Ahlala même pas de copyright Film Freak...
Ghosts of Mars 1/6 - le fond est pas inintéressant, comme toujours chez Carpenter, mais ça ne sauve pas ce film incompétent à tous les niveaux, de la forme vieillote au scénario faussement alambiqué, en passant par un casting au charisme zéro. Les bons maquillages et la musique de bourrin ne suffisent pas assurer l'horreur ou l'action. Je ne suis pas un inconditionnel de l'auteur mais je ne retrouve pas le génie de l'économie (dans l'écriture et la mise en scène) qui parvenait à iconiser jadis Kurt Russell dans les Snake Plissken ou The Thing.
Le Village des damnés Pas vu.
Rollerball 2/6 - que le film fusse charcuté ou non, rien ne justifie l'incroyable mollesse de l'ensemble, tant dans la forme (scènes d'action amateurisantes de confusion) que dans le fond (critique banale des mégacorporations) de ce remake qui paraît encore plus daté que l'original avec sa SF en carton et ses acteurs en mousse. Le passage en Nightshot est pas dénué d'intérêt mais reste des plus superficiels.
Au-delà 0,5/6 - incroyable purge dont j'aurais quand même pas cru un mec comme Eastwood - dont je ne suis pourtant pas fan - capable. J'arrive pas à croire qu'on puisse encore écrire ça en 2010. C'est pas possible, c'est un scénar du lycée écrit après la mort de papy. J'ai passé la séance au bord de la crise de rire. Les dialogues sont absolument calamiteux tout le long, De toute façon, grossièrement didactiques et bien représentatifs de l'absence totale de finesse de l'ensemble. J'avais un peu l'impression de regarder un sous-thriller surnaturel comme on en a vu des dizaines entre 1998 et 2002, des trucs à la Les Prophéties de l'ombre et consorts. En moins bien. C'est dire. Le film abuse de la corde fat à un degré assez incomparable. On te balance du pathos de gens qui meurent et/ou qui chialent tout le long, et tout le long l'insupportable musique de papy Clint qui sombre dans l'autocaricature avec ses petites cordes pincées ou ses petites touches d'ivoire pianotées en mode mélopée douce... Euthanasiez-le bordel.
Créance de sang 3/6 - là c'est pas honteux, c'est juste affreusement banal.
Hook 3/6 - ahlala...en fait, j'en viens à me demander si les projets qui semblent taillés pour leurs auteurs ne sont pas des pièges en fait. Premier Spielberg vu au cinéma, à 8 ans. Forcément, j'avais adoré. Mais avec le temps, ça s'est estompé et les dernières visions, à l'âge adulte, m'ont fait voir tous les défauts de l'entreprise : la grossièreté de la caractérisation au début, la lourdeur de la mise en scène, le jeunisme ultra-daté, le côté indigeste de l'ensemble. Il reste des séquences où la magie opère et j'adore le cast et la direction artistique mais c'est raté.
Mission to Mars 4/6 - j'ai du mal à comprendre le rejet pour ce film, c'est sans doute un peu simplet par moments mais j'aime assez les films de SF/astronaute sérieux et l'incursion du fantastique se fait de manière assez classe. Après, tous les trips théoriques "quête de la femme", je m'en cague un peu.
Big Fish 4,5/6 - je n'ai pas de haine contre Burton et j'apprécie même davantage ses films récents que le phase entre Mars Attacks et La Planète des singes, que je trouve vraiment moyenne. Maintenant, c'est vrai qu'il tourne en rond mais je pense que Big Fish est son dernier film pas creux et sincère, qui ne soit pas juste limité à de l'art design.
Le Sang des innocents Phenomena Pas vus.
Lovely Bones 2/6 - j'y vois pas le navet que voient beaucoup de gens mais c'est clairement un fiasco, notamment dans l'esthétique super kitsch de l'au-delà, et les rares noeuds dramatiques humains sont sous-exploités.
Traqué 1/6 - Ted Kotcheff a déjà fait ce film 20 ans avant, tout y était déjà, dans le trauma du soldat, dans le survival sylvestre. Je ne retiens que l'ouverture apocalyptique mais le reste est un duel mou et sans d'intérêt.
Diary of the Dead L'Esprit de Cain Forever Mozart Pas vus.
