Forum de FilmDeCulte

Bon, Taken me fait penser à autre chose : marre de voir les héros invincibles se prendre une mini égratignure à la toute fin du film, genre un ptit coup de couteau ou une balle sur le bout de l'orteil, juste pour que se dise "ahhhh il est pas invulnérable c'est trop réaliste". Mais attention, faut pas que ça soit trop grave, sinon ça empêche le héros de tataner la gueule des méchants.

2 contre-exemples qui m'ont plu : Walhberg blessé au debut de Shooter (le seul truc que j'ai du aimer), et le gunfight final de Shoot'em up entre deux éclopés.

Ouais mais après c'est chiant, tu perds le plus produit de ta star. Regarde dans Le Parrain, Pacino se prend un coup de poing dans la gueule, et il garde une tronche défaite pendant le reste du film. Dans un film d'action c'est impossible.

Oui ben oui, c'est comme ça avec quasiment tout les clichés sus-nommés, ce sont des facilités, des raccourcis faits pour se simplifier la vie et pas se prendre la tête avec le vraisemblable de ton histoire.

Ce qui est marrant d'ailleurs, c'est qu'à un moment donné, ces clichés ne sont pas des clichés, mais si ça fonctionne, ça va le devenir. Pour moi Bourne, c'est un peu ça. C'est à la fois très réaliste et relativement dénué de clichés (en tout cas il les contourne plutôt habilement) mais le succès aidant, le traitement "sec" deviendra un cliché comme le traitement du serial killer est devenu cliché après Se7en.

La trilogie Bourne et Se7en sont bourrés de clichés, mais traités au premier degré, sérieusement, avec une grande confiance. Ils ne sont pas traités comme des facilités, mais semblent au contraire complètement investis par leurs réalisateurs.

Oui on pourrait dire ça. Surtout pour Bourne, disons que, surtout chez Greengrass, on sent qu'il s'est dit: "comment prendre les clichés des films d'action et les rendre crédibles, naturels et évidents". Et ça fonctionne.

Pour Se7en, je pense que Walker et Fincher ont surtout fait ce film en dehors des modes et des influences cinématographiques, en jouant la carte de la suresthétique et de la surthématique.

TAKEN c'est pas tout à fait pareil vu que le film fait exprès de jouer vachement sur l'invincibilité de Neeson dedans. C'est un des trucs que j'ai aimés.



Oui oui c'est sûr, dans des films avec des visées plus réalistes, c'est clair que le cinéma ne va jamais assez loin.

Un truc qui me rend fou c'est les mecs qui se prennent des coups, et le lendemain ils sont nickels.

Putain mais tu te prend ne fut-ce que UN SEUL coup de poing, t'as l'arcade bleue pendant UNE SEMAINE quoi... et ça ça marche aussi bien si tu es Chlochette ou Jet Li hein.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Voilà, c'est ça. C'est un film qui donne l'IMPRESSION du réalisme. Et moi ça me suffit!

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pour moi ça va un poil au-delà (mais bon je vénère totalement ces films donc forcément), t'as l'impression qu'il crée un monde exprès où c'est réaliste. Un monde à la Matrix où les règles auraient été bâties autour des capacités de Jason Bourne.

La personne qui crie le nom d'un(e) autre au pieu !! Et forcément faut que ce soit la baise juste aprés réconciliation

Les pluies de flèches qui tombent sur la bataille.

Je ne sais plus si on le voit filmé de cette façon dans Braveheart ou si ça a vraiment commencé avec Gladiator, mais maintenant dans tout film de batailles c'est pluie de flèches ou crève.

Je râle parce que je trouve pas qu'on l'ait déjà vu de façon crédible et/ou impressionnante. En général c'est too much en numérique.

De même que le front de la bataille avec les deux armées qui rentrent dans la lard à toute vitesse, où là depuis Braveheart c'est le poncif des poncifs.

Mais ça marche encore, bon. C'est surtout la pluie de flèches qui m'énerve.

En parlant de bataille ce qui me saoûle c'est le discours du personnage principal face à tout ses soldats et qui va défendre les valeurs de la liberté et de la paix avant d'aller exploser de l'ennemi. D'ailleurs je me suis toujours demandé comment il faisait pour se faire entendre quand il y a dix mille soldats étalés sur un kilomètre...

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CroqAnimement votre

Les 10 000 soldats ont déjà entendu ce discours dans un autre film.

C'était pas dans le 1er astérix que pendant le discours de César, y'avait des mecs avec des grands porte-voix qui répétaient le discours ?
Peut-être une des seules "qualités" de ce film...

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lol

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ils ont pas besoin d'entendre ils suivent l'homme de base :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_base