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MessagePosté: 26 Jan 2011, 12:13 
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Noony a écrit:
A noter que Milos Forman joue dans le prochain Christophe Honoré.

Une forme de consécration, assurément.


Il a un accent génial et une vraie bonhomie, je peux comprendre (au-delà du simple côté bobo).

Sinon son Goya était assez mauvais (à part une ou deux très bonnes scènes), c'est un peu triste, d'autant que j'avais adoré son Man on the moon. Il bougeait assez peu sa caméra (et compensait par une meilleure direction des corps que ses contemporains), mais c'était un maître en découpage.

Je t'aime, Milos.

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MessagePosté: 26 Jan 2011, 12:16 
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Voilà un texte que j'avais écrit (en décembre 2009) sur mon ancien blog:

Il y a 30 ans, le 2 novembre 1979, Amadeus se jouait pour la première fois au Théâtre National de Londres. La pièce de Peter Shaffer fut un tel succès qu’elle fut adaptée cinq ans plus tard au cinéma, sous la direction du tchèque Milos Forman, réalisateur du Vol au dessus d’un nid de coucou. Shaffer et Forman ont passé des mois à adapter la pièce pour accoucher du scénario idéal. Le résultat est un réel chef-d’œuvre, un grand classique 8 fois oscarisé. Forman fera d’autres grands films (Man on the Moon, c’est lui), mais ne fera jamais aussi bien.
Ce film fait partie de ma vie, il fait partie de moi. Un matin – je devais avoir 10 ou 11 ans, je ne sais plus – je passe par la salle de bains de mes parents pour leur dire au revoir avant de partir à l’école. Ma mère me dit alors avec un sourire malicieux : « Hier nous avons enregistré un film pour toi. » Connaissant mon amour grandissant pour la musique classique et les films, ils avaient visé juste. Trop jeune évidemment pour saisir tous les ressorts dramatiques, la première vision fut néanmoins un choc. J’étais fasciné, captivé. La VHS a tourné énormément.

Des années plus tard, j’ai redécouvert le film lors d’un de mes cours, où l’on étudiait « l’unité filmique ». La seule branche de première candi où je n’ai manqué aucun cours. Cette analyse précise n’a fait que confirmer ce que je pensais depuis toujours : ce film est extraordinaire. Ajouté à cela le label « film de mon enfance », je me plais depuis lors à dire qu’Amadeus est « mon film préféré ». Mais ce n’est finalement que la réponse toute faite que je donne à ceux qui me poseraient encore la question.

Je le revois environ une fois par an. Comme tous les grands films, Amadeus défie le temps. Il ne prendra jamais une ride. Parce que l’œuvre est un immense accomplissement esthétique et artistique, et parce qu’elle touche à ces choses en l’homme qui sont universelles. Eternelles. L’amour du beau, la jalousie, le besoin de reconnaissance, l’égoïsme… Et une des plus terribles inventions de l’homme : la fatalité.
L’idée de Peter Shaffer, pour cette histoire, est aussi simple qu’intelligente. Comment raconter la vie d’un des plus grands génies de l’Histoire ? Par les yeux d’un autre. Cet autre, à la fois narrateur et antagoniste, c’est Antonio Salieri, celui dont la rumeur – infondée – racontait qu’il avait assassiné Mozart. Installé à Vienne, Salieri a réalisé son rêve : il est le compositeur de la cour. Tout allait bien, "until he came..." Salieri se verra très vite écartelé, jusqu’à la folie, entre l’admiration infinie pour la musique "miraculeuse" de Mozart et la jalousie noire de haine. Il ruinera sa carrière… mais ne pourra s’empêcher de suivre de près son travail. Il fera tout pour qu’il n’y ait que 5 représentations de Don Giovanni… mais assistera en cachette à chacune d’entre elles, terrassé par tant de beauté. Simple conflit porté par la jalousie ? Non. L’idée géniale, dans cette histoire, c’est que le conflit n’a pas lieu entre Salieri et Mozart, mais bien entre Salieri… et Dieu. Convaincu que Mozart écrit sous inspiration divine, Salieri deviendra fou de rage et de jalousie de voir cette "créature" obscène et vicieuse dotée du talent divin, et non pas lui, le grand Salieri, qui a toujours consacré sa vie au Tout-Puissant, lui offrant vertu et chasteté. En guerre contre le divin, Salieri s’est juré de détruire Mozart.

