Forum de FilmDeCulte

En plus, il n'est pas question ici de morale, mais de représentation de la morale. Ca n'a pas grand-chose à voir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Les mecs, j'ai déjà essayé, laissez tomber.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est pas une question de besoin de réfléchir, c'est juste une perception irrévocablement inconciliable.

Quand je lis des trucs du style "le réal nous laisse tout nu face à ce qui est montré, c'est dégueulasse", c'est une façon de voir les choses qui me paraît tout simplement étrangère. Extra-terrestre.

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Mais un film c'est un dialogue entre le réalisateur et son public.
Tu n'as jamais l'impression de te faire cracher à la gueule, quand tu regardes un film ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Soit, mais alors il est pas question de bon ou mauvais chasseur là, juste du refus de considérer que la mise en scène puisse avoir des implications éthiques.

Oui mais j'y peux rien si certains ont la susceptibilité mal placée.

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Justement c'est bien ça mon problème. Je me rappelle encore le terme de "terroriste" que tu utilisais à propos de la mise en scène de Bonello sur L'Apollonide...peut-être que ça l'était mais je ne saurai jamais condamner un réal pour ça. La fin justifie les moyens. That's what moyens are for.

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Mais c'est la fin (la finalité), justement, que je remettais en question. À quoi ça lui sert de me terroriser comme ça, à vide ? Quel est le but ? De la même façon que le problème du travelling de Kapo n'est pas affaire de longueur ou de visibilité, mais tient à sa raison d'être (à quoi il sert ? qu'est-ce qu'il dit ? En somme : mais qu'est-ce que ça fout là ?).

Et je ne sais pas si tu es si hermétique que cela : toi-même, en voyant la BA du Uwe Boll, tu disais que c'était absurde.

Vu sous cet angle, je comprends qu'on puisse accepter et apprécier un film comme Usual Suspect, qui passe son temps à tricher ; tant qu'on y croit, il n'y a pas de contrat entre le spectateur et le réalisateur ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ok.


Est-ce à vide? Je n'ai pas revu le film depuis sa sortie donc je ne saurai bien parler du "but" de cette mise en scène.
On peut théoriser...est-ce pour rendre état de la terreur dans laquelle vivent les prostituées, dominées, à la merci de leurs riches clients?


Ça met l'emphase sur le corps mort du personnage, ça prend le spectateur et ça le fait regarder de plus près.
Donc ça a une fonction, un effet. Je veux bien que ce soit vulgos mais immoral?

Enfin il est surtout moche ce travelling.


C'était quoi déjà?

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Le seul contrat que je passe avec un réalisateur en tant que spectateur, c'est "raconte-moi quelque chose".

Et pour le coup, Usual Suspects est un film SUR le storytelling. Sur le cinéma, sur les histoires, sur le mensonge, la triche, etc.

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Ok, mais il raconte quoi, le premier plan (je crois), sur la cachette de Spacey ?
C'est de la manipulation méta pour se jouer du spectateur, pas du story-telling : puisqu'autrement, pourquoi filmer une grille comme ça ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Ce n'est pas une porte de sortie, c'est juste une question de subjectivité. Et du coup c'est extrêmement vain.

La première fois que tu vois le plan, tu sais pas pourquoi on te le montre. À l'instar de tous les autres inserts (le hublot par exemple).
Puis tu découvres, la mise en scène illustrant au fur et à mesure que Verbal raconte l'histoire, pourquoi on t'a montré ces plans (le hublot donne sur la pièce où le témoin a été exécuté, les cordages sont là où Kint dit s'être caché).
Ce plan symbolise justement à lui seul toute la démarche de la mise en scène : le cinéma c'est le mensonge 24 fois par seconde.

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