Showgirls 2/6 - adopter une approche vulgos dans l'écriture et la réa pour dénoncer la vulgarité et le côté chiqué de Vegas, c'est pas forcément très profond et la banalité de l'intrigue a tôt fait de retourner l'approche contre le film.
Hollow Man 4,5/6 - la science-fiction sérieuse et dark des deux tiers est assez fascinante pour compenser un 3e acte un peu trop slasher, je trouve.
La Menace fantôme 4/6 - Faut quand même avouer que pour ce film, les réactions négatives de la plupart des gens sont disproportionnées, exacerbées par la déception face à l'attente. Si je juge le film individuellement, c'est assez plat mais j'ai du mal à le voir autrement que comme un segment parmi les six qui compose un seul et même film. Y a de l'humour de merde, des allers-retours foireux dans la structure, et au milieu de tout ça, quelques morceaux de bravoure. Mais ça s'inscrit dans un univers duquel je ne peux le détacher, je ne sais pas comment on peut le voir autrement en fait. Après, objectivement, est-ce un "bon film"? Probablement pas.
Matrix 2/Matrix 3 3/6 - Faut quand même avouer que pour ces films, les réactions négatives de la plupart des gens sont disproportionnées, exacerbées par la déception face à l'attente. Au début, j'étais un peu dans le déni, il y avait beaucoup de choses que j'avais apprécié mais tandis que j'espérais des autres visions qu'elles viennent m'habituer aux défauts, c'est l'inverse qui s'est produit. En lieu et place de l'intelligente digestion d'influences et de références multiculturelles qui composent le premier film, le deuxième épisode y substitue un gloubi-boulga de questions philosophiques du dimanche qui plus intolérablement mal articulées, par le biais d'une exposition ampoulée, et si la forme est irréprochable, elle n'arrive pas à transcender des scènes d'action dénuée d'enjeux ou fonctionnelles (le premier combat contre les agents, le combat tosgra contre Seraph). Et pour le troisième épisode, le charabia supposé donner sens à ses suites a crée un tel bordel que tu regardes un peu engourdi les scènes d'action, toujours plus classes mais qui sonnent creux.
Spider-Man 3 4,5/6 - Faut quand même avouer que pour ce film, les réactions négatives de la plupart des gens sont disproportionnées, exacerbées par la déception face à l'attente. La seule chose que je reproche à ce film, c'est l'abondance de raccourcis scénaristiques sur lesquels il s'appuie pour propulser son intrigue. Au-delà de ça, je le trouve super dense thématiquement et impressionnant visuellement. Et très drôle!
Indiana Jones 4 5/6 - Faut quand même avouer que pour ce film, les réactions négatives de la plupart des gens sont disproportionnées, exacerbées par la déception face à l'attente. Je pense que d'assumer l'aspect "série B des '50s" rend le film assez fragile, avec des passages plus ou moins limites (le frigo, les singes, les aliens), mais pour le reste, je trouve le film dans la directe lignée des précédents, dont il vient enrichir le protagoniste, à présent dépassé par la réalité qui l'entoure. Je trouve ça plus intéressant thématiquement que le premier par exemple. Et formellement, c'est d'une classe et d'une énergie que je n'attendais pas.
La jeune fille de l'eau 5/6 - film de petit malin qui a pris le melon mais qui s'avère cependant efficace dans sa manière de revisiter le conte de fées avec toujours ce fantastique du quotidien, avec son humour mais aussi sa beauté.