Pour ficeler cette idée passionnante, Shaffer s’est forcément permis quelques libertés, tant de fantasmes réjouissants, tous habilement liés aux éléments biographiques authentiques. Le plus beau de tous vient à la fin. Le Requiem, dont le commanditaire fut effectivement inconnu, est ici commandé par un Salieri masqué, qui a l’intention de s’approprier l’œuvre… après avoir assassiné Mozart. A lui la gloire, la reconnaissance, la postérité… ! Dieu et son petit chouchou en auraient fini de rire de lui. Salieri aurait gagné. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Mozart meurt d’épuisement, laissant son Requiem inachevé, ignorant qu’il vivra dans les cœurs des mélomanes, pour l’éternité. « M’aimez-vous ? M’aimez-vous vraiment ? » demandait-il sans cesse. Aujourd’hui, la question fait sourire. Salieri, dans l’histoire de Peter Shaffer, terminera dans un asile, rongé par la culpabilité, torturé de voir son œuvre tomber petit à petit dans l’oubli. Il s’autoproclamera Saint Patron des Médiocres.

Dieu merci, le film biographique « ultime » sur Mozart s’écarte donc des chemins classiques et offre une histoire d’une puissance dramatique incroyable. Au-delà de ce brillantissime scénario - et malgré lui - le film reste bien sûr extrêmement intéressant sur le plan historico-biographique. La reconstitution d’époque (y compris le contexte sociopolitique) est minutieuse, et l’essentiel de la vie de Mozart, malgré les libertés déjà susmentionnées, y est rendue avec justesse et amour.

Et puis, on y voit Mozart composer, encore et encore, diriger ses opéras (encore un fantasme)… Notons au passage : son rire irritant n’est que pure fiction et fut rajouté par souci de dramaturgie ("That was God laughing at me. Through that obscene giggle.").

Le film ne serait en aucun cas une réussite si la direction musicale n’avait pas été à la hauteur. Quiconque s’intéresse à la musique au cinéma se doit d’étudier de fond en comble la musique dans Amadeus. Qu’elle soit diégétique (dans l’action), extra-diégétique (hors du film, officiant comme « musique de film ») ou mentale (celle qui est dans la tête des personnages), la musique de Mozart est partout : elle constitue un personnage à part entière. La scène où Mozart dicte le Confutatis à Salieri est un pur moment d’anthologie. Cette scène-là, pur fantasme, c’est du cinéma à l’état brut, touché par la grâce. C’est la perfection.

http://www.youtube.com/watch?v=nHCnEmO95Vg&feature=player_embedded

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MessagePosté: 26 Jan 2011, 12:43 
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Arnotte a écrit:
Ce film fait partie de ma vie, il fait partie de moi. Un matin – je devais avoir 10 ou 11 ans, je ne sais plus – je passe par la salle de bains de mes parents pour leur dire au revoir avant de partir à l’école. Ma mère me dit alors avec un sourire malicieux : « Hier nous avons enregistré un film pour toi. » Connaissant mon amour grandissant pour la musique classique et les films, ils avaient visé juste. Trop jeune évidemment pour saisir tous les ressorts dramatiques, la première vision fut néanmoins un choc. J’étais fasciné, captivé. La VHS a tourné énormément.


Héhé. Moi j'ai eu la chance de le découvrir en salles... j'avais 6 ans et je suis devenu fou. De la musique, de Mozart, mais surtout du film et de son étrange pouvoir de faire jaillir les émotions. A 7 ans, j'attendais la sortie de la VHS comme un fou. J'allais TOUS LES JOURS à la FNAC pour vérifier si ce n'était pas par hasard le jour de la sortie... j'ai fait ça pendant trois mois, et c'est le premier film que j'ai acheté avec mon argent de poche. J'ai vénéré cette putain de VHS comme si c'était le monolithe de 2001. Il y avait les Star Wars / Indiana Jones, les Scaramouche et autres Vikings... mais il y avait avant tout Amadeus.

Par la suite, je me souviens aussi que j'ai arrêté le conservatoire après avoir défendu le film face à mon professeur de piano qui n'avait rien d'autre à dire que "ce film c'est de la merde, c'est complètement romancé". J'étais indigné devant aussi peu de coeur pour ce qui n'était pas de toute évidence un documentaire. Après 7 années de piano et de solfège, alors que j'étais arrivé à un niveau très exigeant, j'ai tout arrêté à cause de ce film (en partie), prenant parti pour le cinéma plutôt que l'enseignement musical trop rigide.

