Forum de FilmDeCulte

Je n'allais pas voir ce film.

Independence Day Resurgence m'avait guéri.

J'étais même retombé il y a quelques jours sur le début de Da Vinci Code, sur lequel j'étais un des rares à avoir été clément, et ça avait l'air beaucoup plus foireux que dans mon souvenir.

Le second n'était pas vraiment mieux et les bandes-annonces de celui-ci annonçaient un YOLO filmique.

Mais j'ai deux heures et quelques à combler et c'était le seul film dont les horaires collaient et mes TOCs d'exhaustivité ont eu le dessus sur ma raison.

C'est incroyable comme c'est mauvais DÈS LE DÉBUT quoi. Dès le FONT du générique, c'est ringard.
L'intro hystéro à base de flashbacks et de visions infernales et de filtres bleu/rouge et de gros plans en caméra portée a déjà de quoi profondément soûler en plus de donner l'impression de voir un thriller millénariste type Stigmata réalisé par un incapable anonyme échappé d'MCM (je dis bien MCM et pas MTV). Mais quand tu sais que c'est réalisé par Ron Howard, un mec sans style mais avec quand même 30 ans de métier, ce niveau DTVesque tient de la tocardise absolue. C'en est presque incompréhensible.

Par la suite, il n'y a pas à proprement parler de faute, parce que même quand il adapte un livre (probablement) de merde, David Koepp sait rendre une copie propre, mais ce qui faisait la particularité de ce protagoniste et de cette franchise, aka le décryptage ludique de codes au cours d'un jeu de pistes, n'est présent que de manière tangentielle dans une histoire d'éco-terrorisme qui part d'une bonne question (en gros, le méchant du film, c'est Castorp) mais la vulgarise à outrance dans une intrigue inutilement alambiquée (le nombre de parties impliquées, c'est n'importe quoi) et surtout prévisible (chaque retournement est grillé à 20km).

Le film s'est planté aux States mais marche assez à l'international donc à dans quelques années pour le prochain.

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Le mec veut corriger la grammaire de Tom Hanks, c'est ça?

Et La Fille de Brest ?

Haha non il veut tuer la moitié de la population de la Terre pour sauver l'Humanité.


Autant je développe une certaine affection pour Babett, autant ce genre de films, c'est pour Liam Engle, pas Robert Hospyan.

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Incroyable saga qui réussit à perdurer alors que tout le monde s'en cague. Le deuxième était meilleur que le premier, mais l'avis de Bob sur celui-ci m'avait dissuadé de le voir en salles. Désœuvré car DEPALMA était en VF, et profitant de l'absence de ma meuf à qui ça m'aurait fait chier d'infliger ça, je me le suis fait.

En effet, dès les premières secondes la nullité est frappante. Le générique est tendu. Malgré cette confusion, le film semble s'orienter sur de bonnes bases en jouant sur l'amnésie de Robert Langdon. C'est la petite valeur ajoutée du film, mais elle est finalement noyée dans les poncifs internes de la saga, désormais totalement dévitalisés (c'est ouf comment chacun des trois films est identique). Il y a pas mal de moments franchement risibles, entre les twists, la tête de Hanks (qui fait du mieux qu'il peut mais bon sang, que vient-il faire dans cette galère ?), ou encore Omar Sy, incroyablement mauvais dans le rôle de Djimon Hounsou.

Même le final, où on a enfin droit au méchant thème du premier, n'a aucun impact, avec ce dernier plan censé être classe alors qu'il n'a aucune raison d'être.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Omar Sy, incroyablement mauvais dans le rôle de Djimon Hounsou.

hahaha, Jacky Ido n'était pas libre ?

Han Soloooooo

It's him alright

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