Forum de FilmDeCulte

Désastre, alors que je l'aime beaucoup, Charlotte.





Mais quel bouffon celui-là.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pas meilleure définition. Les Oscars des bouseux.

Seul rayon papillon de lumière de la soirée: Valérie Lemercier en Véro Genest.

Mais envoyez donc chier Antoine Lamerde Decaunes et embauchez Valérie chaque année!!!!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Elle était cokée. Mais à l'americaine (ou à l'anglaise), si tout le monde était comme elle dans la salle, pourquoi pas.

bon elle est enceinte ou c'est juste moi?

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah putain Matranche... Fou rire.

Sinon moi le reportage sur le césar bio m'a fait marrer, j'avoue!

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I can feel my thoughts are circling like vultures do

Je crois que c'est la seule méthode pour être remettant (ou spectateur) des Césars.

Mais où était Patrice Chéreau???

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je l'ai imposée comme "femme de l'année" dans un magazine gay l'année dernière (enfin en 2007).

mais faut mettre des meufs putain!

Depuis, elle a fait L'âge d'homme et remettante aux Césars *euuuh*

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Doll, it's a heartbreaking affair

La classe sexualizmo. Elle était bonne pour les Oscars elle.

Mylène, contrairement à la salle des Césars, j'ai vu toute ta filmo! Les meufs du botaniste! Ton truc des fleurs! Martyrs!!! Je t'aime!

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Doll, it's a heartbreaking affair

La couleur Calimero. Big up.

ça passe encore aux mk2 Beaubourg?

Cela dit je l'ai trouvée touchante.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Meuf pathétique et désastreuse, quoi qu'elle fasse.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Sinon, j'ai beaucoup aimé:

- la classe sensible de Cassel, on se serait cru aux Oscars. Vraiment, vraiment, vraiment beau. Merci!

- Yolande qui raconte sa rencontre avec Provost au Super U. Yolande, je t'aime.

- Et même si je préfère Entre les murs d'une courte tête, je suis content pour Séraphine qui est un très beau film.

Ca rattrape les merdes de Danny Boyle.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Film merveilleux. Meilleur que Paris en tout cas.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai été tellement consterné, DES LE DEPART, DES LES TOUTES. PREMIERES. MINUTES, par cette cérémonie que je me suis senti obligé de prendre des notes tout le long pour ne pas oublier de mentionner chaque truc misérable qui aura habité cette triste, triste soirée.


Charlotte Gainsbourg arrive. Et chuchotte.
Mais? Non? Pourquoi?
Bliss parle alors "d'oraison funèbre". C'est exactement ça.
Le truc c'est que même quand t'as pas un Berri ou un Depardieu qui crève dans l'année, les Césars c'est toujours LA MORT.
Je m'attendais à voir la Faucheuse elle-même sortir de derrière ces draps (mon Dieu le décor à draps) pour marquer définitivement de sa présence cette remise de prix.

On ne peut s'empêcher de penser à l'ouverture de "l'autre" cérémonie, celle d'il y a même pas une semaine, où sur la scène, un performer déploie tout son talent au service d'un numéro inventif et enjoué qui CELEBRE, aussi vaine la cérémonie puisse-t-elle être, le cinéma.
Ici, on dirait qu'on l'enterre.

Et le pire, LE PIRE, ce n'est pas tellement le comparaison entre le numéro de Jackman et le speech DEPRESSIF de Gainsbourg, mais la comparaison entre le numéro de Jackman et le...truc...de De Caune qui, tiens, lui aussi veut rendre hommage à la comédie musicale.



That was FUCKED. UP.

L'un revisite les films de l'année à toute allure dans un spectacle chantant et dansant, inventif et entraînant...l'autre nous ressert LE PLUS GROS CLICHE DU GENRE et l'ETIRE sur ce qui m'a paru être INTERMINABLE.

Quand les réals de Blai Witch ont pas de thunes, ils essaient d'être créatif et d'exploiter justement ce petit budget en étant créatif.
Ici, on a ni thunes, ni créativité.
Cette inauguration en musique annonce d'emblée la couleur : classe, dynamisme et humour ne seront pas au rendez-vous cette année. Une fois de plus.

