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MessagePosté: 15 Mai 2011, 12:53 
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Ils aiment quelque chose?

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MessagePosté: 15 Mai 2011, 12:58 
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Pour l'instant, le Moretti, le GVS et le Donzelli.

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MessagePosté: 15 Mai 2011, 13:03 
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Antichrist
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Moutons!
Il faut néanmoins admettre que l'ombre de Haneke plane sur de nombreux films et si l'on aime pas Haneke...


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MessagePosté: 15 Mai 2011, 19:00 
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Moutons de quoi?
Haïssant Haneke je suis mal barré...

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MessagePosté: 15 Mai 2011, 19:16 
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Michael ca ne reste que du fait divers filme. Un vrai non intérêt dans la narration. Je crois qu'il n'y a que Karloff qui ait aimé.

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Captain phpBB - kikoo lol mdr !!!!!


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MessagePosté: 15 Mai 2011, 20:13 
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Successful superfucker
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Walk away Renée (SC)
A Cannes on prend un malin plaisir à brûler ce qu on a jadis idôlatré (enfin pas pour les Dardenne qui recueillent tous les suffrages des critiques au grand dam d'Arnotte), et cette année ça tombe sur Jonathan Caouette qu on avait souvent annoncé travaillant sur des projets de fiction avec Chloé Sevigny, et qui revient pourtant huit ans après avec un prolongement de Tarnation centrée sur sa relation avec sa mère bipolaire addict au lithium. Evidemment, revenir travailler l intime après avoir proposé un ovni unique en son genre à l epoque (ce qui avait au passage lancé la réputation de sélectionneur d'Olivier Père à la quinzaine) ne peut laisser place qu à un peu de déception. Même s il est moins fourmillant que Tarnation, il n en reste pas moins un cri d'amour déchirant qui ne racle pas ses fonds de tiroir d home movies, partant au contraire aux confins d un exhibitionnisme affectif psychédélique, twilight zone de souvenirs arrachés à la maladie, dans une expérimentation pink floydienne tutoyant une nouvelle fois les sommets de l émotion.
5/6


Dernière édition par DPSR le 15 Mai 2011, 20:24, édité 1 fois.

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MessagePosté: 15 Mai 2011, 20:22 
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Successful superfucker
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Play (15aine)
Une bande de cinq adolescents noirs se mettent à harceler des enfants pour leur taxer leur portable... Après Involontaires, Oslind marche sur des oeufs avec un traitement romaingavrassien de la violence psychologique, ramené à un jeu d'enfants. Moins fort sur un sujet proche que Picco montré l'année dernière et que son distributeur laisse moisir sur ses étagères, Play compense par son art du malaise en plan-séquence (mais pas en plans fixes comme dans Involontaires). Comme son précédent, c est tout sauf un film confortable, privilégiant l affrontement et une direction d acteurs confondante de réalisme. Ceux qui tiendront jusqu au bout y verront autre chose que de la pose.
4/6


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MessagePosté: 15 Mai 2011, 23:15 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Martha Marcy May Marlene (un certain regard)
Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire auprès de sa soeur. Mauvaise pioche pour le Sundance annuel qui aurait voulu instiller un climat de paranoïa et de confusion avec la réalité, Martha se mettant à voir ses congénères empapaoutés partout, souvenirs de partouze et de meurtre gratuit en prime. Mais il ne suffit pas de charbonniser sa photo ou de filmer Elisabeth Olsen à poil pour générer trouble rt angoisse.
2/6


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 00:59 
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Antichrist
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Dutch, le maitre des forges de l'enfer

Le monstre froid de la prison S21. Edifiant mais moins fort dans la mise en scène que S21, à mon sens.
4/6

Take Shelter


Second film de l’Américain Jeff Nichols («Shotgun Stories») «Take Shelter» s’inscrit dans la veine du cinéma paranoïaque contemporain, avec un père de famille sans histoire, au sommeil de plus en plus troublé par des hallucinations, qui confond peu à peu ses visions apocalyptiques avec la réalité. Impressionnant de maîtrise – on pense parfais à «Signes» de Night M. Shyamalan ou encore au cinéma de Richard Kelly -, «Take Shelter» réunit à l’écran la belle Jessica Chastain, que l’on verra dans «The Tree of Life» et l’insensé Michael Shannon, qui nous avait déjà mené jusqu’aux confins de la folie dans «Bug» de William Friedkin.

4/6 - j'aime pas la fin, hélas

L'Apollonide, souvenir de la maison close

Reparti bredouille de son premier passage en compétition avec "Tiresia", Bertrand Bonello pourrait bien être présenté au palmarès dimanche prochain, tant son nouveau long métrage est une vraie proposition de cinéma, à mamagnifique mise en scène. Quasi-remake des "Fleurs de Shanghai" de Hou Hsiao Hsien, "L'Apollonide" suit la vie d'une dizaine de prostituées dans le Paris du début du XXe siècle en des tableaux d'une beauté plastique parfois renversante. Fascinant.

5/6 Le film qui vieillit déjà super bien.


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 09:07 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
L'Apollonide c'est limite un chef-d'oeuvre pour moi (petit bémol sur le montage dont je suis pas fan). Une vraie merveille ce film, un petit miracle. J'espère de tout coeur qu'il sera au palmarès.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 11:05 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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“The Tree of Life”: une épiphanie filmique
Le nouveau Terrence Malick est une réflexion métaphysique sur le Bien et le Mal, la Nature et la Grâce d’une beauté formelle incroyable. Si la narration est parfois confuse, avec de nombreux allers-retours entre passé et présent, souvenirs et visions, le maître texan signe une œuvre unique et probablement son film le plus personnel.
C’était le film le plus attendu de l’année, le projet que portait Terrence Malick depuis la fin des années 70 et dont les retards de production allaient entraîner son éclipse artistique pendant plus de vingt ans. Difficile de résumer «The Tree of Life» en quelques mots. Il y est question de Dieu, de nous les hommes, de la Nature du Bien et du Mal, de l’affrontement entre un fils et un père. De souvenirs d’enfance qui remontent à la surface. De la création du monde. De la vie et de la mort.
Film-somme d’un cinéaste-philosophe qui place son œuvre sous le signe du Divin, «The Tree of Life» a la forme d’une longue prière, dont les fragments dessinent une narration entre les plans et les séquences, comme des vagues successives qui échouent sur le rivage. Au commencement, une famille au Texas. Une mère aimante. Un père autoritaire. Et trois enfants. Parmi ceux-ci, l’aîné est le plus difficile. Il a dû partager l’amour de ses parents avec son frère cadet et se laisse pousser à de mauvaises actions – voler une robe, jeter un caillou contre une vitre, claquer la porte avec violence. «Pourquoi je fais ce que je hais ?», se questionne-t-il, «Quel est ton enfant préféré, Mère ?». La disparation du fils préféré le hantera encore et toujours à l’âge adulte. Impossibilité du deuil. Mystère de la culpabilité.
Cette chronique familiale d’une beauté de tous les plans s’inscrit dans une réflexion religieuse d’une incroyable liberté. Dans une longue séquence cosmique sur fond de musique religieuse, Terrence Malick met en scène pas moins la création de l’Univers et de la vie, replace l’Homme au cœur d’une réflexion spirituelle. Et si la narration décentrée et le propos pourront désorienter le spectateur le plus rationnel – ou les plus hostiles à toute proposition inédite de cinéma, comme les quelques imbéciles qui ont sifflé le générique final -, «The Tree of Life» confirme le talent unique de son metteur en scène, démiurge d'un cinéma fait d'absolu.


5-6/6


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 11:39 
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Il vous dira quoi
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Localisation: No soup for you!
bon. veux voir. curieux.

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MessagePosté: 16 Mai 2011, 12:46 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Messages: 22990
Localisation: Paris
Karloff a écrit:
5-6/6


Qu'est-ce qui manque selon toi pour atteindre le 6 direct ?

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 13:23 
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Successful superfucker
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Messages: 8711
Take Shelter (Semaine de la critique)
Film d'une maîtrise absolue et beaucoup plus convaincant dans sa confusion hantises et réalité que MMMM qui passait le même jour, et qui rappelle immanquablement la figure seule contre tous face au fantastique de Shamalan. Le versant négatif est finalement que le film respire peu, souffre de son classicisme immédiat avec un Shannon idéal dans le rôle mais justement parce qu'on le sait déjà trop dans son élément avec ce type de personnages.
4/6


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MessagePosté: 16 Mai 2011, 13:29 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Impardonnables (Quinzaine)
Adaptation du bouquin de Djian à Venise par Téchiné, qui depuis quelques films, et déjà particulièrement dans la fille du RER, semblent délaisser complètement le scénario pour se concentrer sur ses personnages, ici haut en couleurs. Impardonnables rappelle la narration tout en éclats des Témoins, avec quelques montées en puissance (la scène du chien), et un Dussolier dans un rôle assez différent du maître hibou dans lequel on le confine habituellement, en écrivain au priapisme strauss-kahnien soudain vampirisé par sa jalousie et son besoin de faire suivre tout le monde. Et pour une fois même Mélanie Thierry ne minaude pas.
4/6


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