Phénomènes 4/6 - pas grand souvenir aujourd'hui mais je vais laisser ma note de l'époque pour être honnête et aller piocher dans ce que j'avais écrit alors : J'ai pas de problème avec ce genre de parti-pris outrancier très exigeant mais il faut reconnaître que le film n'est pas exempt de maladresses à ce niveau...peut-être que si le récit ne se relâchait pas dans son rythme, le "suspension of disbelief" serait davantage tenu. Mais en l'occurrence, on a une espèce de road movie parcouru de scènes très fortes (les morts, toutes super bourrines, super prenantes) et de pics de tension (même quand personne ne meurt...il suffit d'une plongée menaçante sur une branche d'arbre et tu flippes) MAIS qui se traîne assez le reste du temps. Shyamalan s'avère moins à l'aise lorsqu'il opère sur ce type de canevas plus large. Du film de fantômes/superhéros/extra-terrestres/conte de fées, Shyamalan passe au film catastrophe et d'un coup son action se met en mouvement. Du coup, c'est moins resserré, et en voulant suivre le parcours des persos sur cette journée, bah t'as forcément des moments où tu dois combler. C'est par ailleurs pour moi clairement le plus impersonnel ET le moins abouti de ses films (Airbender mis à part). Visuellement, c'est encore très Shyamalan, c'est le même style, et les quelques fils thématiques qui surnagent témoignent également de la marque du cinéaste MAIS c'est sans doute son film dans lequel on retrouve le MOINS de récurrences thématiques (la quête de sens, de sa place dans le monde, dans l'histoire ; l'enfant précoce, "aware" ; le rapport à la religion ; l'apparition du fantastique dans le quotidien, etc.).
Le Pôle Express 3/6 - je trouve Beowulf et Christmas Carol tellement plus aboutis, dans le fond comme dans la forme, que celui-ci paraît a posteriori comme une simple démo. Alors en guise de rollercoaster, c'est mignon, mais ça va pas très loin. Au demeurant, je trouve qu'il y a quand même quelques très belles scènes, une jolie fin, et un sacré dynamisme dans la mise en scène
Les Nerfs à vif 3/6 - les nerfs à vide. Ou comment Scorsese a traîné des pieds pendant un an et 24 réécritures du scénario pour finalement signer ce remake inutile qui derrière sa démarche série B/hommage à Hitchcock n'évite pas les pièges et tombe dans le vulgos exercice de style. Formellement, le réalisateur s'amuse, et il y a quelques sympathiques choses qui en ressortent mais c'est tellement parcouru de fautes de goût. Et encore, le reste du temps, heureusement qu'elle fait son taf et propose quelques trucs parce que c'est pas le scénario qui sauve quoi que ce soit. J'aime bien par contre toutes les allusions à Dieu, la Bible, Nietzsche, etc.
La Neuvième porte 2/6 - aucun souvenir si ce n'est celui de m'être fait arnaqué comme rarement. La note qui précède est due à un vague souvenir de film joli et à de la politesse alzheimerienne.
Rocky V 3/6 - On se calme et on boit frais à Philadelphie en prenant une vraie pause de 5 ans et en rappellant le réalisateur du premier, espérant réitérer la formule. Si on retrouve une véritable valeur dans l'intrigue (qui renoue avec le parcours intéressant du personnage), le tout demeure maladroit et peu inspiré. Contrairement à beaucoup, j'aime le choix du dernier combat et perso, j'aime bien le thème de la relation filiale (sans dèèèèèèc Bob) mais c'est pas encore ça.
La Mariée était en noir Pas vu.
Ladykillers 2/6 - Putain ça vole pas haut niveau ambition. Je ne peux m'empêcher de ressentir quand même pas mal de paresse. Faut dire que l'humour du film se résume globalement à laisser une grosse mémé noire râler contre le hip-hop (pardon, le "hippity-hop music") et foutre des baffes à Marlon Wayans (du casting de grand standing), avec de temps en temps des blagues sur un mec qui a la chiasse. Réinterpréter l'original en le situant dans cette bonne vieille Amérique sudiste offre quelques détails plutôt sympa, avec même une certaine intemporalité (une fois de plus après O Brother, Burwell s'efface derrière une compile de chansons, ici du gospel), et la galerie de personnages a quelque chose d'assez amusant (big up au Général), mais ça reste très limité. Ces personnages ne sont que des gueules et seul Tom Hanks, dans un contre-emploi assez jouissif, a vraiment quelque chose à jouer et sauve quelque peu l'ensemble. Mais le scénario est vraiment mal fichu, avec notamment ce dernier acte qui pue la précipitation, en mode "on sait pas comment finir notre film" et croit s'en tirer sur une pirouette, assez honteuse.
Pour l'amour du jeu Pas vu.
Bon après, la plupart de ces réals, j'en suis pas vraiment fan...j'apprécie certains de leurs films et c'est tout...du coup, je suis souvent plus nuancé (oui je me jette des fleurs).
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