées de mise en scène avaient déjà été vues dans La Guerre. Bref, on attend poliment que ça se termine. Et puis les acteurs à la limite du surjeu (ou du mauvaisjeu) c'est limite, parfois... Donzelli faut qu'elle arrête de jouer, putain.
Bref, je me demande qui ça va bien vouloir intéresser... Et j'imagine déjà la tête de ceux qui mettent la barre très haut après La Guerre (beaucoup de monde donc). Le film est raté, au mieux méchamment inégal, et là je suspends d'un coup, et c'est la douche froide, l'hypothèse que Donzelli était peut-être une grande cinéaste. C'est pas gagné.

1,5/6 pour le premier quart d'heure et pour le corps nu de Lemercier, sacrément bien conservé malgré ses 49 ans.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais donc de ses 3 films, la Guerre était l'anomalie quoi.

#jugementsàl'emporte-pièce

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Ah bon?? J'ignorais.

(Ma remarque était davantage un ressentiment qu'une analyse, en tout cas)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Arnotte, as-tu vu une scène de danse censée se dérouler dans une sorte de bar/cabaret new-yorkais, avec Qui-Gon Jinn en figurant attablé ?

Merci.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ouhlà... c'est genre 2 sec. de film à la toute fin ça. Pas vu de Qui-Gon...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Comme dirait Nonotte, je zappe!

On peut aussi voir Lemercier nue dans Le derrière ou Sexe faible, je crois qu'elle est exhib à fond la mère Valoche.

Les moches doivent compenser.

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Pour l'avoir rencontré plusieurs fois à quelques centimètres, on peut dire qu'elle prend soin d'elle et qu'elle est toujours élégante.

Et le souvenir du derrière me laisse en tête une poitrine opulente et des fesses exceptionnelles.

Ah nan mais elle a du charme (surtout depuis qu'elle est sortie de sa phase Palace/Les Visiteurs où justement elle jouait sur ce physique et cette voix assez particuliers) mais elle a tout de même des traits objectivement pas top.

[img]Et%20le%20souvenir%20du%20derrière%20me%20laisse%20en%20tête%20une%20poitrine%20opulente%20et%20des%20fesses%20exceptionnelles.[/img]
Je confirme.

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T'as loupé ton lien, bibi.

Mon quote plutôt.

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Ah je pensais que c'était un itinéraire sur boobsandcunt.com

Tu te karloffises!

Ouais enfin elle coûte bonbon en coiffeur et maquilleur, et en plus elle traine une réput de vraie bitch pas sympa.


Ouais, respect pour ça..
Vraiment pas fan de sa tête par contre. Son sourire est tout sauf craquant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pendant la projo je me disais que j'allais mettre un message de petit malin genre :


Mais ce serait au final un peu malhonnête. Parce oui c'est très mauvais mais pas à ce point là et surtout c'est un film qui donne envie de comprendre donc d'écrire.
Il y a ce postulat de départ assez original, très fantaisiste, inexpliqué et absurde qui a un côté totalement cartoon (les deux personnages obligés de faire tout ce que l'autre fait), d'ailleurs à un moment un personnage lit un livre Tex Avery (c'est fin). Bien sûr il n'y a aucune rigueur dans l'application de ce postulat puisque le mec peut danser sans elle et s'en éloigner et que les gestes ne sont bien sûr pas du tout reproduits à l'identique (même si une petite pirouette dans les dialogues permet de le justifier). Mais à la limite pourquoi pas. On se dit que c'est amusant. 5 minutes.

En fait j'ai le même problème avec ce film qu'avec Superstar de Giannoli. Deux cinéastes qui ont une (seule) idée et qui pensent pouvoir tenir 90 min avec. Or on s'aperçoit très (trop) rapidement que c'est absolument pas le cas. Et dans le cas de Donzelli, très vite on réalise à quel point son film est absolument vide. A quel point elle est en train de réaliser une très mauvaise comédie romantique avec tous les clichés inhérents au genre, recouvert d'un vague concept différenciant pour espérer tromper le public. Mais ça marche pas du tout. Très vite on reconnaît les formes, les antagonistes plus caricaturaux tu meurs entre le provincial gentil et la parisienne coincée, névrosée, l'évolution de la relation, la découverte de l'un et de l'autre puis première séparation pour me se retrouver ensuite. C'est on ne peut plus codifié et prévisible. Mais à la limite ce n'est pas très grave, on peut se jouer des genres et faire un chef-d'oeuvre. Sauf qu'on en est très loin.

Une fois de plus ce qui frappe c'est la vacuité du projet. Comment les personnages sont vides, comment l'amour ne fonctionne pas, comment le film n'est jamais romantique et comment surtout ça respire une certaine prétention très agaçante. C'est ce qui frappe en fait, la prétention du truc, le côté je fais ma petite fantaisie à 5M d'€ tout le monde va trouver ça génial. Il n'y a qu'à voir ce générique à gerber où en plein écran se succèdent les cartons DONZELLI, ELKAIM, LEMERCIER. Les mecs c'est des superstars, on vient pas se divertir ou voir un bon film sympa on vient voir DONZELLI, ELKAIM et LEMERCIER (même plus besoin de mettre les prénoms on les connait tous). Et je ne parlerai de la vision de la province une fois de plus parfaitement dégueulasse (sans en faire beaucoup mais juste les costumes immondes, les bagnoles ou des trucs comme ça, Donzelli elle croit que dans la campagne c'est encore les années 80). Bref c'est désolant.

On se rassure en se disant que ça a mal démarré hier et qu'il y a de grandes chances que ça se plante dans les grandes largeurs ce qui serait largement mérité.
Après comme je le disais il y a quelques "gags" qui fonctionnent, Elakïm s'est objectivement largement amélioré, du moins il ne me paraît plus faux en permanence comme auparavant. Mais dieu que c'est mauvais et que ce cinéma là m’énerve !

0.5/6

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CroqAnimement votre

BIM !

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