Citation:
Des années plus tard, j’ai redécouvert le film lors d’un de mes cours, où l’on étudiait « l’unité filmique ». La seule branche de première candi où je n’ai manqué aucun cours. Cette analyse précise n’a fait que confirmer ce que je pensais depuis toujours : ce film est extraordinaire. Ajouté à cela le label « film de mon enfance », je me plais depuis lors à dire qu’Amadeus est « mon film préféré ». Mais ce n’est finalement que la réponse toute faite que je donne à ceux qui me poseraient encore la question.


Je me suis pissé dessus lorsque Tarnowski, mon prof de mise en scène, a décidé de faire un cours sur le film à l'ESRA. Je ne m'en souviens plus très bien, parce que je buvais du petit lait et que je connaissais déjà par coeur, mais c'était une excellente surprise de voir ce film convoqué lors de mes études de cinéma. Quelque chose se validait, se légitimait, et un sentiment de justice m'envahit alors que mon prof de conservatoire m'avait provoqué des sensations opposées.

Citation:
L’idée de Peter Shaffer, pour cette histoire, est aussi simple qu’intelligente. Comment raconter la vie d’un des plus grands génies de l’Histoire ? Par les yeux d’un autre. Cet autre, à la fois narrateur et antagoniste, c’est Antonio Salieri, celui dont la rumeur – infondée – racontait qu’il avait assassiné Mozart. Installé à Vienne, Salieri a réalisé son rêve : il est le compositeur de la cour. Tout allait bien, "until he came..." Salieri se verra très vite écartelé, jusqu’à la folie, entre l’admiration infinie pour la musique "miraculeuse" de Mozart et la jalousie noire de haine. Il ruinera sa carrière… mais ne pourra s’empêcher de suivre de près son travail. Il fera tout pour qu’il n’y ait que 5 représentations de Don Giovanni… mais assistera en cachette à chacune d’entre elles, terrassé par tant de beauté. Simple conflit porté par la jalousie ? Non. L’idée géniale, dans cette histoire, c’est que le conflit n’a pas lieu entre Salieri et Mozart, mais bien entre Salieri… et Dieu. Convaincu que Mozart écrit sous inspiration divine, Salieri deviendra fou de rage et de jalousie de voir cette "créature" obscène et vicieuse dotée du talent divin, et non pas lui, le grand Salieri, qui a toujours consacré sa vie au Tout-Puissant, lui offrant vertu et chasteté. En guerre contre le divin, Salieri s’est juré de détruire Mozart.


La grande idée du film est celle qu'au fond, Salieri est le seul à réellement identifier le génie de Mozart, à s'en préoccuper, et il est son plus grand fan. Si bien qu'il ne peut pas le supprimer. Ni son oeuvre, et à la fin, pas même l'homme vulgaire qu'il méprisait. C'est très beau. Et tu as raison sur la haine envers Dieu, très juste et parfaitement empathique.

Citation:
Dieu merci, le film biographique « ultime » sur Mozart s’écarte donc des chemins classiques et offre une histoire d’une puissance dramatique incroyable.


C'est clair que les biopic contemporains font pitié en comparaison... non pas qu'ils soient honteux, mais leurs réalisateurs et scénaristes oublient de sculpter ces destins incroyables et d'en faire autre chose que des bios respectables sur lesquelles on pleure ou on se félicite. Ici il y a une dramaturgie explosive qui ne se contente pas des problématiques les plus évidentes de la vie de Mozart. On creuse et on cherche le point de vue qui éclaire tout, l'angle qui parle le plus, on retravaille l'histoire pour en faire émerger davantage qu'un simple portrait de naphtaline.


Citation:
La scène où Mozart dicte le Confutatis à Salieri est un pur moment d’anthologie. Cette scène-là, pur fantasme, c’est du cinéma à l’état brut, touché par la grâce. C’est la perfection.


Yeah.

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MessagePosté: 26 Jan 2011, 13:04 
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Eh bien toi et moi on se comprend sur toute la ligne, sur ce coup-là. :D

A noter, aussi (mais on s'écarte du sujet), que chanter le Requiem de Mozart fut une de mes plus grandes jouissances de ma vie de choriste. Dieu que c'est tripant.... Et les ténors sont bien servis! :)

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 14:27 
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Z a écrit:
(il manque un peu de grammaire de mise en scène),


