Forum de FilmDeCulte

Y'a un côté Desperate Housewives tourné le 12 septembre 2001 par un Lynch assisté de Refn qui fait un drôle de mix, qui fonctionne pourtant. C'est forcément tarte à la crème de parler du 9/11, mais c'est une des premières fois qu'un truc américain s'interroge non pas sur le pourquoi et le comment, mais juste sur la survie, après, avec tout ce que ça charrie d'absurde. La dimension religieuse est une des forces de la série, qui figure un peu le négatif des premières années du christianisme, cette espèce d'attente eschatologique dans laquelle chacun a une réaction différente (le train-train quotidien pour maintenir debout ce qui reste de société, la préparation à la prochaine occurence du pire, le retour à une sauvagerie primitive...). Après, l'absence de réponses (ou leur distillation très lente) rend le truc un peu ardu au départ et, parfois, un brin artificiel, mais venant des gars de Lost, ça reste soft et je doute qu'on mette 7 saisons à réaliser qu'en fait c'est juste un rêve ou qu'ils sont tous morts ou je-ne-sais-quoi de nawak.
(J'espère quand même que Dona Moss va gagner en, hum, présence...)

2/3 saisons max à mon avis car je pense pas que les scénaristes s'écartent trop du roman de base.

Tout rattrapé et pour moi même si la saison n'est pas fini ça rentre probablement dans mon top5 des séries all-time.
Je trouve ça absolument brillant de bout en bout, non pas finalement dans l'excellence de l'écriture ou la finesse de la réalisation (même si c'est le cas pour les deux) mais plutôt dans l'ambiance absolument unique que la série distille peu à peu. J'avais dit après avoir vu le pilote que ça s'annonçait comme la série la plus déprimante depuis 6 Feet Under. Après 9 épisodes je crois que la série est presque déjà plus de noirceur et de spleen que l'intégralité de SFU. Quasiment chaque scène est investie d'une douleur, d'une absence, d'un doute, d'un regret. Bien sûr il y a un élément qui aide beaucoup : la musique. Petite partition absolument sublime, il suffit pour que les quelques notes démarrent pour que j'ai des frissons. La série en joue peut-être un peu trop mais force est de constater que c'est d'une efficacité maximale.
J'aime énormément de choix narratifs audacieux

Et il y a des trucs absolument immenses dans l'intelligence comme (entre autres) :


Tout le monde semble attendre une révélation, une explication mais la série est déjà tellement au delà de ça franchement. Bien sûr il y a toute une trame mystérieuse géniale d'ailleurs qui ne demande qu'à être exploré (les GR, Wayne, le tueur de chiens, le discours cryptique du père de Kevin, les disparitions bien sûr...) mais au final c'est presque secondaire tant le reste est fort et intense.

Voilà je n'ai rien à lui reprocher (allez peut-être ), je suis soufflé par l'intensité dramatique de l'ensemble, sa tenue globale et cette tristesse omniprésente qui voile tous les visages. Je crois que seul l'épisode 8 ne m'a pas mis les larmes aux yeux (même si c'est un excellent épisode). Très grande série.

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CroqAnimement votre

Finale assez bluffant, qui m'a laissé une impression de plan-séquence (alors que pas du tout) tellement la fluidité du truc parvient à embrasser des arcs disparates sans forcer, sans se sentir obligé de ne pas en laisser certains de côté. Wouaouh.

Série incroyable.
Comme l'a dit boultan, le dernier épisode est complètement fluide et pourtant totalement violent
.
Le monologue final, en écho à la fin de l'épisode 9, waouw... Je pense que je n'ai pas ressenti cela devant un film/série depuis la séquence du Silencio dans "Mulholland Dr.". Une sorte d'émotion panique qui vient d'on ne sait où et qui te submerge...

Cette saison 1 tient la route toute seule, et c'est étrange/difficile de devoir envisager une saison 2, dont je n'ai aucune idée de l'orientation qu'elle pourra prendre.

Du très très bon, bien loin de tout ce qui peut exister en matière de séries.

Ma seule crainte pour la saison 2 c'est que Lindelof se plante, comme pour Lost. Finir la série sur ce final aurait été très frustrant.



Pendant un moment je pensais à un changement de casting et de ville à chaque nouvelle saison, mais là j'ai vraiment envie de revoir ces persos,

J’espère surtout revoir des centrics au niveau des épisodes 3 et 6.

Je ne suis pas d'accord.

Et donc je viens de voir que la gamine qui joue Jill était la fille d'Andie McDowell. Bien bien bien !

Après m'avoir bien noué l'estomac pendant toute la saison, la série m'aura enfin fait chialer avec cette scène de Kevin qui craque dans le diner.

Un dernier épisode où toutes les douleurs (Nora qui arrive dans sa cuisine) et les colères (putain de Guilty Remnants) atteignent leur paroxysme au sein d'une structure couillue (rester avec Kevin et pas à Mapleton pendant la majeure partie de l'épisode, c'est aussi très pertinent de revenir à ce moment-là) même si je trouve un peu dommage de laisser une trame en suspens.
Un rapide coup d'oeil sur Wikipédia m'apprend que cette première saison a épuisé le contenu du bouquin, en changeant quelques détails sur le sort de certains persos, donc la deuxième saison va donc être a priori complètement originale.
J'espère qu'elle sera à la hauteur parce que je n'ai pas l'impression qu'elle s'imposait tant les arcs semblent arrivés à terme ici.

Belle série.

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Dernier épisode qui conclut la série parfaitement avec encore des choix très couillus comme de se concentrer sur Kevin et Matt alors que la guerre civile éclate à Mapleton.
Et j'aime beaucoup que paradoxalement malgré toute la noirceur de la série


Pour moi tout simplement la meilleure série de l'année, sans doute même au dessus de True Detective tant elle parvient à investir quelque chose de fondamental dans les rapports humains, tant elle est puissante émotionnellement . Et effectivement c'est une série totalement à part dans le paysage télévisuel, presque une anomalie qu'on aurait bien du mal à rattacher à un genre précis. C'est tellement rafraîchissant.
Je me fais pas trop de soucis pour la saison 2, il y a encore de nombreux mystères à explorer (on sent qu'il y a tout un truc un peu "paranoïa gouvernemental" avec l'AFTEC, cf. l'appel ultra flippant de Kevin à l'agent du FBI). Après il faudra juste pas oublier les personnages mais vu l'épaisseur de cette première saison j'ai du mal à voir comment ils pourraient se planter.

J'emploie rarement ce mot mais pour moi c'est un chef-d’œuvre.

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CroqAnimement votre

Oui pareil dernier épisode qui m'a retourné comme rarement. J'ai trouvé ça magistral et j'adore la façon dont tous les arcs ont été conclus, tout en laissant de l'ouverture. La scène avec le père est géniale et j'espère que la saison 2 continuera d'explorer ce personnage et ses "voix".

J'adore aussi comment

Enfin voilà je vais m'empresser d'en parler autour de moi pour que le max de personnes découvrent ce petit joyaux de série.

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Raaaah, quelle série. Le final est au diapason de des épsiodes précédents, tout en tension et émotion. Tout est juste, le ton, l'ambiance, le traitement.

C'est un petit miracle que ça tienne comme ça sur dix épisodes. C'est tellement bien écrit. Après comme je le disais à mi-saison, j'ai un peu peur pour la prochaine saison, qu'elle souffre de la comparaison.

Quelle année 2014 jusqu'à maintenant : True detective, Fargo et The leftovers *love*

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Bon, vous m'avez convaincu d'essayer.

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Donc le pilote, bon c'est marrant, je ne sais pas si c'est entièrement sérieux. Ces espèces d'infirmiers muets qui fument des cigarettes sont une des idées les plus stupides que j'ai jamais vues. Grosse grosse barre à chacune de leur apparition. Vers la fin de l'épisode, on les voit sortir d'une maison au ralenti, ça dure plusieurs dizaines de secondes. C'est n'importe quoi. L'amalgame fumeurs de cigarette = nihilistes me fait bien marrer. Typiquement américain, le truc.

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Il ne faut surtout pas s'attacher à l'exécution, forme télévisuelle et sans personnalité. Petite musique au piano ou éventuellement à l'orgue qui pompe Koyaanisqatsi.


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"Why was there a dead dog in your trunk"
"Shit" dit le père complètement désemparé.
C'est censé être le dialogue crucial de l'épisode, la question lui est posée par la fille comme si c'était un truc d'une gravité hallucinante doublé d'un mystère. Il y a un vraiment un problème avec les chiens dans les fictions américaines récentes à destination du grand public. Je veux bien qu'ils s'en servent pour faire passer une idée mais il ne faut pas abuser quand même.


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ça a l'air d'être une série sur des adultes dépressifs et immatures. Un Phénomènes étiré mais bon, le Shyamalan était très bon.
Là on est vraiment dans la ridiculité, j'ai du mal à croire que ce soit sérieux d'ailleurs.
Complètement puritain aussi, c'est injustifiable. Le monde qui y est présenté est un monde de merde.


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Le sosie dégingandé de David Beckham, c'est quelque chose, avec son épouse dépressive.
L'idée qu'il y a une sorte de secte pour les gens dépressifs est rigolote. C'est même pas un truc calviniste, culturellement, ça fait référence à pas grand-chose.


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Pour en revenir au sujet des animaux, il y a un gag dans l'épisode. A chaque fois que Justin Theroux se prend d'amitié pour un animal (il faut bien qu'il trouve des objets de son affection), celui-ci se fait sauvagement assassiner dans la minute. Je me demande s'il est poursuivi sur le reste de la série.


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Un des plans les plus moches vus de mémoire récente lors d'une partie de lacrosse. Ce n'est pas une critique vu qu'il fait son effet.



bon, c'est du hockey en réalité, je voulais juste voir si vous suiviez.

Putain l'argumentaire... Comment tu veux qu'on réponde à un mec qui voit de la ridiculité partout. Ca t'a pas plu soit mais inutile de raconter n'importe quoi pour défoncer la série.
Et après le mec il a "une grosse grosse attente" pour sous série B avec Nicolas Cage réalisé par Vic Armstrong déjà coupable de ça :

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CroqAnimement votre

Et il adore in hell avec JCVH qui est largement meilleur que toutes ses merdes comme the raid