La soirée n'aura de cesse d'alterner entre "vive la mort" (Julie Depardieu...encore heureux, elle a pas appelé Antoine Pialat sur scène) et "vive l'humour" (la plantation de Césars, les figurants qui font des claquettes, Semoun, TOUT).
Les rares moments classes sont immédiatement GÂCHES par une vieille tentative de blague POURRIE derrière :
Cassel livre le moment le plus classe de la soirée, avec une impro IMPOSSIBLE aux Oscars justement, et De Caunes reprend la parole derrière avec une auto-cacedédi à son film ("Xavier-Demaison, je t'aime"). Minable.
Pareil, quand le vainqueur du court métrage essaie d'être sérieux, d'avoir un propos, Julie Ferrier fait égoïstement la CONNE à côté en recyclant pour la 6547896e fois son UNIQUE GAG TROP TROP TROP DRÔLE ("ah mon sein qui sort hihihi").

Quand Dany Boon est apparu, je me suis dit "ah cool, mec qui a pris du recul, autodérision"...ah non. Le mec en profite pour balancer un sarcasme résumant les propos tenus récemment (la comédie boudée, mais vas-y ta gueule, t'as gagné 26 MILLIONS D'EUROS en 2008, t'as fait 20 MILLIONS DE SPECTATEURS).
Et ben non, on se vautre dans la fange avec un micro-trottoir qui aboutit finalement à l'effet inverse de celui du film : les Ch'tis c'est que des gros bouseux en fait.
Une HONTE ce segment.

De toute façon, tous les segments filmés étaient nases...le trip avec le costume de Gandhi, les fausses pubs avec Bouquet et Berléand...heureusement y avait Lemercier pardiant Genest...on se croyait un instant à la grande époque des guest star de Les Nuls, l'émission...
Même quand ils tentent le sérieux, ils s'auto-flinguent...Cf. le montage (mou, comme tous les autres montages d'extraits de la soirée, Hoffman, Berri...) honorant Christian Fechner...on commence avec des classiques, on finit en enquillant des nanars. Ridicule.

La non-classe putain, la NON-CLASSE...les cheveux de Varda, son "Salut Cravenne", mais où est-on bordel???

Encore une fois, le spectacle qu'on étalait devant Hoffman, Penn et Thompson, pfoooo, j'avais honte.
Heureusement, t'en avais deux super fair-play comme des caissières de Starbucks (on est pro, on sourit tout le temps, même quand c'est cruellement pas drôle) et une semblablement bourrée (Emma, stop la tise).

Un tel niveau de nullité, je sais pas comment ils font...même quand les Oscars sont POURRIS (comme cette année), les Césars arrivent à faire MILLE FOIS PIRE (je crois que c'est, comme pour les Oscars, les pires Césars que j'ai vu).


Pour ce qui est des prix, j'ai pas vu Séraphine donc je vais pas dire "overdose de prix" même si c'était assez surprenant...quand on regarde les vainqueurs de ces dernières années, l'époque où Taxi était nommé et Vénus Beauté gagnait semble bien loin.
C'est pas plus mal.
Mais j'espère que le cinéma populaire (surtout de genre) ne va pas rester cantonné aux prix de Meilleur Réal (Canet, Richet).
Je suis content des prix pour le Bezançon mais je regrette que le bonhomme lui-même n'ait rien eu...je pensais pas que le film gagnerait (même si je l'aurais cru en 2e gagnant potentiel derrière le Cantet) mais je pensais que Scénario et Réal étaient accessibles.
Une prochaine fois.
Content aussi que Bashir ait gagné ici alors qu'il s'est fait VOLER la semaine dernière.

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Sa couleur me faisait penser à la pub Frameto.
Mais son discours était bien. On sentait qu'elle était limite gênée.

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Que lire cet hiver ?
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Même si je suis à 100% d'accord sur tout ce que tu dis, je butte sur ce point là. C'est faux, tout simplement : sans thune, tu n'as pas de créativité. Tout simplement parce que tu n'as pas de temps.

Les mecs de Blair Witch ont pu être créatifs parce qu'ils avaient du temps à défaut d'avoir de l'argent.

De Caunes, on lui donne son salaire, et il répond "ok, pour ce salaire, je bloque 3 jours d'écriture et trois jours de répétitions". Là où Jackman, par exemple, bloquera trois mois pour un salaire dix fois plus élevé.

Après, ça n'explique pas pourquoi De Caunes, quand il a vu qu'il avait à peine deux heures (j'imagine) pour répéter sa misérable chorégraphie, n'a pas choisi d'abandonner l'idée.

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C'est peut-être moi qui ait mal vu, mais je crois que les grands noms du ciné français étaient clairement absents. Des raisons, hormis tournage/théâtre ?