Forum de FilmDeCulte

Grave.

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N'écoutez pas Film Freak

Et franchement la preuve qu'il ne faut pas aller loin dans l'extraordinaire...

http://www.space-horizon.com/?p=2640

http://www.genethique.org/revues/revues ... 0725.3.asp

Trop lol l'article de Space horizon "savants fous" "déments" et la photo qui accompagne l'article...

Moi de toute façon il me tarde qu'on fasse des porcs qui ont des organes identiques au génome humain, qu'on puisse enfin se faire remplacer nos organes défaillants et ne pas mourir d'une simple cirrhose ou d'un cancer des poumons.

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I am the constant. You were always a variable.

Oui le premier article est un peu "live" c'est pour ça que je l'ai accompagné du second... mais la photo d'illustration de la femme chien tue vraiment

Nan mais ça reste globalement superficiel mais au final, Caesar est érigé en héros alors qu'il a lancé une guerre civile...alors certes, c'était pour se libérer de son oppresseur mais bon...il fout bien la merde quand même, malgré ses préceptes pacifiques.

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Euuuh.... C'est une sculpture exposée à une expo d'art contemporain.

Super cool. J'ai été vraiment surpris par les directions que prend le film sur plusieurs points.



Le gros défaut, ça reste selon mois le plupart des personnages qui sont vraiment trop stéréotypés. Les rôles du black et du gardien de prison, c'est la grosse lose quand même.

Un très gros 4.5/6, qui se transforme en 5/6 selon les humeurs.

Enfin, juste pour relancer le débat à la con, qu'on ne vienne plus me faire la leçon sur les films à voir au cinéma quand :
- les vieux cons à côté de toi passent TOUT LE PUTAIN DE FILM à le commenter à coup de "ah ca y est, il retourne chez lui, "ah ca y est, il vole le machin", "ah ca y est, il fait caca".
- les gonzesses dans la salle pouffent à chaque moment un peu risky.
- on doit demander aux gens de devant de se rasseoir afin de nous laisser voir les plans post-générique.

Sans oublier les connards qui se marrent quand le singe parle. Putain, les mecs, vous venez voir LA PLANETE DES SINGES avec DES SINGES QUI PARLENT !



Revu le film hier soir, j'aime toujours autant et les quelques défauts de la première vision tendent à s'estomper. J'aime le regard du singe quand il voit le vieux utiliser la fourchette, j'adore sa façon aussi de créer son propre peuple, sa propre espèce, lui qui n'appartient ni aux singes ni aux humains, j'aime les plans séquences de malade, etc. Vraiment une belle surprise et mon blockbuster préféré de l'été.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Désolé de pas aller au ciné à Lambesc.


Ca j'y ai eu droit aussi. Les gens sont des veaux.


Ca dfaçon c'est THE scène.


Mais graaaave...et dire qu'après on lit des conneries comme celle de Zad sur des SFX mal utilisés...

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Oui, je voulais pas spoiler, mais en effet, les ricanements des gens, c'est à ces moments là que je les ai eu moi aussi.


Et concernant LA scène, je suis d'accord avec vous :

Concernant les SFX, je suis allé le voir avec madame. En reprenant le métro, et en voyant les affiches du film dans les couloirs, elle était un peu triste pour César et la manière dont il avait traité par les humains.

Petite anecdote mais qui illustre pour moi 2 réussites du film :
- les SFX qui rendent crédibles les singes et surtout nous rendent proches de ce qui peuvent leur arriver. A ce sujet, je suis assez Baba de l'orang-outang. Je me suis vraiment demandé pendant le film si c'était un acteur en motion capture ou un véritable singe.
- le parti pris scénaristique, ça rejoint un peu l'ambiguité dont tu parles Film Freak. Plus qu'ambiguité, je parlerais surtout de regard du cinéaste. On est immergé au sein de l'aventure des singes, mais pas de jugements propres. Le cinéaste ne dit pas que ce sont des héros ou l'inverse mais a l'intelligence de s'effacer devant l'histoire et de laisser le choix au spectateur de juger. Même si les humains sont moins bien développés, j'aime le fait que le film refuse tout manichéisme et propose un point de vue complexe contrairement à de nombreux blockbusters.

Pour le public, j'ai eu des envies de meurtre au générique. Les peoples qui se lèvent, se dirigent vers la sortie, puis soudain se rendent compte de l'existence de scènes au génériques et s'arrêtent en plein milieu de l'allée, cachant l'écran à pas mal de monde. Rrrrrrrrrrrr!!!!!!! (rien à voir avec Chabat )

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I think we're gonna need a helmet.

Un blockbuster intelligent c'est agréable. La construction en trois parties bien distinctes est brillante je trouve avec cette montée en tension progressive et la pregnance lente des singes sur les personnages humains. La dernière partie manque peut-être un peu d'un truc malgré la scène maousse sur le Golden Gate, du coup c'est vraiment la deuxième partie avec la quasi éviction des humains qui passionne. Incroyables séquences dans la prison avec en point d'orgue comme vous l'avez dit César qui .

Et puis je trouve très réussi la connection avec la mythologie Planète des Singes avec en deux plans (TV + journal) le lien avec le film de Schaffner. Du coup c'est super jouissif d'imaginer tout ce qui sépare les deux films, l'évolution etc... La toute fin bien ironique aussi qui m'a énormément fait penser à L'Armée des 12 Singes clôt un film vraiment passionnant, pas parfait (Freida Pinto a un rôle ridicule, Franco est transparent) mais hyper stimulant.

Très bonne surprise.

4.5/6

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CroqAnimement votre

Tu sais c'est une femme, c'est sensible

Moi ça m'arrive aussi quand tu sors d'une séance et que tu es encore dans le film. Pour Titanic, j'étais très triste

Donc ça y est, l'Oscar des SFX va encore échapper à Transformers... Ok ok ok...

Homo Sapiens and their guns

Sinon, moi, ça a été la séance bonheur, la séance claque, mais bien méchant, une espèce de rêve de film. J'adore le film original [j'avais tenté de revoir les suites lors de leur édition en coffret DVD, j'avais du tenir 20 minutes du suivant, une horreur et du coup j'ai rien revu de ce qui suivait], j'aime bien le remake de Burton, mais rien de m'avait préparé à ça. J'ai été scotché dans mon siège comme j'ai pas été scotché par l'intensité d'un film depuis The Dark Knight [bon il montera probablement jamais aussi haut, mais y'a quelque chose de fascinant dans ces deux films aux objectifs très commerciaux et leur façon de verser dans le drame limite dépressif]. Il faut que ça décante mais bref, c'est vraiment le film bien écrit, qui laisse grandir ses personnages, dans tous les sens du terme et qui parvient à créer une empathie constante pour ces animaux et qui finalement ne cherche pas trop à impressionner par sa virtuosité. Enfin, c'est virtuose, y'a beaucoup de plans séquence avec la caméra qui passe partout, mais c'est jamais pour l'esbrouffe, c'est toujours parceque ça colle avec le personnage de Cesar, ce qu'il fait, ce qu'il découvre et comment il évolue, ça montre sa supériorité animale [la caméra est agile comme l'animal]. Enfin y'aurait plein de choses à écrire dessus et je sens que je vais jamais arriver à lui rendre l'hommage qu'il mérite, mais bon voilà...

6/6 numéro 1 probable de l'année [bon après l'étendue de l'échantillon des films que je vois en ce moment est quand même bien faible malheureusement... Pas de Tree of Life, pas de Melancholia...]