Forum de FilmDeCulte

C'est vrai. Paradis perdu me parait plus adapté.

J'essaierai ça merci!

Sinon, petites lectures d'août:



C'est pas le même John, celui-là date de quelques siècles avant. La pièce (tragédie autour d'un amour incestueux durant la Renaissance) marche en fait, quand tu la lis aujourd'hui, autant sur le registre premier degré de la tragédie de théâtre elisabethain à sangs de damnés (bon, ça a été écrit un peu après) que sur la giclée bis gore-démente. C'est un mélange très fun.



Texte contemporain et étrange monologue (je me demande ce que ça peut donner sur scène) qui te déplie le manuel de la vie comme celle d'un spot de banque mais avec une froideur robotique genre anciennes leçons de bonnes manières de Catherine Frot (tu te souviens?) ou échappé du corset délirant d'une bulle d'Anne Taintor, avec ce jeu permanent entre le décalage comique et quelque chose de plus grinçant. C'est très drôle.



Tout est dans le titre. Un chant d'amour à NY sur lequel je suis assez partagé, en fait je trouve la façon dont il parle des lieux assez prodigieuse (Ellis Island et ses fantômes, le long cri permanent de Time Square...), quand il parle des hommes, avec cette espèce de fascination ado pour les mafieux, ça me parle moins. La deuxième option prend peu à peu plus de place que la première.



Déçu. Morrison est habituellement à l'aise avec ses multiples personnages mais je trouve qu'ici le récit ne trouve jamais son rythme, qu'aucune histoire n'est approfondie comme il faudrait. Les "interludes" sont lourds comme du plomb et, dans le registre de la poésie sauvage et hallucinée de l'auteur, ça n'arrive pas à la cheville du prologue de Love ou de tout Beloved. Je sauve quelques choses néanmoins, comme le récit assez inhabituel d'une jeune fille blanche envoyée aux Etats-Unis pour être mariée et les fantômes de la traversée qui la hantent. Je lui redonnerai probablement une chance mais pas de suite.



Abandonné en cours de route suite à un étouffement dû à trop de poussière avalée. J'aime bien la première nouvelle pourtant mais les deux suivantes m'ont découragé (la suite est peut-être génialissime).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ilium et Olympos, de Dan Simmons.
Beaucoup aimé. Ce DS est quand même un putain d'écrivain, qui peut alterner entre l'horreur, la SF, la littérature classique, le récit d'aventures, d'amour, le tout avec une facilité déconcertante. J'adore aussi comme il arrive à placer ses connaissances littéraires dans ses bouquins, dans Hypérion c'était John Keats, ici Shakespeare, Proust, et bien sûr Homère. A ce titre c'est quand même archi complet, tout le début d'Ilium est du quasi copier coller de l'Illiade, avant de partir dans une toute autre "réalité", et qui montre que le bonhomme maîtrise par coeur sa mythologie gréco-romaine. Bon y'a toujours les passages un peu longuet de "métaphysique quantique saupoudrée de génétique", mais bon c'est "crédible", en tout cas très bien documenté, très scientifique.

J'adorais voir ça adapté en série, avec des combats Greco-Troyens de ouf, des vaisseaux spatiaux super cools et des dinosaures géants.

5/6

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J'ai adoré Illium, et j'ai trouvé Olympos beaucoup plus chiant. J'ai moins accroché.

Ouais pareil, je l'avais mis de côté pendant 2 mois et j'ai repris cette semaine. Mais c'est comme toujours avec Simmons, ça part en couille à la fin, mais t'as envie de savoir ce qui arrive aux persos, comment tout ce bordel s'explique.
Après je suis pas très fan du happy end final, au contraire de la fin de l'éveil d'Endymion, qui une fois passé tout le bordel explicatif, est beaucoup plus poignante je trouve.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Moi aussi j'ai été déçu par la fin de Olympos (je ne m'attendais pas à ça).
Il y a quelques facilités:

D'ailleurs je n'apprécie pas trop les partis prix en ce qui concerne arabes et juifs. Mais bon.
Et il y a aussi Sétébos que j'trouve pas classe du tout comparé à un Caliban.

Mais j'ai surtout adoré étant fan de mythologie et de sf.
Et en effet les personnages nous tiennent en haleine. Harman est génial, Daeman pareil, on souffre avec eux. Enfin les deux moravecs et leur digression sont si humains. Achille qui ne capte rien à ce qui se passe. Hélène salope. Puis Caliban qui à chacune de ses répliques me fiche la pétoche dans mon lit. Les dieux grossiers et orgueilleux. Génial.
Bon j'avoue que j'ai l'impression que des persos comme celui d'Hannah ou de Caliban passent à la trappe car ils disparaissent parfois pendant une bonne période.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Shutter Island



Et c'est une bombe! Très très hâte de voir le film (vais déjà mater la BA)

On est sensé applaudir ?

Non, mais tu peux aller te faire enculer si tu veux.

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3. Rot.

Moi j'en ai lu 7 et demi. FYC oscar du moins cultivé.

EDIT : dans toute ma vie, pas cet été hein !

Si je finis en point comme ton post, c'est plutôt débandant.

Ça dépend pour qui.

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Désolé, la répartie Dépresseur, je comprends pas.

La répartie tout court, je dirais.

Enfin bref.

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