Forum de FilmDeCulte

Oui c'est marrant ça.
Dans le genre intervention impromptue, je remercie le gars qui a lâché une énorme caisse pendant une grosse scène de tension silencieuse de The Descent. Explosion de rire dans la salle.

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CroqAnimement votre

Ca nous a fait ça avec Noony pour HARRY POTTER 6 au MK2 Quai-de-Loire: scène hyper silencieuse et émouvante avec Jim Broadbent, et d'un coup un mec qui éternue en mode ATCHAAA!!. Explosion de rire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ça fait remonter plein de souvenirs ce topic.

Séance du Pacificateur avec mon pote Guillaume, dans une salle du même Gaumont. La salle est coupée par un escalier central qui descend jusqu'à l'écran. On se pose, et il y a un mec qui descend quelques minutes plus tard. Le gars s'explose dans les escaliers en posant sont pied dans le trou entre les sièges et les marches. Il tombe juste à côté de nous, on a mal pour lui. Il s'assoit deux rangs devant, et il commence à se frotter la cheville gauche, énergiquement, comme s'il avait très mal. Il fait ça à grande fréquence. Pendant 5 minutes. 10 minutes. 15 minutes. TOUT LE FILM. COMME UN MÉTRONOME.

Le film se termine. Le mec se lève et commence à marcher.

C'est un handicapé.

Ca me fait penser à tous ces putains de gens qui gigotent le pied ou la jambe (comme Film Freak). S'ils sont à côté de toi ou dans ton champ de vision, ça peut vite devenir énervant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah ouais t'es un bouffon en fait.

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Me moquer ouvertement d'un film projeté, ça ne m'est jamais arrivé.
Je comprends pas d'ailleurs, qu'on puisse ne pas avoir la retenue d'imposer son humeur décalée au reste de la salle... tant mieux pour eux si ça leur plait, pourquoi j'irais leur gâcher le truc ?

Enfin ça ne m'est jamais arrivé... c'est vite dit. Je ne parle bien évidemment pas de Richard Anconina qui se met à courir dans le tunnel dans Six Pack, ou de Christophe Lambert qui rate la poutre avec son couteau dans Vercingétorix. Là il a fallu que les gens dans la salle comprennent graduellement que le film était pourri, pour que je m'autorise à exprimer mon rire... sinon j'intériorise, par respect.

J'ai souvent évoqué ici à quel point je suis un cinéphile contrarié à cause des nuisances en salle, mais surtout aussi à cause de cette fausse intimité/complicité tacite entre spectateurs... je ne peux absolument pas être ému au cinéma, et c'est très très chiant. Je verse volontiers ma larme dans mon salon quand le film est émouvant, mais le cinoche est un gros blocage.

Quant à la fameuse expérience de groupe, mis à part Le Cinquième élément, Terminator 2, Independence Day, le premier Mission : Impossible et Jurassic Park où tout le monde vivait intensément le film, je n'ai quasiment jamais eu l'impression de faire partie d'un groupe d'anonymes en communion...

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I think we're gonna need a helmet.

Ça m'est arrivé sur Avengers, mais c'est dur à décrire. La salle se marrait volontiers à chaque vanne, et il y a un moment au milieu du film ou ça enchaîne beaucoup (sur le porte-avions). Après une vanne super forte qui n'était que l'aboutissement de l’enchaînement de 3 ou 4 autres, tout le monde se marre, s'arrête, et 2 secondes après, dans un timing parfait, une meuf dans les premiers rangs qui devait être en fou rire qu'elle tentait de retenir lâche un énorme pouffement/cri de cochon d'une demi seconde devant le visage de Samuel Jackson impassible. Rire de toute la salle en réponse à ça. Une des rares fois ou je n'ai pas maudit la vision d'un film en cinéma.

C'est tellement lamentable, tellement forcé, ce qui se marrent devant un film, surtout quand manifestement celui-ci plait aux autres spectateurs et n'a rien de drôle. Genre Ariel Wizman (orthographe ?) mort de rire devant Minority Report. Faut vraiment être crétin.

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Egalement, ceux qui se forcent à rire bien fort et bien longtemps, alors que toute la salle a arrêter de rire à un gag depuis 12 secondes. J'ai eu ça lors de la projection de Darjeling Limited, un type qui non seulement balançait quelques blagues histoire de faire rire son gros tas de copine, mais qui en plus riyait bien fort. Plusieurs personnes (dont ma femme) lui disent de fermer sa gueule, à partir de là il a rit normalement aux gags. Connard.

Devant La Squale, trois ou quatre grosses kaïra qui font du boucan et lachent des grosses caisses. Bon, là on n'a rien dit

Récemment devant In Darkness, deux vieux derrière moi qui discutent durant TOUT le film. J'ai du leurs dire de la fermer plusieurs fois.

Quatrième séance de Rocky Balboa : je change de place tant le mec derrière moi puait la sueur.

Séance de Dolls, un mec ronfle à côté de moi, puis nous regarde en levant le pouce à la fin du film.

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Lol pour le dernier.

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Il y a des réflexes pavloviens chez certains spectateurs des salles de cinéma aussi, on ne peut rien faire... Premier plan de Woody Allen dans la BA dans "To Rome with Love", trois éclats de rire automatiques assurés

Ah! moi quand j'ai vu ce film, j'étais tellement vénère d'avoir deviné le twist 5 min après le début que j'ai balancé ça en sortant de salle, aux gens qui attendaient la prochaine séance

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SU-PER

C'est débile...

Tsss... Baraki va!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"