Film que je rêvais de voir étant gosse (je bavais devant l'affiche et la BA) mais que j'ai découvert bien plus tard lors de sa diffusion télé. Je compte le revoir sous peu pour le faire découvrir à Mme (malheureusement dans sa nouvelle version). C'est un film que j'ai adoré dès sa première vision, mais que je n'ai pas vu depuis dix ou quinze ans malheureusement. J'ai hâte de le redécouvrir.
Au sujet de ce que tu dis ci-dessus, j'avais lu quelques critiques négatives sur ce film, notamment par ceux qui avaient vu et aimé Ragtime, le précédent Forman. Et il est vrai que la première heure de Ragtime déchire Amadeus en terme de rythme et d'inventivité. Pendant cette première heure (la suite étant décevante), j'avais l'impression d'être devant du très grand Scorsese. Cependant, sur la durée, Amadeus est bien meilleur, plus homogène, ne s'écroule pas dans sa deuxième partie.
Forman est vraiment un cinéaste dont j'adore certains films : Les Amours d'une blonde, Vol au dessus d'un nid de coucou, Ragtime, Amadeus, Valmont... Même s'il y a une petite baisse qualitative depuis ce dernier film. Il faut que je regarde mon DVD de L'As de pique, et Taking off sort en DVD chez Carlotta dans quelques semaines.

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 14:31 
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Au Feu les Pompiers! est tout bon, aussi.

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 15:22 
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Arnotte a écrit:
Au Feu les Pompiers! est tout bon, aussi.


Ah merde, je me demande si c'est pas celui là que j'ai en DVD...

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MessagePosté: 29 Jan 2011, 18:58 
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Pour Z :

As-tu encore en possession tes notes de cours donnés par Tarnowski ?
Tu es de quelle promotion ?

Je 'collectionne'... je pourrais te transmettre celui d'Amadeus par exemple...


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MessagePosté: 29 Jan 2011, 19:23 
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Steewy a écrit:
As-tu encore en possession tes notes de cours donnés par Tarnowski ?


Du tout. Mais je prenais peu de notes. Je participais beaucoup et j'ouvrais grand les yeux.

Citation:
Tu es de quelle promotion ?


Je me perds un peu dans les dates, mais sauf erreur j'y suis resté de 99 à 2002, section mise en scène. Et toi ? (on peut continuer par MP si tu préfères)

Citation:
Je 'collectionne'... je pourrais te transmettre celui d'Amadeus par exemple...


Avec grand plaisir !!!

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MessagePosté: 29 Jan 2011, 19:38 
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La remontée du topic m'a donné envie de revoir le film.
Il y a bien quelques petits trucs qui me gênent un peu (le rire hystérique, les verres de vin avalés comme de l'eau). Il faut juste garder à l'esprit que ce n'est pas une biographie réaliste, mais une biographie romancée. Une oeuvre imaginaire. A partir de là, ça roule, et l'émotion est au rendez vous. Je trouve la fin très forte,
la mort qui arrive comme ça presque furtivement, même si on sait qu'elle va arriver, elle semble surgir au moment où on ne s'y attend pas.


Et puis la musique quoi ... Je vais ressortir mon coffret et me gaver de Mozart. :)

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MessagePosté: 30 Jan 2011, 15:04 
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Infiniment plus moderne que le Marie-Antoinette de S. Coppola (pour rester dans la même époque), malgré les pathétiques efforts de ce dernier (un peu comme la différence entre jeunesse et jeunisme)
Je viens de le revoir aussi, et c'est la première fois que je remarque que la femme de ménage qui espionne pour le compte de Saliéri est la (alors toute jeune) Cynthia Nixon.

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MessagePosté: 30 Jan 2011, 15:15 
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Moi aussi j'ai tilté seulement cette fois ! Elle joue bien d'ailleurs, et son rôle n'est pas si évident.

Sinon c'est fou comme la construction en flashbacks fonctionne, alors que d'ordinaire, ça plombe les films. Pareil pour Salieri qui raconte au jeune prêtre sa terrible histoire, les va-et-vient sont super bien gérés, et même le fait qu'il soit maquillé n'entache en rien son jeu génialissime. Son make-up, on dirait parfois le Dracula de Coppola, mais Dick Smith (L'Exorciste) avait bien mérité son Oscar.

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MessagePosté: 01 Oct 2013, 11:32 
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Je remonte ce fil tout simplement pour demander à ceux qui savent si des années après avoir vu et adoré le film, il vaut mieux revoir la versions ciné ou la Director's Cut.

Cimer!

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Puck a écrit:
Je remonte ce fil tout simplement pour demander à ceux qui savent si des années après avoir vu et adoré le film, il vaut mieux revoir la versions ciné ou la Director's Cut.

Cimer!


J'en parle dans le topic : je préfère la version cinéma oscarisée à la director's cut qui n'est en réalité qu'une version longue venant saboter des points de montage originels. Mais je pense qu'elle est introuvable, hélas.

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MessagePosté: 01 Oct 2013, 11:52 
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Ok, cool. J'avais pas vu.

Merci mec!

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