Forum de FilmDeCulte

C'est un peu naze comme message, ça.
L'idée du ciné-club, c'est de découvrir des trucs un peu différents.
Mais bon, tu es un grand garçon, tu fais comme tu veux.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Là où je suis d'accord avec Baptiste c'est le concept anthologie de "courts-métrage" qui ne forment même pas une entité. En soi l'idée est bonne de faire découvrir un cinéaste méconnu mais ce serait bien de se limiter aux longs-métrages (il y a déjà suffisamment de quoi faire).
Je préfère me taper un long métrage d'1h30 que plusieurs petits films distincts (je dis ça j'en ai encore vu aucun). Là je sais pas j'ai plus de mal à me motiver même si c'est paradoxal.

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CroqAnimement votre

Je suis surpris. Je pensais qu'un court par-ci par-là était plus facile à caser dans les emplois du temps.
Sinon il n'y a qu'un long de Spata, et je l'avais déjà vu... Et je trouverais dommage de se priver d'un type de film (le court-métrage, en l’occurrence) quel qu'il soit, ça fait aussi partie de la variété des choses à explorer.

Ah oui moi c'est clairement le format court-métrage qui me donne moyen envie. C'est sûrement enrichissant encore une fois, mais voilà, autant au début j'avais l'intention de les voir, autant au fil des jours et des semaines je me rends compte que j'ai pas envie de me forcer sur celui-ci alors que j'ai, au hasard, un Mizoguchi, un Ozu et un Bresson à voir.

Après, la dimension de la discussion est évidemment un énorme plus, et le but du ciné-club...

Non mais que tu veuilles pas les voir, c'est pas le souci, et c'est surtout pas mes oignons.
Là où je tique c'est sur le "Dans l'absolu c'est bien de s'y intéresser", comme si ça allait de soi que c'était secondaire, et que "docu" et "tchèque" ça voulait forcément dire "chiant"... On en revient au histoires des frontières pré-établies dont on parlait ensemble l'autre jour dans la shoutbox.

Perso c'est vraiment le côté court-métrage qui me bloque.
Mais je vais tenter de les voir.

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CroqAnimement votre

Si vous voulez tout de même tenter, essayez Moment of Joy (la version que je vous ai renvoyée) : c'est le plus court et - à mon goût - le meilleur.

(bon sinon, pour ceux qui ont voté pour ce film, je valide le vote pour session suivante que si vous avez vu les cinq, faut pas déconner !)

Mais non... là tu extrapoles. En revanche, je trouve en ce moment plus essentiel d'approfondir mon rapport à Mizoguchi que découvrir Spata, pour résumer. Après j'aurais pas dû intervenir pour dire mon ressenti personnel, mais comme il y avait interrogation sur le pourquoi d'aussi peu de vie sur ce topic...

Sisi, je suis désolé de m'être énervé, j'étais juste très irrité hier en lisant le message...

Bah oui, Spata faute !

Perds pas courage Tom.

@Baptiste : Tu peux quand même regarder au moins un des courts, pour voir si ça a une chance de te plaire. 20 minutes, c'est pas la mort.
C'est quand même toi qui passe ton temps à reprocher aux autres leur manque de curiosité, que je sache.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Allez, allons-y, un par un.

Moutain People :

Je trouve à Spata un talent assez incroyable pour la captation de ce qui fait la puissance d'un instant, d'un événement. Par exemple, la façon dont il montre la mort de cette chèvre, coupant avant que le couteau ne pénètre la chair pour filmer les visages impassibles des hommes à cheval, avant de suivre les enfants en train de jouer avec les boyaux, est saisissante. Il ne s'agit pas ici de désamorcer la violence, mais de montrer le caractère complètement banal de la mise à mort, et sa nécessité dans ces montagnes.
Je garde aussi cette somptueuse séquence dans le brouillard, où la caméra suit des jeunes filles portant des cruches aux formes étranges. Cette ambiance éthérée, presque horrifique, donne un caractère irréel à ce qui est pourtant l'acte utilitaire par excellence : je vais chercher de l'eau à la source et je la ramène.

Du coup, malgré le côté assez banal de ce que Spata raconte (la modernité arrive dans les montagnes, la société commence à changer - ou pas - bref, du vu et du revu), j'ai vraiment été convaincu par ce qu'il parvenait à faire de son sujet. Il nimbe ces montagnes de mystère, de poésie, sans pourtant effacer les aspects profondément crus d'une vie rude et sèche.

Par contre, encore une fois, sous-titres catastrophiques. Des fautes de grammaire à tous crins, des phrases qui ne veulent rien dire, des mots confondus. Désagréable.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Yo ! Je vais mettre mon petit topo tout à l'heure, mais ça m'a assez frappé ce passage de la chèvre, pour une raison simple : c'est un truc que je croise dans 9 documentaires ethniques sur 10 (surtout récemment, encore plus dans les docs étudiants) se passage d'égorgement animal qu'on met bien en entier, avec l'excuse du "c'est comme ça, c'est dur, on va pas embellir la réalité" pour en fait s'offrir gratos un effet de réel brut et de sidération du spectateur, parce qu'on aura pas été capable de le créer soi-même... Donc ce cut, je l'ai grandement apprécié (malgré tout ce que je peux reprocher au doc, un des moins forts de la série, effectivement assez dans les rails).

Pour les sous-titres, j'ai retenu la leçon : la prochaine fois je te les fais traduire !

Je parle pas tchèque !

Ce que je trouve très fort, dans ce cut de la chèvre, c'est de revenir sur la violence par le biais du jeu des enfants avec les boyaux. C'est une séquence très forte, la plus belle du court, et de loin.
Mais finalement, c'est assez beau, ce Mountain People, même si ça ne dit rien de neuf. Hâte de lire ton avis.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non, pour éviter de commencer par les deux moyens et d'être découragé. Je vais essayer de m'en caler ce soir.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur