Forum de FilmDeCulte

Ok va falloir VRAIMENT vous en remettre.
Et je te laisse compiler le nombre de fois que c'est arrivé par rapport au nombre de RIP aux noms venus de l'espace. Les meeeeecs...

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Netflix les gars, Netflix.

Va surtout vraiment falloir apprendre à encaisser, dis-donc... Tu trolles, tu assumes, non mais.

Foulalalalalala... je t'aime beaucoup Tom, vraiment, mais là franchement on dirait qu'on a cassé tes playmobil quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu saisis mal ce qui se joue là-dedans.

La vannage n'est pas un souci, ça me fait rire. Moquer l'emphase de nos réactions, la complication du nom, l'écart entre les réactions ici et l'exposition ailleurs dans la presse... même une blague équivalente je ne tiquerais pas, si je sentais que derrière ça n'engageait pas toute une façon de concevoir le ciné.

Mais toi qui manie souvent l'humour, tu dois bien savoir que derrière chaque vanne il y a une pensée, et que se cacher derrière sa blague pour ne pas l'assumer c'est un peu lâche. Et que derrière l'énième "rhollaaa, c'est super grave ce RIP" parodique, il y a l'idée très nette, très précise, que c'est juste improbable qu'une grande cinéaste puisse être tchèque. Que c'est improbable que, parce que "les 100 films à voir" de la FNAC est trop inculte pour penser la citer, c'est donc une cinéaste obscure. Et d'en profiter ainsi pour taper dessus, vu que ce n'est pas une institution (ouf, sauvés), sur un forum qui va ensuite jouer les pleureuses assiégées dès qu'on touche à tout cinéaste plus ou moins associé à la culture geek.

Et vanne sur vanne, ça installe doucement cette idée, de manière omniprésente, insidieuse, qui fait qu'après tu as juste à dire "film tchèque" pour qu'en face le type pense que tu es un putain d'aventurier - quand Chytilová est un nom célébrissime, pour qui est simplement allé mettre le nez en dehors des bilans Histoire du cinéma d'allocine.


Alors non, c'est trop facile.

Pour résumer : tant que ces vannes toucheront, par exemple, Chytilová et pas le topic de Resnais (pour prendre deux cinéastes qui, a priori, t'emmerdent autant l'un que l'autre), tant que fleurera derrière la blague ce parfum médiocre de découpe arbitraire, et tant que ça viendra doucement entériner, sous l'excuse de l'humour, une vision du cinéma que je déteste (et je pèse mes mots), je serai derrière vous pour vous faire chier façon sangsue, mon cow-boy adoré. Ne prend pas pas ça pour de la colère, je vous aime d'amour : ce n'est qu'un réflexe hygiénique.

Alors autant je trouve les vannes de Cow-boy ou deud de ce genre dans le topic RIP lourdingues parce que, comme tu le signalais, c'est "facile" et même attendu, autant là tu craques vénère.

Je vais pas prétendre que toute blague est inoffensive mais très sincèrement, je crois surtout qu'il n'en a rien à foutre en fait. Quand il balance cette vanne, ce n'est pas vraiment la représentation d'une idéologie. C'est juste le contraste entre un RIP et un nom qu'il ne connaît pas (et, on va pas se leurrer, c'est le cas de 99% des gens).

Là ça me rappelle l'accusation faite sur le gag d'Indian Jones qui flingue le mec au sabre dans Les Aventuriers de l'Arche perdue. C'est une simple blague, pas une manifestation de l'impérialisme occidental.

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Merci Freak.
Tom, bon sang, tu délires complètement (et je ne serai pas aussi long que toi passke bon).

J'ai dû faire une ou deux blagues sur les noms improbables de réals (oui, une ou deux... Allez, trois), parce que ça me fait rire comme Les Nuls ont pu s'en moquer dans La Cité de la Peur... ET C'EST TOUT. Non, derrière chaque vanne il n'y a pas une RÉFLEXION ou une pensée. Si tu y vois une CONCEPTION DE LA VIE, vraiment, c'est n'importe quoi. Arrête de tout analyser, sérieusement.

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Netflix les gars, Netflix.

Ça va être un peu difficile de partir de ta comparaison, Freak, vu que je pense que le gag en question d'Indiana Jones résonne effectivement d'une certaine idéologie - ce qui ne m'empêche pas de l'apprécier, c'est même une de mes scènes préférées du film. Je ne dis pas, Cow-boy, que tu as une réflexion sur la question, mais que c'est révélateur d'une pensée, tout seul, innocemment, sans qu'il y ait à le vouloir : parce que c'est devenu un automatisme, justement.

Si par exemple j'étais un nouveau et qu je postais le même genre de message sur un hypothétique RIP précoce de Guillermo del Toro, ça ne voudrait pas simplement dire "je n'aime pas ce cinéaste" (quand même je pourrais croire ne faire qu'une vanne innocente), mais aussi "rhalalaaa trop grave, un cinéaste qui faisait un film avec des monstres est mort, on va pas s'en remettre". Ce serait révélateur d'automatismes et de préjugés à la con.

J'entends bien que la disproportion entre la vanne et ma réaction évoque gentiment la psychopathie, mais demander de laisser passer ça (sous prétexte que ce n'est qu'une petite blague), alors que ce n'est pas le problème (puisque le souci concerne une accumulation patiente de cent petites blagues qui finissent par entériner une certaine vision du ciné comme étant évidente, au corps défendant même de ceux qui les font) c'est encore une fois trop facile : à un moment je me sens en droit de réagir.

La croisade en mousse.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Sauf qu'à AUCUN MOMENT ce genre de vannes ne signifient ça, tu projettes complètement là.


Encore une fois, je te laisse les compter... C'est vraiment PAS SI FRÉQUENT et c'est toi qui psychote là (et en plus chuis même pas responsable de la dernière en date, 'culé de deud !). Si je me souviens bien la dernière c'était concernant Shirley Temple, parce que - véridique - je ne savais même pas qu'elle était encore en vie !

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Netflix les gars, Netflix.

Complètement. D'ailleurs, on se donne rendez-vous dans le topic RIP Del Toro, je fais cette vanne, et on observe ensemble l'absence totale de réactions, veux-tu ?


Je ne parle pas qu'en RIP, c'est un peu partout sur le forum... Rien de grave, sinon hein. Tu relance, je répond, c'est aussi simple que ça. Je m'explique en trois paragraphes parce que je n'ai jamais eu les qualités d'écriture pour faire plus concis.

Et je suis très fier de ma croisade en mousse, contre ceux tellement ancrés chez Candy qu'ils n'ont même pas conscience d'être en croisade...

Putain de balance.

On peut donc arrêter de discuter tout de suite.

Merci de me faire gagner du temps.

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T'as trop de temps libre.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Mais Tom, Le Cow-Boy et dans une moindre mesure deudtens jouent à être, et sont probablement dans une certaine mesure, des incultes intellectuellement et spirituellement limités, avec tout ce qui va avec : préjugés, mépris du savoir et de la pensée, médiocrité, narcissisme vague, raccourcis systématiques, et l'"humour" comme réponse et justification à tout.
C'est des beaufs quoi, et ils ont répondu comme des beaufs - avec l'excuse de beauf derrière : "mais c'est de l'huuuuuumooouuurr".

Ils sont comme ça et ça ne sert à rien d'en discuter, alors tu peux passer à autre chose, tu perdras moins ton temps.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Pour le coup je suis d'accord avec Tom car c'est justement une autre variante du fameux raccourci "Les films ouzbeks", comme symbole-gag de la cinéphilie obscure. Y a rien de méchant venant de ta part dans ce genre de propos, mais ça dénote en effet une conception ULTRA-répandue du cinéma - et je juge pas car moi-même j'ai halluciné devant ce RIP inconnu et j'ai failli faire une remarque.

Ensuite, pour ce qui est du gag Indiana Jones, là non plus c'est pas un truc méchant, mais c'est l'incarnation d'une forme de pensée qu'on a en Occident: le culte de l'efficacité détachée (un coup de feu l'air soûlé, "Ça c'est fait") vs. la perpétuation d'une tradition ancestrale liée à des rites qui "servent à rien" (mec qui fouette l'air avec son cimeterre cinquante fois pour faire le beau). Spielberg et Kasdan se sont pas assis à une table en cherchant à affirmer la domination occidentale, ils ont juste voulu faire rire, mais le gag exprime quelque chose, reflète un truc qu'on a aux Etats-Unis et en occident sur notre manière de concevoir le monde.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste