Comme j'avais rien de bien original à dire, j'ai mis des captures pour faire plus classe (et niquer les roulettes de vos souris).
The Greatest WishComme vous il m'a laissé un peu froid. Des petits moments de grâce tout de même, comme la perspective de ce plan dans le couloir de la mine posté par Mr Hobbes, la cohue filmée de l'intérieur dans l'escalier, et ce début qui laissait espérer mieux pour la suite (on demande à un "jeune" ce que lui apporte le socialisme, il ne répond pas -cut- musique yankee).
Les jeunes interviewés sont attendrissants mais un peu niais, à part le fêtard réfugié dans son manteau. Eh oui, le docu est tributaire de son sujet.
Moment of JoyMagnifiques contre-jours, lumière qui tombe sur les visages, allégories de l'entraide avec ces franchissements où on se marche dessus pour s'en sortir. Comme cette vieille pub Manpower, mais en bien.
On note en passant les petites écorchures aux mains, aux pieds, qui rappellent la part de masochisme inhérente au sport. En parallèle la fille qui n'y arrive pas rappelle que
ce n'est pas facile.
Superbe film donc, à peine gâché par ces mongoliens qui savent pas griller du pain au feu, et le foutent dans la flamme jusqu'à ce qu'il soit carbonisé. Vous l'aurez bien mérité votre cancer du côlon.
Les séquences lyriques avec la fameuse musique honnie ne m'ont pas gêné, elles créent une respiration après les belles scènes de grimpette. L'ensemble est équilibré, simple et beau.
Respice FinemJ'aime le sujet. Ces petites vieilles dont tout le monde se fout, qui sont en mode survie dans des fermes isolées et doivent se démerder pour à peu près tout, ça m'émeut. Le Spata s'attarde sur les visages, avec douceur et (je trouve) sans complaisance. Le plan sur l'arbre en fleur m'a séduit, à nouveau (comme dans
moment of joy) du
contre-jour en
contre-plongée, le mec a l'esprit de contradiction.
Saint Patrick’s LandJe ne me souviens de rien. L'effet Saint-Patrick sans doute.
Mountain peopleAu moins eux savent faire un barbeuc.
Les enfants avec leur sérieux (sauf quand ils étripent un mouton
), et leurs visages ingrats, ressemblent à des nains. On se croirait dans
le tambour et ça fait un peu flipper.
Le défilé récurrent des femmes avec leurs cruches en métal rythme la vie du village, et le film.
A nouveau la philanthropie de Spata transpire des gros plans de visages en terre cuite crevassée, ce qui évite l'impression de docu animalier que donnent parfois les films ethnographiques. Mais ça tourne un peu en rond, même si certaines scènes ont encore une sacrée gueule (jeux de ballon dans la brume, danse des enfants, la petite funambule, effectivement l'ellipse de l'éviscération du mouton, qui pour moi n'est pas une chèvre messieurs les citadins
).
Ca reste parmi les meilleurs documentaires que j'aie vus, surtout
Moment of joy. Je vais encore être obligé de lécher le cul de Tom.