Forum de FilmDeCulte

Jim Mickle appartient à cette nouvelle vague de réalisateurs de genre indépendants US avec Jeremy Saulnier, Andrew Wingard et autre Mike Flanagan (que des réalisateurs passés par Netflix), des auteurs un peu lisses loin derrière l'horreur arty de Robert Eggers et Ari Aster mais qui apportent malgré tout une certaine fraîcheur dans le ciné de genre US. Son précédent film, Cold in July était un drôle de polar aux allures de DTV des années 80. Pas désagréable mais toutefois plutôt inconséquent.

Dans ce nouveau film il tente un mélange assez audacieux entre le pur polar et un élément de science-fiction relégué assez loin. Le film est une espèce de slow burn où l'enquête d'un inspecteur étalée sur des décennies devient totalement obsessionnelle et finit par le détruire. L'acteur principal est le moyen Boyd Holbrook, pas plus mauvais qu'un autre, mais avec lequel j'ai du mal, il me fait penser à un sous Garrett Hedlund sans personnalité. Mais c'est bien fait, c'est plutôt rythmé et on a envie de savoir où ça va aller. J'aime bien la mise en scène carrée et la photo du film, toutes deux vraiment soignées.

On pourra reprocher au film cette conclusion qui te raconte tout en voix-off dévoilant un récit beaucoup trop pompé sur Terminator, mais pour peu que l'on soit sensible au voyage dans le temps et à la tragique inéluctabilité des choses c'est assez touchant . Petit film sympathique donc, fait avec une vraie sincérité, sans esbroufe. Un bon Netflix original.

3-4/6

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CroqAnimement votre

Je l'ai vu traîner sur les sites de téléchargement. Ensuite j'ai vu que c'était netflix puis j'ai vu que c'était Jim Mickle, l'un des pires réalisateurréalisateurs actuels malgré des intentions qui ne sont pas si mauvaises.

C'est pléonastique, autant dire que tu penses à Charlie Hunnam.

Exactement, même si Hunnam à finalement une carrière dont doive rêver les deux autres (Del Toro, Gray, Chandor).

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CroqAnimement votre

On (je) se (me) demande toujours pourquoi d'ailleurs.

Oui c'est vrai que Boyd Holbrook est loin d'être le plus grand atout du film. Il fait de son mieux mais le mec manque trop de densité pour que le tragique éventuel de l'histoire nous parvienne. Ce qu'en dit Art Core sur le destin du mec est cool à l'écrit mais on le ressent trop peu dans le film.

Pour le reste c'est vraiment pas mal. On dirait une sorte de pitch Film Twitter genre C'est prenant de bout en bout, la structure est inhabituelle, on ne s'ennuie jamais. La fin est trop précipitée mais tout le déroulé pour y parvenir est plaisant en diable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

MOUAIS.
J'ai beaucoup aimé les 30 premières minutes : c'est mené tambour battant, le mystère est distillé avec soin (même si ça fait beaucoup penser à une intro étirée d'épisode de Fringe), et ça promet un peu d'ampleur.
Sauf que la promesse n'est pas tenue, et que le film devient de plus en plus petit à mesure qu'il avance. C'est juste un énième film de voyage temporel, prévisible de bout en bout. Reste la trajectoire du perso principal... et encore ça casse pas des briques, c'est même carrément forcé.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

C'est ce qui m'avait intrigué dans les échos et pfooo...la lose.


Art Core a tout dit...du script. Qui ne dépasse jamais cette simple phrase. L'enquête est la plus simple du monde, le caractère obsessionnel n'est pas du tout ressenti au-delà de "il est débraillé et seul".


Il est bien dans les scènes jeunes. Il est pas convaincant dans les scènes vieux.


Les 20 premières minutes, oui.


Marre des films où tu comprends le fonctionnement mille ans avant le perso.


Oui.


Un court métrage étiré.


Voilà.


Voilà pas.


Passé la première demi-heure, j'ai trouvé ça chiant.


Merci.

Faut arrêter e s'enflammer sur des conneries de ce genre ou du genre de Predestination...

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