Forum de FilmDeCulte

Iremar et sa famille de substitution vivent sur les routes, travaillant dans le milieu des vaquejadas, rodéos traditionnels du Nord du Brésil pour lesquels ils préparent les taureaux. Rêvant de devenir styliste, Iremar accumule étoffes et paillettes, coupant et assemblant ses créations et les derniers modèles à la mode…

Etrange de voir un film aux ambitions esthétiques évidentes (on retrouve le chef op de Cemetery of splendor) et avec une mise en scène qui sort clairement de la zone de confort des Spotlight ou autres Danish girl se faire trucider en deux secondes, le temps qu'a pris un spectateur de la mostra pour hurler DE LA MIERDA! sitôt la fin de la dernière image, donnant l'assaut pour les hordes de huées de suiveurs. Après le déjà archi-sensuel et arty Ventos de Agosto, Mascaro paie son désintérêt pour une narration non -conventionnelle dans un festival où les critiques ne semblent s'intéresser qu'à des scripts carrés clé en main, balayant le quotidien d'une famille déstructurée entre un cowboy macho et une danseuse exotique du fin fond d'un Bresil archi-sexué à l'érotisme déglingué, où on branle des chevaux, on se douche entre hommes et où on baise longuement avec une femme enceinte. Plus incarné que son premier film, troublant, bandant, que demander de plus?
4/6

Beau film, qui prend un peu son temps pour bien exploser socialement - la scène assez terrible dans ce qu'elle veut dire du recrutement du mec pour la jument - et sexuellement- l'un des plus belles scènes de cul de l'année.

Persuadé que ce réal fera un chef d'oeuvre.

4/6

C'est quand même bizarre de pondre une affiche aussi laide pour un film aussi beau... Je me demande même si ce n'est pas la combinaison photo/cadre la plus aboutie que j'ai vu depuis le début de l'année, le cadre est juste du début jusqu'à la fin faisant ressentir l'enferment social de ces cow-boys sans plus d'avenir que leur taureaux dont il faut tirer la queue pour les mettre à terre, réduit à la fonction de mâle reproducteur. La dernière scène est tout à la fois superbe et glaçante
A la limite déçu que le film ne soit pas plus long, l'heure quarante passe super vite, et j'ai l'impression qu'avec 30 minutes de plus le film aurait pu pousser certaines choses un poil plus loin

Karloff, oublie pas de reporter ta note dans le tableau, même si je crois qu'on aura du mal à dépasser les 3 notes, à Paris en 2ème semaine le film ne passe plus qu'au Reflet Medicis (dans la salle 3, où l'on entend les pigeons sur le toit).

C'est très vrai ce que tu dis sur la durée du film. Il prend un peu trop de temps à l'atmosphère de la première partie et passe un peu trop vite sur les deux personnages féminins. La fin est très belle et oui, le chef op est super fort.