Forum de FilmDeCulte

Non.
J'ai pas arrêté de ricaner le long du film et c'est assez moche à regarder.

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Craquage.

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Ouais jsuis pas du genre à pinailler sur ce genre de trucs mais effectivement, quand tu les vois avec leurs dreadlocks, leur pilosité vite fait, leur peau sale...ET DES DENTS QUI SERAIENT AVEUGLEMENT FLUORESCENTES SI LES NEONS NOIRS EXISTAIENT IL Y A 12 000 ANS ça fait bizarre.

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On m'a parlé d'une séance au Rex pendant laquelle tout le monde était plié en deux.

J'aime pas bon les navets.

Parfois, en des temps où les blockbusters deviennent de plus en plus cruels, torturés, dépressifs avec des tendances expérimentales voire même glacialement auteurisantes, Hollywood sait aussi se rappeler de ceux qui l'aiment. Parfois Hollywood nous offre un beau cadeau et il faut savoir dire merci, tout simplement.

10000, ça déborde tellement de partout, qu'on ne sait même plus par où commencer. Citons, ce qui restera assurément comme LA réplique du film, qui en compte pourtant de très fameuses.

Car Roland Emmerich n'est pas un sot et il a certainement très vite compris qu'on ne monte pas un film de dreadlocks avec des stars. Travolta a essayé, il eu des problèmes. C'est pourquoi, il n'a choisi que des inconnus. Mais la roue du destin tourne parfois plus vite qu'on ne l'attend et c'était sans compter la starification éclair de Camilla Belle. Ce qui aurait pu être une aubaine commerciale se révèle très vite comme une arme à double tranchant. Ainsi cette fameuse réplique, vous ne l'entendrez jamais dans le film et c'est tout le drame puisqu'elle hurlera dans votre tête à chaque apparition de la Belle. A ce niveau, ça devient du sabotage. Avec un peu d'audace, Emmerich aurait dû trouver un plan de secours et lui faire balancer la réplique d'une façon ou d'une autre au début du film, qu'elle crache sa Valda une bonne fois pour toutes et qu'on puisse se concentrer sur autre chose.

Mais sur quoi, au fait ? Pendant la première partie, si on est bien luné, le film peut éventuellement faire illusion. On ferme les yeux sur les dreadlocks, la tribu consanguine mais multiethnique, les sauvages mieux rasés que moi, les prénoms qui sonnent trop trop primitifs, les cro-magnons qui parlent anglais, mais avec un accent cro-magnon, et bien sûr la bonne vieille prophétie de l'ancienne qui annonce un "chosen one". Vous me direz si vous fermez les yeux à ce moment là, vous ratez déjà toutes les dix premières minutes. Mais y'a quand même un attaque de mammouths qui peut inciter à la bienveillance. Sauf qu'on dit pas mammouth, mais mannak, ils parlent anglais, mais ça reste primitif faut pas déconner. C'est ensuite que le remake d'Apocalypto démarre et bientôt avec notamment l'arrivée dans la jungle le film amorce le décollage pour une autre dimension. A partir de l'attaque d'autruches franchement, c'est que du bonheur et ce ne sera qu'un long (long surtout vers la fin) crescendo vers la félicité.

J'ai l'air d'en raconter beaucoup comme ça, mais n'ayez crainte, ce ne sont que des hors d'oeuvres. Je vous promets encore monts et merveilles, si vous allez voir ce film, nanar de luxe tel qu'on n'en a plus vu depuis des lunes et des lunes. Le mieux est comme moi, de ne pas en connaître davantage pour jouir pleinement du final dantesque auquel j'ai assisté les yeux écarquillés au milieu d'une salle hilare. La prophétie de l'oracle disait donc vrai !
"Un jour, un nanar atomique viendra d'Hollywood et il ne sera pas signé d'Uwe Boll"

Oui ça se retrouve finalement souvent dans tous les films où l'anglais "symbolise" la langue originelle des personnages...genre dans Schindler où ils parlent anglais mais avec des accents allemand, pareil dans Munich où l'anglais avec accent remplace l'hébreu...

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Ce qui représente un sacré saut de foi, convenons en. D'autres ont le courage d'y aller franco.

Ou es tu Christophe Gans?

Pwaah que c'est pas bon.

Je m'attendais à pire niveau "modernité des dialogues" et autres conneries. Finalement ça va. Peu de punchlines, peu de stupidités contemporaines.

Mais juste un truc ras des paquerettes niveau scénario, qui essaie de compenser en souffle et en ampleur le peu de détail de ses (quelques) scènes d'action.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pitié, vous allez pas commencer...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Il est là... dans nos têtes.

Je verrais bien Samuel Le Bihan en Crao.

J'ai quand même du mal à en vouloir à un mec qui n'ose pas faire son film en proto-langage.

Faut pas déconner...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'homme aux délires les plus chelous qui rale.

C'est bon ça!

Cherche pas... En plus quand j'étais allé à la convention Warner y avait le boss qui s'extasiait en montrant les affiches: "Regardez ces très bons visuels..."

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Disons que c'est un choix parmi d'autres. Là, les photos et la bande annonce du film montrent que le film n'a fait aucun choix: les mecs ont les yeux bleus, sont super propres, dressent des mamouths et tralala (y'a des pyramides dans la bande annonce aussi... bref.) Un film de mini zobi.

Ca sent bon le nanar friqué !